( 12 mai, 2016 )
Notre société est en pleine crise. Quand on voit la fameuse loi du travail qui passe à une voix près, cela fait doucement sourire surtout lorsque le gouvernement a brandi son 49.3 pour l’obtenir ! Une vraie bouffonnerie mais bon, doit-on pour autant baisser les bras ? Le monde n’est plus ce qu’il était, nous n’avons plus que des moutons rien que des moutons qui bougonnent dans leur coin mais qui n’osent plus revendiquer leurs droits. Je suis triste pour nos anciens qui se sont battus pour des lois qui aujourd’hui vont disparaitre, triste aussi pour ce monde qui part en cacahuète, pour nos enfants dont l’avenir est incertain, où les rêves auront bien du mal à se réaliser.
Furieuse contre cette société qui ne nous respecte plus ! Atteinte de la maladie d’Hashimoto, on m’a gentiment annoncé que j’avais un feu vert pour un 80% thérapeutique ( et oui ! Travailler avec des enfants quand on a une maladie auto-immune, ce n’est pas tous les jours facile) ! Et bien, j’ai droit mais ne peux avoir faute de moyens, faute de remplacements ! Repose simpliste de la sécu : je n’ai qu’à m’arrêter plus ! Mentalité de m***** ! Et les enfants ? On y pense aux enfants ?
C’est comme le reste, on pense juste à des enjeux, ceux de 2017, les élections ! Ah, oui, cet événement qui ne changera sûrement pas nos vies positivement, qui même ne changera rien du tout et dont plus de la moitié des français n’ont plus rien à faire car plus confiance en qui que ce soit ! C’est mon cas et je suis apolitique ! Malgré tout, je reste une idéaliste et me dis que je ne dois pas être défaitiste, ne pas baisser les bras car qui sait peut-être une petite lueur sera au bout du chemin … Peut être, on peut rêver non ?
( 11 mai, 2016 )
Carla et l’amour
Ou les amours de Carla, titre qui aurait pu être sympa comme me l’écrit une lectrice : » J’ai adoré cette nana qui aime tant la vie « . Je ne sais si j’aurais osé qualifier Carla de « nana » mais oui, elle aime la vie mon héroïne, elle aime l’amour et surtout elle aime avec son âme. J’ai adoré inventé ce personnage qui marche sans arrêt en équilibre sur le fil rouge de la vie, avec ses blessures qu’elle n’a pas peur de montrer.
J’ai aimé encore plus écrire Les Secrets car ce mot « secret » est plein de mystères, plein d’invitations. Avez-vous déjà constaté à quel point lorsque l’on a ce mot au bout des lèvres, les gens changent, deviennent attentifs voire différents. Certains même se l’approprient comme un bien, comme s’il leur appartenait « Pas de secret entre nous ! Aucun problème ! » Cette phrase ne se trouve-t-elle pas, à elle seule, une vraie énigme car qui peut jurer sur sa vie n’avoir aucun problème, qui peut prévoir la réaction de l’autre, qui peut savoir ce que sera demain ?
Confidences pour confidences, les Secrets de Carla ne dévoile aucun secret, juste des anecdotes , rien de mystérieux . Ce roman n’est pas ni policier ni un thriller. Juste un roman de vie, un roman sur lequel je me suis envolée moi-même jusqu’à faire corps avec mon personnage, n’hésitant pas à verser quelques larmes en écrivant la dernière ligne. Quitter ce que nous créons reste pour un auteur une déchirure. Alors, bientôt mon éditrice vous dira un secret, un secret autorisé car sinon un secret se confie, se murmure du bout des lèvres mais Contrairement à une vilaine coutume, un secret ne se partage pas. Il se garde comme un cadeau. Les hommes de Carla ont gardé ses secrets tout comme elle a su garder intact son amour pour Lui.
( 10 mai, 2016 )
Qui est CARLA ?
Vous êtes nombreux à me poser cette question une fois encore. Ah ! Ma Carla vous intrigue ! Qui est-elle ? Vous, votre femme, votre maîtresse, votre meilleure amie, votre voisine. Carla est la femme de notre époque qu’elle ait vingt ans ou soixante, une femme bien dans sa peau, bien dans son siècle, qui croit en la vie, en l’amour, qui ne fait rien à moitié, se donnant à fond quitte à se tromper.
Carla est l’amie que nous rêvons tous d’avoir, celle qui écoute, qui comprend sans que l’on ait besoin de parler.
Carla c’est la grande amoureuse capable d’aimer passionnément, une femme qui aime l’amour et le revendique, une femme qui sait pleurer, pardonner, qui l’attendra Lui jusqu’à la fin de sa vie.
Carla, c’est bien plus que cela, au-delà du personnage, ce sont des traces de notre société, de notre monde tourmenté, des désillusions que rencontrent nos vies, des joies aussi.
Et question piège, et bien non, je ne suis malheureusement pas Carla ( comme j’aurais aimé !), ce n’est pas une autobiographie mais un pur roman relatant des instants T de vie que chaque lecteur peut avoir vécus …
Carla, c’est une série que vous ne devez en aucun cas ignorer !
N’hésitez plus ! En vente pour les fans de numériques sur le lien :
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Ou sur le site Fnac
http://livre.fnac.com/a9624727/Sylvie-Grignon-Les-secrets-de-Carla
( 9 mai, 2016 )
Que ce soit des factures, des lettres d’amitié ou d’amour, les lettres que l’on retrouve ont cette fâcheuse tendance à nous replonger dans notre passé, à nous faire inéluctablement prendre conscience de ce temps qui s’est écoulé. Ce peut-être ce cliché en noir et blanc où l’on se voit de nouveau lilliputien, avec des drôles de vêtements d’une époque révolue ou cette carte, courte, simple tant et tant de fois relue. Ce peut-être aussi ces enveloppes bien serrées dans un ruban, laissées par un parent, comme simple trace d’une mémoire. Lorsque je vois le modernisme aujourd’hui se glorifier de ses stockages iCloud mails ou photos, je me pose la question : que seront donc ces archivages dans cinquante ans ? Pourra-t-on encore retrouver nos photos, nos courriers ? Auront-ils le même impact lorsque nos arrières petits enfants les regarderont ? Je reste une nostalgique des lettres, de leur parfum, des petits mots anodins que l’on pouvait glisser dedans, des petits riens qui faisaient des petits tout. Et bien triste, je suis de ne plus recevoir que des factures aujourd’hui …
( 8 mai, 2016 )
« Parfois, on fixe le ciel, on regarde une étoile, on pense à une personne. C’est ça le manque. » ( extrait de Ghost)
Qu’est-ce que le manque si ce n’est cette boule à l’estomac qui nous saisit parfois, cette vague qui nous submerge sans que nous ne puissions la stopper, qui nous englobe jusqu’à nous faire basculer, cette sensation de n’être qu’un atome à la dérive dans l’infini de l’espace simplement parce que l’autre, qui n’est plus ou que nous avons simplement perdu, n’est plus là pour nous. Le manque, c’est l’asphyxie la plus totale, comme une impossibilité de respirer. Seuls ceux qui l’ont vécu peuvent le comprendre car le manque n’est pas rationnel, il n’obéit à aucune règle, à aucune logique, il peut parfois être assimilé à une folie tellement sa douleur est grande.
Un jour pourtant, le manque diminue, il se fond dans d’autres manques, d’autres mains lâchées, il n’est plus qu’une simple ligne dessinée sur notre vie, comme une cicatrice nécessaire pour ne permettre de ne jamais complètement oublier.
( 7 mai, 2016 )
Le temps est assassin de Michel Bussi
J’apprécie beaucoup le style de cet auteur et me suis donc précipitée pour m’offrir sa dernière parution pour le pont de l’Ascension. La claque ! Je ne fus nullement déçue bien au contraire prise par cette histoire se passant en Corse jusqu’à la dernière page. Un excellent livre dont le rythme soutenu ne s’arrête pas une seconde, où les questions s’entrechoquent, où le coupable reste un mystère résolu qu’aux toutes dernières pages. Un vraiment grand Bussi dont je sors scotchée une fois de plus ! Une vraiment bonne surpris n’ayant pas accrochée ces dernières semaines aux livres dits « connus » ! Respect monsieur Bussi !
Résumé présentation de l’éditeur
Eté 1989
La Corse, presqu’île de la Revellata, entre mer et montagne.
Une route en corniche, un ravin de vingt mètres, une voiture qui roule trop vite… et bascule dans le vide.
Une seule survivante : Clotilde, quinze ans. Ses parents et son frère sont morts sous ses yeux.
Eté 2016
Clotilde revient pour la première fois sur les lieux de l’accident, avec son mari et sa fille ado, en vacances, pour exorciser le passé.
A l’endroit même où elle a passé son dernier été avec ses parents, elle reçoit une lettre.
Une lettre signée de sa mère.
Vivante ?
( 7 mai, 2016 )
Avec les beaux jours, le désir pointe tout comme bourgeons sur les branches. Bientôt, les filles mettront leurs robes courtes, les hommes leurs lunettes noires pour mieux reluquer les gambettes qui se baladent. Alors vont naitre dans bien des demeures les fantasmes en tous genres, clichés saturant les publicités, le beau gosse musclé, bronzé, sirotant, torse nu, sa bière ou sa boisson préférée ou la jolie gonzesse, tortillant du popotin faisant réagir immédiatement la virilité des messieurs de quinze à quatre-vingt ans. Renaîtront aussi sous un parasol, l’image des visages oubliés, des fantasmes inavoués, inondant des rêves éveillés, ces prénoms sur nos langues presque effacés. Fantasme ou réalité ? Si par définition l’amour, c’est regarder l’autre tel qu’il est, le fantasme reste un moyen bien agréable de projeter sur l’autre nos propres sentiments, et le temps d’un été, pourquoi s’en priver ?
( 6 mai, 2016 )
Dernièrement, je me suis retrouvée à écouter une conversation fort intéressante concernant la série SAM. Ne l’ayant pas vue, je ne pouvais ni juger ni m.offusquer de certains propos. J’ai donc rattrapé cette lacune, ma curiosité légendaire, ces derniers jours. La discussion » C’est une série pourrie car il n’y a que du cul dedans. (…) Qu’elle honte de montrer une telle enseignante ! (…) C’est une série caricaturale (..) »
Et j’en passe !
Le monde de l’enseignement serait-il si coincé ? Ou le monde en général ? Une scène de sexe ( très soft) en début de film ! Je conçois que l’intérêt de la scène n’était pas primordial mais ensuite, rien … Si, une femme , une prof, décrite bien dans sa peau, sans complexe, aimant la vie ! Ah, oui, cela ne colle pas avec l’image du prof qui se doit d’être coincée, rigide, sans vie en dehors de ses copies. On peut ne pas aimer mais entendre les propos que moi, j’ai entendus, je reste sans voix ! Quel monde bizarre, celui où nous vivons …
Honnêtement, c’est une série sympathique, à prendre au premier degrés, qui est caricaturale mais avec de grosses, graves vérités ( le premier épisode où on assiste au lever de bouclier d’un parent procédurier, complètement dingue, est monnaie courante tout comme le non-respect grandissant de certains enfants envers les jeunes enseignants, et j’en passe). Au-delà, d’un plaidoyer sur l’éducation nationale, cette série cible simplement la vie d’une femme moderne, bien dans sa peau, une femme qui retrouve son véritable amour, une femme ressemblant étrangement à ma Carla.
( 5 mai, 2016 )
Il y a des livres qui happent dès le début. C’est le cas du dernier Michel Bussi » Le temps est assassin. » Je ne vais pas en faire la chronique juste recopier ce paragraphe.
« Même les pires souvenirs finissent par s’oublier si on en empile d’autres par dessus, beaucoup d’autres, même ceux qui vous ont cisaillé le cœur, ceux qui vous ont rayé le cerveau, surtout les plus intimes. Parce que de ceux là les autres s’en foutent. »
Je n’ai rien à ajouter aujourd’hui et me contenter de savourer les bons souvenirs en espérant que la pile sera assez haute pour me faire oublier les mauvais, ceux effectivement dont tout le monde se moque.
( 4 mai, 2016 )
« Il y a des livres qui ont le mérite d’être inconnus, ou plutôt des auteurs comme Sylvie Grignon. Je viens de terminer les Secrets de Carla, je découvre avec émerveillement une vraie plume. Comment se fait-il que de tels livres soient ignorés ? Cette histoire de cette femme, qui pourrait être moi, qui pourrait être ma mère, qui pourrait être ma meilleure copine, m’a bouleversée. J’ai souri, ri même lors de certains passages, le bal costumé est savoureux, j’ai pleuré avec Camille, Lilou, la vieillesse. Mon coeur a battu fort avec Lui. Un vrai chef-d’oeuvre ! À lire, relire sans modération. Merci à l’auteur pour ce partage et je vais me tourner vers ses autres parutions ! On ferme le livre et on dit, encore ! Et chez moi, c’est rare ! »
Chroniqueuse litteraire.
Pour memo, cet ouvrage est en vente sur le site Fnac et dans tous les libraires en commande.
les Secrets de Carla aux éditions FFD