( 28 avril, 2016 )

Serait-ce la fin du monopole des grandes éditions ?

Admirative en découvrant les prouesses de cette petite édition bordelaise, inconnue des grands et qui portant a su porter son auteur en haut du sommet. Je trouve cela fabuleux, plein d’espoir. J’ai lu En attendant Bojangles. C’est un livre sympathique avec beaucoup d’humour mais bien loin des têtes d’affiches Musso ou Levy. Je me suis donc interrogée, l’avantage des vacances est de pouvoir avoir le temps de penser, pourquoi eux ?
De simples libraires, même pas des personnes ayant tâté au monde de l’édition, seuls, juste eux deux, alternant entre la boutique et ce rêve. Une relation bordelaise m’a confié que c’était des personnes adorables, toujours sur la brèche.
150 000 exemplaires en 4 mois … Quand je vois le nombre d’édition qui ne jure que par les journalistes et les chroniqueurs de profession, et bien, eux, ils ont juste joué la carte inverse, la simplicité, le contact, le direct chroniqueurs des réseaux sociaux. Second point que peu d’éditeurs mettent en place, l’envoi à l’étranger !  » Il a été très vite acheté par de très grosses maisons d’édition à l’étranger « 
Ensuite ? La com à l’ancienne, le démarchage, la distribution de toutes les librairies …

Cela laisse rêveur ? Cela inspire surtout le respect ! Sans apport, sans nom, sans contact, cette petite édition Finitude se hisse aujourd’hui à la hauteur des plus grandes simplement parce que des personnes se sont données à fond.
Ils m’offrent un contrat pour mes polars ? Je signe de suite ! Mais vu leur succès, ils vont vite être inondés de manuscrits.
En tous les cas, respect !

 

 

http://www.20minutes.fr/bordeaux/1834355-20160426-bordeaux-petite-maison-edition-cartonne-livre-vendu-plus-150000-exemplaires

 

 

1 Commentaire à “ Serait-ce la fin du monopole des grandes éditions ? ” »

  1. Etienne Renaudon dit Tienou dit :

    Chapeau !

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