( 3 juin, 2016 )
La perfection n’existe pas et tans mieux ! Triste serait un monde parfait sans défaut, un monde lisse. La perfection induit quelque chose de fini, achevé, terminé qui ne peut en aucun cas être amélioré. Pour moi, la perfection ne peut-être atteinte car par définition l’idéal n’est pas accessible. On peut par moment avoir l’impression que tout est parfait mais ce n’est au final qu’une illusion, un effet trompeur car par définition, toucher la perfection reviendrait à toucher le ciel. Comment pourrions-nous envisager l’idée de la perfection si celle-ci n’existait pas ? Rien que le fait que la perfection puisse être dans un monde si imparfait que le nôtre laisse rêveur et pourtant, il nous est tous arrivé un jour de nous retrouver piégés par cette simple idée. Qui n’a pas été fasciné par une personne au point de ne plus voir ses défauts ? ( même si l’illusion s’estompe vite, ce sentiment est révélateur ), qui n’est pas tombé en amour pour sa progéniture au point de la trouver fidèle à ses rêves ? Ne sommes-nous pas les simples créateurs de cette perfection, chacun selon notre vécu ou notre ressenti , de nos erreurs et de nos illusions passées ?
( 2 juin, 2016 )
Réflexion innocente d’un de mes élèves : « À partir de quarante ans, on ne tombe plus amoureux car on n’a plus besoin de se reproduire. » Euh, comment dire ? Un peu simpliste le raccourci mais d’une pensée courante naïvement vraie. Un de mes thèmes favoris dans mes romans, l’amour n’a pas d’âge. Il y a bien sûr le politiquement correct qui fait que l’on tombe amoureux à un âge raisonnable parce que l’instinct de procréation est le plus fort. Oui, mais … Et le plaisir ? Et le désir dans tout cela ? Nous avons beau être en plein coeur du XXI siècle pourtant ce concept subsiste. La femme passé un certain âge n’a plus le droit de tomber amoureuse ou de revendiquer ses désirs, à l’inverse de l’homme qui lui peut encore reluquer une petite jeune même si sa peau est bien défraîchie. N’est-ce pas honteux quand on songe que la seule différence réside dans un pénis ? Une fois encore il est important de casser les idées reçues, de changer certaines mentalités. L’amour n’a pas d’âge et cela peut tomber sur n’importe qui de dix ans à cent ans ! L’amour est le plus beau sentiment qui existe, il a le mérite d’être tout simplement, le pouvoir de peindre des murs en rose bonbon, de donner le sourire à travers les moments les plus difficiles. Nul ne devrait s’interdire d’aimer, de désirer, de rêver. Il est évident que passé la cinquantaine, l’amour ne se focalisera plus sur un physique de rêve ou des muscles en acier mais le plongeon n’en sera pas moins vibrant. Qui n’a pas rêvé de retrouver le temps d’un instant la sensation de sentir des milliers de papillons dans le ventre ? Des dizaines d’étoiles dans les yeux ? De sentir son coeur s’accélérer en attendant un message, en croisant un regard … Non, il n’y a pas d’âge pour être amoureux et ma Carla le sait bien ! N’hésitez pas à la découvrir dans Les Secrets et elle vous chuchotera tout ce qu’elle sait.
( 1 juin, 2016 )
Réalité des fins d’années scolaires où les heures semblent doubles. Fatigue évidante des enfants, inertie des adultes. À s’interroger sur le sens de ces onze dernières semaines bien éloignées du sacro saint rythme scolaire. Pour s’en sortir sans trop de dégâts, prendre du recul, s’adapter surtout autant aux enfants qu’aux exigences du moment ( overdose de réunions au programme), s’octroyer une vraie pause en rentrant chez soi en plongeant dans un bon livre ou même une série bidon. Le tout est de rester loin de toutes les pressions de ce monde. Écrire ? Même en rêve c’est une option impossible que je ne retrouverai qu’au soleil de l’Hérault. Ma priorité à cette époque tel un sculpteur est le façonnage de ma future classe, les projets positifs que je peux mener, les nouveaux programmes à assimiler. Une période de vrai bilan où j’analyse mon année, ce que j’aurais pu faire de mieux ( car on peut toujours), puiser sur des sites où je vais glaner de nouvelles idées. Beaucoup d’entre vous, vu le nombre de livres publiés en moins de trois, pensent qu’écrire est mon métier. C’est juste un moyen de partager mes idées, de créer de jolis réseaux d’amitié ( et le monde de l’autoedition est champion dans ce domaine !), de faire vivre ma passion. Juste un petit plus de bonheur comme diraient les élèves et comme dirait saint Augustin : » Le bonheur est de continuer à désirer ce que l’on possède. » Je possède une plume, un merveilleux métier, des amis et une famille extraordinaire. Je savoure …