( 4 mai, 2016 )

Ranger ma plume, une torture …

La reprise est une fois de plus synonyme de frustration intense. Sept chapitres écrits de mon nouveau polar dont le titre sera certainement ( sauf changement ) INDIGO et cette obligation de stopper, en plein vol, mon manuscrit. Pour qui n’est pas auteur, ce sentiment que je ressens aujourd’hui ne peut être compris. J’ai les mots au bout de ma plume, j’ai l’idée prête et à la place, je dois me farcir des piles de copies à corriger, sachant bien qu’après ces deux heures de labeur, je n’aurais pas envie de faire fonctionner mon cerveau. Dernièrement, je lisais des statistiques qui montraient que 62% des écrivains étaient à la retraite ou des nantis pouvant vivre de leurs menus fretins et s’adonner à leur passion. Me faudra-t-il donc attendre cette retraite qui n’aura rien de dorée pour enfin laisser mes mots s’enflammer ? Non, dix semaines avec l’été, c’est trop long. Une fois, mon rythme repris, je me replongerai dans mes recherches, car comme chacun de mes romans policiers, une partie de mon plaisir est lié à ce travail qui m’enrichit tout en me fortifiant. Je vous fais la promesse de ne pas laisser sécher la plume et vous savez, que je n’ai qu’une seule parole ! Rompre une promesse est pour moi un douloureux échec et pour le faire, il me faut vraiment avoir perdu tout espoir. Et l’espoir, cela me connaît ! Ne suis-je pas cette douce givrée qui va au bout de ses rêves ?

( 3 mai, 2016 )

Peut-on être heureux sans réussir ?

Spontanément, ma première réponse est oui, bien sûr ! Puis, je pose mon enthousiasme et réfléchis. Ne pas réussir est synonyme d’échec. Dans ce cas, peut-on se sentir bien, heureux face à un échec ? Là, je n’en suis plus certaine surtout si on a mis tous ses rêves, tous ses espoirs dans cette finalité. Le bonheur est au final fait de mille petits riens qui rendent effectivement heureux mais lorsque les coups du destin pleuvent, on peut vite sombrer dans des pensées tristes qui n’apportent plus rien de bon.
Que faire ? Peut-être simplement se donner des objectifs de réussite réalisables ou se lancer des défis sans penser à tout prix à les réussir, juste pour se faire plaisir à soi.  Car au fond, réussir est-il une fin pour soi ou bien pour les autres ? Réussit-on pour se prouver quelque chose ou pour prouver quelque chose à l’autre qui nous a enfoncé la tête dans notre échec ? Beaucoup d’auteurs se posent la même question face à l’écriture. Pourquoi écrivons-nous ? Pour qui et dans quel but ?
Je vous laisse méditer et reviendrai vite sur le sujet qui me semble primordial.

( 2 mai, 2016 )

Le Destin est-il inévitable ?

Question digne d’un débat philo que m’a posé une amie dernièrement. Notre destin est-il écrit ? Peut-il être changé ? Répondre oui serait reconnaître que ce dernier existe bien avant notre naissance, tracé dans le grand livre de la vie, conçu par un grand barbu. Je réfute cette idée simplement parce que pour moi, chacun est libre de choisir et ce sont nos choix qui vont faire notre destinée et non l’inverse.
Hormis le choix de vivre ou de mourir qui ne nous appartient pas ( sauf dans le cas d’un acte suicidaire que je désapprouve, synonyme pour moi de lâcheté ), nous avons toujours le choix. Pourtant, rien n’est simple. Notre vie est jalonnée d’expériences où ces choix furent mal interprétés, mal compris, ou simplement ratés, choix que nous avons fait parfois trop vite ou sans prendre conscience des dommages collatéraux, choix qu’en voulant éviter nous avons rendus plus forts et j’en passe. Ces actes manqués restent malgré tout des choix, même l’amour reste un choix. Nous avons toujours la possibilité de dire le fameux oui ou le non. La vie nous offre une palette de possibilités un peu comme les tubes de peinture destinés à réaliser un tableau et nous avons le choix des couleurs, de nos orientations, de nos décisions. Notre seule limite, l’autre qui lui aussi aura son propre choix qui ne sera pas nécessairement en adéquation avec le notre. Alors dans ce cas précis, à nous de savoir faire le choix, douloureux peut-être, décevant, de trancher définitivement pour que notre destin, celui qui doit être, celui de NOS désirs, de notre épanouissement, s’accomplisse.

( 1 mai, 2016 )

En ce jour de 1er Mai

Vous m’excuserez de zapper la fête du travail , parce que la politique me gonfle de plus en plus, pour ne retenir juste que muguet, une tradition ancienne, un symbole d’amour et de bonheur. Et dans ce monde tourmenté et bien, un petit brin de clochettes blanches, même si je trouve les prix un peu élevés, me laisse un sourire sur les lèvres. Alors offrons à ceux que nous aimons ce petit brin de bonheur, d’amour ou d’amitié, et à vous qui me suivez, sachez que mon brin virtuel est tout aussi sincère. Plein de bonheur à vous tous, la seule chose autorisée à être consommée sans modération.

 

 

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