La maison d’édition idéale existe-t-elle ?
Je croule ces dernières semaines sous cette question et ayant un peu de temps, je vais répondre avec sincérité : non ! Bien sûr que non sinon cela se saurait ! Ensuite et surtout parce que l’idéal n’est qu’un concept qui appartient à chacun. Donc l’idéal de l’un ne sera pas celui de l’autre. Après le succès de Rouge, j’ai reçu de nombreux contrats de maisons à droit d’édition. J´ai déjà expliqué que j’ai signé avec la plus petite d’entre elles qui se lançait car j’aime les défis et surtout je gardais mon entière liberté. Cela ne m’a pas empêché de continuer de recevoir des demandes de publication et ainsi de connaitre des auteurs même certains fort connus.
Aujourd’hui, j’en conclus que soit l’homme n’est jamais content, soit l’idéal n’existe pas car tous ont des reproches à faire. Pour l’un , dans une grande édition, ce sont les droits d’auteur qui traînent. C’est certain que pour une personne qui ne vit que de ses écrits, la pilule est amère. Pour d’autres, ce sera les problèmes de com qui reviennent dans plus de 76% des cas même pour des auteurs français connus qui sont obligés de faire une page Facebook ! Précisons que ce souci n’existe pas aux States par exemple.
Ensuite vient la guerre, et Dieu sait qu’elle gronde sur les réseaux sociaux entre les auteurs autoédités, les auteurs éditant chez Edilivre, ceux des petites maisons et ceux des grandes. Un vrai théâtre de grand boulevard que ce soit du côté des auteurs ou des éditeurs. Triste Réalité toutes ces personnes qui n’ont rien compris aujourd’hui. Et je ne parle pas des auteurs frustrés qui n’arrivent ni à publier ni à refaire un texte, ne comprenant pas pourquoi ils ne vendent pas ! Stop aux jaloux, aux aigris ! La vie se savoure alors savourez là en paix.
Alors, vous voulez mon avis ? C’est juste le mien et n’engage que moi. L’idéal n’existe pas chez nous. Écrire, c’est donner du rêve mais non remplir son porte-monnaie. Quelques auteurs ont ce privilège ( peu nombreux ) mais l’obligation de manger les pousse à publier au bout de quelques années des daubes. Je viens de finir l’un d’eux, une pale réplique d’un Harlequin. Cette personne avait plus de potentiel en autoédition.
Quant à moi, je navigue dans des eaux douces autant satisfaite de pouvoir publier mes polars chez Edilivre où les droits d’auteurs restent les plus élevés du milieu ( grâce auxquels, je peux prendre mes vacances ! ) et l’édition de mes romans aux éditions FDD. Je suis contente. Je ne me plains pas. J’apprécie ma liberté et si vos messages sont destinés aux derniers ragots, vous ne me trouverez pas sur votre route. Aucun n’est l’idéal, je signe pour chacun en connaissance de cause ayant le choix (encore un contrat reçu hier p une grande maison pour Carla, et oui , certains éditeurs mettent plus d’un an à répondre ! La place est prise un jour qui sait, je réaliserais mon dernier rêve, voir mes livres en rayon Fnac, un rêve d’ado. J’avais espéré, les soucis de diffusion ne l’ont pas permis et bien tans pis ! J’espère un jour pouvoir l’écrire sur ce blog : nouveau rêve atteint !
Au passage, je ne suis qu’un petit auteur, donc pour les mails concernant mon éditrice, voir avec elle. Mon travail est d’enseigner, mon plaisir est d’écrire. J’offre volontiers mes conseils mais ne me permets pas de donner un aval. Merci de bien le noter !
En résumé, soyez satisfait de ce que vous avez, cessez d’envier les autres et surtout stop aux chamailleries de couloir. L’important est et reste le livre !
Superbe article et très réaliste, la maison d’édition de rêve n’existe pas. L’attente d’un auteur envers une maison d’édition sera différente pour beaucoup donc à nous de trouver celle qui nous convient le mieux.
Et fou est celui qui pense vivre de ses écrits… Être publié et lu reste pour moi le principale, le reste c’est « cerise sur le gâteau ». Bravo !