Les fantasmes ou la réalité.
Avec les beaux jours, le désir pointe tout comme bourgeons sur les branches. Bientôt, les filles mettront leurs robes courtes, les hommes leurs lunettes noires pour mieux reluquer les gambettes qui se baladent. Alors vont naitre dans bien des demeures les fantasmes en tous genres, clichés saturant les publicités, le beau gosse musclé, bronzé, sirotant, torse nu, sa bière ou sa boisson préférée ou la jolie gonzesse, tortillant du popotin faisant réagir immédiatement la virilité des messieurs de quinze à quatre-vingt ans. Renaîtront aussi sous un parasol, l’image des visages oubliés, des fantasmes inavoués, inondant des rêves éveillés, ces prénoms sur nos langues presque effacés. Fantasme ou réalité ? Si par définition l’amour, c’est regarder l’autre tel qu’il est, le fantasme reste un moyen bien agréable de projeter sur l’autre nos propres sentiments, et le temps d’un été, pourquoi s’en priver ?
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