Lorsque les jours comptent doubles.
Réalité des fins d’années scolaires où les heures semblent doubles. Fatigue évidante des enfants, inertie des adultes. À s’interroger sur le sens de ces onze dernières semaines bien éloignées du sacro saint rythme scolaire. Pour s’en sortir sans trop de dégâts, prendre du recul, s’adapter surtout autant aux enfants qu’aux exigences du moment ( overdose de réunions au programme), s’octroyer une vraie pause en rentrant chez soi en plongeant dans un bon livre ou même une série bidon. Le tout est de rester loin de toutes les pressions de ce monde. Écrire ? Même en rêve c’est une option impossible que je ne retrouverai qu’au soleil de l’Hérault. Ma priorité à cette époque tel un sculpteur est le façonnage de ma future classe, les projets positifs que je peux mener, les nouveaux programmes à assimiler. Une période de vrai bilan où j’analyse mon année, ce que j’aurais pu faire de mieux ( car on peut toujours), puiser sur des sites où je vais glaner de nouvelles idées. Beaucoup d’entre vous, vu le nombre de livres publiés en moins de trois, pensent qu’écrire est mon métier. C’est juste un moyen de partager mes idées, de créer de jolis réseaux d’amitié ( et le monde de l’autoedition est champion dans ce domaine !), de faire vivre ma passion. Juste un petit plus de bonheur comme diraient les élèves et comme dirait saint Augustin : » Le bonheur est de continuer à désirer ce que l’on possède. » Je possède une plume, un merveilleux métier, des amis et une famille extraordinaire. Je savoure …
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