( 27 juillet, 2016 )

S’autoriser le droit d’être heureux.

La société, l’éducation, tant de choses brident nos émotions à tel point que beaucoup s’interdisent le droit au bonheur. Voyant le bonheur arriver, certains vont même chercher des sujets qui vont fâcher afin de stopper ce sentiment de bonheur, l’allumette de ma Carla en est un exemple. Nombreuses personnes selon les statistiques se sentent honteux d’être heureux simplement parce que d’autres souffrent. La pression médiatique de nos jours est énorme. Le monde est en crise, des attentats fréquents menacent l’équilibre positif et invitent à trouver irrespectueux le sentiment de bonheur.
Je dis immédiatement stop ! On doit s’autoriser à être heureux. Ce n’est pas pathologique, au contraire. Il y a quelques années, une personne a cherché à me culpabiliser parce que ma philosophie de vie m’incitait à savourer chaque instant, me poussant à croire en la vie, elle ne cessait de me dire que c’était anormal que je sois si peu dépressive alors que j’avais perdu un enfant. Cette personne vivait toujours dans la perte d’une personne chère et n’arrivait pas à avancer. Comment pouvais-je lui expliquer que continuer de vivre étant le plus beau cadeau que je pouvais faire à mon fils qui s’était battu contre le crabe en vain ? Pourquoi surtout me suis-je autant sentie coupable d’avoir envie d’aimer et d’être heureuse ?

Aujourd’hui, avec le recul, j’ai compris que nous ne sommes pas égaux ni devant la douleur ni face aux situations. Certaines souffrances restent parfois tellement cachées qu’elles sont insurmontables conduisant certains à se bourrer de petites pilules de toutes les couleurs pour se sentir mieux ou à se tourner vers des addictions parfois perverses. Je sais aujourd’hui que pour les pessimistes, on ne peut rien faire pour les aider car notre propre bonheur les conduit à nous détester, nous qui aimons vivre. Ils ne trouvent ni plaisir ni sens à leur propre vie et nous en veulent de réussir là où au final ils échouent. Pas tous, heureusement mais beaucoup.
Alors que je le redis, tout le monde a droit au bonheur. Pour y arriver, il faut ne garder que les jolies choses et effacer toutes les erreurs, toutes les larmes écrites sur le tableau noir de notre vie.
Tu n’es pas heureux ? J’en suis triste mais ce n’est pas mon problème. Tu dois mettre du tien pour forger ton avenir et accepter le mien, mon bonheur à moi comme une petite lumière qui brille. Donc ne vous sentez pas coupable de mettre fin à une union, cessez cette culpabilité parce que votre coeur se met soudainement à aimer de nouveau. Ne peignez plus vos tableaux en noir et blanc, mettez plein de jolies couleurs, offrez vous du rêve. Vous avez droit à ce bonheur. C’est lui qui fait avancer, rebondir, exister. Le bonheur est à la portée de tous alors cessez d’avoir pitié de ceux qui ne l’ont pas. Ils ont juste fait contrairement à vous les mauvais choix. Fuyez ces jaloux car ils risquent juste de vous emporter sur leur rivage. Croquez la vie , justement parce qu’elle est difficile mais ce bonheur qui vous remplira, il est un véritable parapluie contre la pluie et les larmes. Ouvrez- le !

 

2 Commentaires à “ S’autoriser le droit d’être heureux. ” »

  1. laurence COLIN dit :

    si joliment plaidé!!!! merci !! tu as bien raison . Le bonheur est un contrepouvoir absolu !!!!

  2. Etienne Renaudon dit Tienou dit :

    pourtant on prétend bien que le bonheur est contagieux. Non ?

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