Les limites du numérique
Dinosaure dans l’âme et fière de l’être, j’ai une certaine inquiétude justifiée face aux outils numériques d’aujourd’hui. Pas tous, je me suis faite aussi bien à la tablette pour écrire qu’à la liseuse pour lire mais j’émets une réserve face aux futures ouvertures telles que le paiement via un smartphone ou le stockage de tous nos fichiers via un serveur centralisé. N’est-ce pas un peu donner ses clés à l’inconnu ? Et que l’on ne me parle pas de protection des PC, je fus un jour naïve mais « c’était avant « ! Aujourd’hui, je sais que personne ne peut jurer que ses données sont sécurisées ( même sur des serveurs de pointe !). Lors d’une animation pédagogique, on nous a même avoué que nos mails dits hyper protégés par l’institution avaient déjà été piratés ! Aucune surprise, mon adresse mail ac-xxxx avait subi ce triste sort il y a six ans mais par ma faute ( mon mot de passe était d’une facilité écoeurante )
Tout cela pour dire que j’appréhende le moment où tout un chacun devra régler ses factures via son téléphone portable voire comme je l’ai vu dernièrement payer son ticket de bus ! Ne sommes-nous pas entrain de nous perdre face à ce numérique qui nous dévore ? Un clic et tout est perdu, tout nous est repris. Comment ensuite se battre contre les dommages collatéraux d’un tel acte de malveillance ? Il ne reste que notre bonne foi dont tout le monde se moque ou notre sincérité qui ne touchera que ceux qui ont un coeur. En attendant, je ne changerai pas d’avis, ces avancées me font super peur !
Bien sûr, il y a forcément qui nous échappe avec toute cette hypertechnicité numérique
Avant d’être « mangés », nous avons droit (et même le devoir?) de faire de la résistance !