Les mythos
Un peu d’humour aujourd’hui pointe sur mon stylo, une envie irrésistible de parler des mythos. Il fut une époque de ma vie où je ne savais même pas que ce type de personnes existait, tellement prise par mon franc parler, je ne pouvais soupçonner un autre genre d’individus. Et puis, un jour, ma route croisa celle des mythos. Je suis certaine que vous avez connu les mêmes, elles se ressemblent toutes, se cachant bien pourtant sous des apparences trompeuses. Ça y est, je pense que cela vous revient. Vous savez, c’est votre super collègue vachement sympa qui a tout vu, tout connu, qui sait tout, qui a voyagé partout, qui est toujours prête à vous aider … Oui mais le jour où, il n’y a plus personne ! Et en creusant et bien elle n’a pas fait tant de choses que cela, la belle dame ! Ou bien celle-ci, plus futée, drapée d’une auréole fabriquée avec doigté, légèrement médiatisée, la victime parfaite à qui une histoire lui tombe dessus et pas n’importe quelle histoire , à croire qu’elle les attire toutes comme de la glu : se fait plaquer, pactise avec le Diable, on lui en veut, elle est malade pour un oui, un non, tout le monde l’aime, le lendemain c’est l’inverse. Tous les jours, une catastrophe. Emphatique, vous fondez jusqu’au jour où … le lièvre était trop visible. Alors, vous ne compatissez plus avec sincérité retenant même un sourire de pitié.
Qui se cachent derrière ces mythos ? Des personnes qui ont un sacré souci dans leur tête avec une vie affective terriblement triste. Pourtant ces mythos en connaissent du monde, ils ont même des amis sur Facebook à revendre, ne cessent de dire qu’on les aime mais au fond, les aime-t-on vraiment ? Une chose est sûre c’est un sujet de roman idéal ! Des vraies caricatures de notre siècle.
J’ai lu un article dernièrement ( qui m’a poussée à réfléchir à ce post) comme quoi les mythos, hommes ou femmes, se pensaient séduisants, irrésistibles avec un parent ne les ayant pas valorisés. Ces mythos ne sont pas bien méchants même s’ils sont prêts à vous faire avaler des couleuvres. Ils se contentent de combler leurs manques par de fausses informations, souvent tellement énormes que les imbéciles y croient.
Les mythos, avec l’âge, je les repère à cent mètres, je les écoute car ils restent des êtres humains mais je ne ressens plus pour eux qu’une immense pitié. Si vous faites partie de cette catégorie, ne croyez pas que vous m’aurez bluffée, que j’ai cru en vos mensonges, non, je n’ai rien dit pour ne pas vous peiner. Je ne serai jamais comme vous restant une casse-pied pour qui seule la vérité importe même si elle est moins jolie, une fille de l’ombre vous laissant la lumière dont vous avez ta besoin. Ne me prenez pas juste pour une quiche et sachez juste que je sais ! Nul besoin cette fois de faire appel à mon cher Antoine Bourgnon qui au passage revient bientôt sous ma plume.