l’érotisme à la plage
On continue dans l’humour et dans des anecdotes plage en mode Carla. Aujourd’hui, ce sera l’érotisme à la plage.
Les gros titres des magasines féminins me font rire, la plage serait le lieu érotique par excellence. Peut-être est-ce mon jeune âge ( ahahah ) mais honnêtement, je n’arrive pas à comprendre le côté érotique du sable chaud. Reluquer les énergumènes qui peuplent « mon sable », ces gros ventres étalés, rouges comme des viandes grillées. Franchement ? Cela vous fait fantasmer, vous ? Et je ne parle pas de ces femmes encore plus dodues que moi, seins nues, ballotant leur popotin dans un string minuscule, ces autres si maigres que mon fils me demande si ce sont les os que l’on voit. Autant je m’incline face aux bimbos ou beaux muscles mais plus les années passent et plus la « malbouffe » fait des ravages.
Second point très érotique selon le dernier xxxx , la crème solaire mettrait les couples en extase. On ne doit pas avoir la même crème car la mienne colle aux doigts et le massage dit érotique au milieu d’une plage pleine, proche d’enfants faisant des pâtes de sable, ne me pousse pas à l’orgasme.
L’amour dans la mer ? Ah celui-là atteint le fantasme de plus de 80% des français. Euh, il faudrait peut-être que les gens le gardent comme fantasme. Comme beaucoup, j’ai testé les galipettes sous les Tropiques. Romantisme assuré mais l’eau de mer, franchement, cela pique ! Et si en plus par un malheureux hasard, un peu de sable se colle … Érotisme à l’eau.
Je sais, j’exagère ! Pour beaucoup d’hommes frustrés, les bouts de chair à porter sont une aubaine. Ah ces messieurs matant derrière leurs lunettes de soleil, la langue pendante. Preuve en est cette anecdote du jour, un couple proche de ma serviette. Moi, plongée dans un livre, je lève les yeux et croise celui du gentlemen occupé à reluquer mes formes grassouillettes par dessus ses lunettes tout en jetant un coup d’œil régulier vers sa compagne pour voir si elle dormait toujours à poing fermé. J’éclate de rire tellement la situation est caricaturale digne de ma Carla car le coupable lisait son journal, à l’envers !
L’érotisme, gardons-le pour notre intimité
inénarrable