Apprivoiser l’absence
Les années passent, ton visage, aujourd’hui n’est plus que flou et je ne me souviens plus que de tes grands éclats de rire, de ton odeur lorsque tu venais te caler dans mes bras, de tes yeux noirs lorsque tu n’étais pas content. Pour n’importe qui, cela ferait vingt-huit ans, pour moi, c’était juste Hier que le crabe t’a emporté, mon enfant, mon amour.
Sache que même si j’ai apprivoisé l’absence, chaque seconde, chaque minute de ce dernier jour de ta vie sonne encore comme une chanson pleine de mélancolie.
Mon amour à jamais.
Christophe. 5 Mars 1985-23 Avril 1988
poignant!
Dernière publication sur le radeau du radotage : Quelle culture!
C’est ton enfant, il restera toujours dans ton coeur. Il garde sa place en toi. Bon week end Sylvie. Bisous.