( 3 juillet, 2016 )
À l’approche des vacances, nous sommes nombreux à déserter les réseaux sociaux. Pourquoi ? Tout d’abord, chacun a ses raisons de publier sur ces sites. Je ne peux donc répondre qu’en mon nom et non en celui des autres personnes. Je suis une fidèle de ces réseaux afin de faire connaitre mes romans, de pouvoir échanger avec des auteurs d’un style different, d’éditions autres, de découvrir aussi à travers des groupes de blogueuses les nouveautés littéraires. On ne me trouvera pas sur ces réseaux avec ma casquette d’enseignante. Les vacances sont pour moi une nécessité, même si j’ai vécu une merveilleuse année mon corps est fatigué. Mes livres se vendent sans mon aide grâce aux chroniqueuses qui me suivent et que je remercie, grâce aux retours réguliers. Depuis quelques semaines, je me suis également mis en mode veilleuse sur d’autres sites comme Linkedin, agacée par une profusion de profils ou de membres cachés. Seuls mes contacts sur ce site pourront accéder à mes articles durant l’été.
Seul ce blog restera mon havre de paix parce que je sais que les gens que ma plume intéresse s’y promènent. Les parasites ne sont pas intéressés par ma philosophie, certainement à l’encontre de la leur, et c’est une excellente nouvelle !
Amis lecteurs, amis auteurs, passons tous un super été ! Parce que nous le valons bien.
( 2 juillet, 2016 )
Bientôt trois ans que je surfe sur les vagues de cet univers bien particulier qu’est le monde de l’édition. J’ai plongé dans cette marmite à un moment où j’avais besoin de me raccrocher à des branches. Des mauvaises langues avaient tenté de me faire douter de moi, de me noyer en appuyant bien sur ma tête, j’ai bu la tasse, me suis étouffée. Publier m’a sauvée. J’ai rencontré des lecteurs, des auteurs formidables que je remercie une fois encore car on ne dit jamais assez merci. Je sais que ma verve dérange ne voulant pas être reconnue comme un écrivain et pourtant ayant un large public. Je suis un parasite ? Ce n’est guère nouveau, ce furent des mots aussi violents qui m’ont plongée dans Hashimoto. Aujourd’hui, ils me me touchent plus mais vu la peur de certains après l’annonce des Confidences de Carla pour la rentrée littéraire, je savourerai avec joie ma pause estivale en fuyant les réseaux sociaux, sauf pour les intimes. Je ne sais même plus si je suis saturée des profils bidons, des petits malins qui pensent régler leur compte parce que mon éditrice n’a pas choisi leur roman, des personnes qui ont peur que je fasse de l’ombre à leur chouchou autoédité. Le monde de l’édition est un vrai nid de crabes où on croise les pires personnalités sous des sourires plein de miel. Nul ne peut plus m’atteindre. Je nage sans bouée dans le monde de l’enseignement qui est bien pire et rien ne m’a fait perdre mon optimisme et mon sourire. « Les confidences de Carla »semble poser souci à de nombreuses personnes. Est-ce son thème ? La vision d’une guerre future ? Ou cet amour que cherche inexorablement ma Carla ?
Que personne ne s’inquiète, je suis une gribouilleuse du dimanche et ne suis pas là pour faire de l’ombre aux futurs best-sellers. J’écris juste pour le plaisir mais je n’ai nullement la grosse tête. À quelques jours des vacances, je peux annoncer que je laisserai mon travail sereinement pour noircir quelques chapitres de mon prochain polar.
Alors, chroniqueuses inconnues, langues de vipère ou ennemis fantômes ayez le courage de venir me parler en face ou passez votre route. Mes livres se vendent et alors ? Cela vous dérange ? Vous ne les avez même pas lus ! Vous pensez que je n’ai pas ma place dans ce milieu ? Je ne la cherche pas non plus. J’aime tellement les gens vrais, que je ne m’entoure que de personnes de confiance. Et sinon sachez que je reçois au moins une fois par mois une proposition de contrat pour d’autres éditions mais je n’ai nul désir pour l’instant de me mettre des chaînes aux chevilles. Je suis libre de mes choix, de ma vie et de mes mots.
Je suis, je reste juste une auteure de l’ombre.
( 1 juillet, 2016 )
Les fins d’année sont toujours emplies d’émotion, des adieux à mots couverts, des petits mots laissés par pudeur discrètement. Hier, j’ai eu ce magnifique cadeau d’une de mes élèves, un dessin poignant sur la maladie d’Hashimoto. Touchée je fus autant par le thème du dessin que par le petit mot que je garderai avec tendresse. Maladie incomprise des collègues, des médecins mais comprise par des enfants de dix ans. Je me sens légère … Tout n’est pas perdu ! Il y a un vrai espoir pour demain … Merci Iris