( 31 août, 2016 )
L’espoir, c’est cette petite plume qui vient régulièrement nous titiller afin de nous emporter sur son radeau magique, un des sentiments les plus puissants avec l’amour basé sur la confiance. L’espoir, c’est « un possible », « un peut-être », » un demain ». Il nous pousse vers quelque chose que nous ne possédons pas, que nous n’avons pas, mais il faut bien l’avouer que nous rêvons d’avoir. Les sociétés, les relations où l’espoir a disparu sont vouées à une disparition certaine. J’ai tendance à penser que l’espoir est ce qui transcende le temps, qui le rend moins lourd à porter, la clé de toute pensée positive, le rêve qui en fait sa réalité. Peut-on vivre heureux sans espoir ? Je ne pense pas. On le voit bien lorsque la réalité reprend ses droits et que ce petit nuage d’espoir, dont nous rêvions depuis des mois voire des années, s’effondre, c’est notre univers qui s’écroule. On se sent alors vide, sans âme, jusqu’au prochain nuage qui passera ….
L’espoir, ce sont ces pages qui restent à écrire, ces rêves à réaliser, ces portes qui se ferment pour en ouvrir d’autres, ces mains que l’on tend, ces sourires que l’on rend …
Aujourd’hui, ce sera cette pré-rentrée qui s’ouvre sur une nouvelle année scolaire.
Alors à tous mes contacts, mes lecteurs enseignants, je vous souhaite à tous une bonne rentrée scolaire et que cette petite plume vous accompagne.
Au passage, n’hésitez pas à vous détendre avec les Confidences de Carla
http://livre.fnac.com/a10025876/Sylvie-Grignon-Les-confidences-de-Carla
( 30 août, 2016 )
Qui n’a pas eu vent d’un secret de famille, ces petits secrets bien gardés, bien cachés qui se chuchotent entre deux portes. Cela peut aller de la vie dépravée du papy, des opinions politiques de l’ancêtre, des mensonges du père de famille et j’en passe. Je me suis toujours interrogée sur ces mensonges que l’on cache. Le fait-on par plaisir ou par obligation ? Vu que je suis convaincue que nous sommes responsables de nos choix, ces secrets rentrent en contradiction avec mon ressenti. Un secret, c’est quelque chose que l’on cache parce que l’on ne veut pas que cela se sache mais cela ne veut pas dire que l’on en a honte, cela peut juste signifier que l’on veut protéger ce secret. Un secret ne peut faire de mal s’il reste secret, c’est lorsqu’il explose au grand jour qu’il créé un ras de marée. Découvrir un secret de famille, c’est plonger sans bouée dans l’intime, cet endroit qui ne nous appartient pas, et cette découverte peut s’avérer douloureuse. S’apercevoir que nos grand-parents dont nous prenions le couple pour modèle n’étaient pas heureux, découvrir le secret sur une adoption, sur un viol subi dans l’enfance.
Beaucoup de secrets sont gentils comme un amour naissant, une liaison de jeunesse et ne servent qu’à préserver les enfants ou le couple, d’autres sont nocifs et peuvent détruire des générations futures tel les incestes dont on préfère fermer les yeux plutôt que de les révéler.
Il ne faut pas avoir peur de dire la vérité aux enfants, ils sont capables de tout comprendre. Il est moins traumatisant pour eux d’apprendre par leur père lui pourquoi il trompe leur mère que de surprendre papa le pantalon aux chevilles avec la nounou.
Faut-il préserver les secrets de famille ? Peut-être juste parce que cela fait de bien jolies histoires à raconter pour les générations à venir surtout si ce sont des secrets romantiques, de beaux romans que l’on va embellir, mais surtout un petit secret n’appartient qu’à soi et et puis, il faut bien l’avouer, un jardin secret peut être bénéfique, bon pour le moral, pour le couple, mais il faut surtout juste veiller à le protéger des rafales.
( 29 août, 2016 )
Qu’on me donne l’envie !
L’envie d’avoir envie !
Qu’on rallume ma vie » ( Hallyday, paroles de JJG)
J’aime beaucoup ces paroles qui résonnent bien en cette période de rentrée où la majorité des français vont reprendre le chemin du travail. L’envie, c’est une émotion que l’on ne maitrise pas vraiment et qui peut subitement disparaitre sans raison. L’envie d’écrire en est l’exemple. Tout écrivain a un jour fait face à cette impossibilité de poser des mots sur une feuille durant une heure ou certains des années, l’envie de vivre en est une autre. J’ai croisé des personnes « vides d’envie », pourtant ayant tout ce dont elles avaient besoin, une vie heureuse, de l’argent, mais pas d’envie, plus de désir au final. L’envie, c’est comme le reste, cela se cultive. Il faut labourer, préparer le terrain puis planter les graines doucement et arroser régulièrement. Le manque d’envie vient souvent de la vision que l’on se fait des choses. Je n’ai pas envie d’aller travailler parce qu’au final, je n’ai encore envie de dormir, je suis fatiguée ou j’ai besoin d’être seule aujourd’hui. N’est-ce pas une façon de me plaindre, fléau de notre société qui n’arrive pas à positiver. Avoir envie, cela se fabrique, cela se mérite. Comme l’écrit JJG, il faut allumer sa vie mais pas en attendant que d’autres le fassent, en se bougeant, en se secouant et en cessant de se plaindre. On est seul arbitre de nos vies et de nos choix. Je fais donc le choix d’avoir envie et d’en être heureuse. Et vous ?
( 28 août, 2016 )
« Les différentes étapes du deuil ne sont qu’une théorie. Parfois, tout se fait à l’envers. On ne sait pas pourquoi, mais c’est toujours lorsque l’on pense aller bien, que l’on croit que c’est enfin terminé, que la vie nous expose en plein visage. On devrait pourtant être toujours prêt à l’impensable et pourtant, lorsque le choc arrive, on s’effondre. C’est ce qui m’est arrivé lorsque j’ai reçu cette fameuse lettre. Je ne m’y attendais pas. »
Entrait des Confidences de Carla
Pas encore commandé ? N’hésitez plus
Fnac , Amazone et site de l’éditeut
( 27 août, 2016 )
Magnifique coup de coeur, livre bouleversant. Comme j’aurai aimé l’écrire !
- »Vous souffrez probablement d’une forme de routinite aiguë. – Une quoi ? – Une routinite aiguë. C’est une affection de l’âme qui touche de plus en plus de gens dans le monde, surtout en Occident. Les symptômes sont presque toujours les mêmes : baisse de motivation, morosité chronique, perte de repères et de sens, difficulté à être heureux malgré une opulence de biens matériels, désenchantement, lassitude… – Mais… Comment vous savez tout ça ? – Je suis routinologue. – Routino-quoi ? »
Cet ouvrage est bien plus qu’un simple livre, c’est un vrai parcours de développement personnel, un guide pour trouver des moyens de vivre plus sereinement. J’aime particulièrement l’idée que rien ne peut se mettre en travers de nos rêves si nous mettons tout en oeuvre pour réussir. Cette idée d’un guide, un routinologue, que l’on pourrait croiser au hasard de nos routes, j’adore et j’en viens même à me demander si au final, n’en ai-je pas déjà croisés pour en arriver où je suis ?
À ceux qui vous diront que c’est niais, ne les écoutez pas. Il faut être prêt pour ce genre de livre à entendre les mots qui ne sont pas dit. Car honnêtement, qui n’aurait pas envie de casser la routine, d’effacer et de repartir là où mènent nos rêves.
Quant à la fin, chut … Fabuleuse.
( 26 août, 2016 )
À Valou
Nous avons toutes, nous les femmes, rencontré un jour une personne qui nous a fait nous sentir, toutes petites, insignifiantes. Ces types au QI hors norme ou au parcours professionnel surdimensionné qui nous plongea dans une violente réalité, notre insignifiance, ces différences qui détruisent tout. Ce sera celui qui ne supportera pas de s’engager parce que sa conquête est au chômage, cet autre qui ne nous jugera que sur notre apparence, trop maigre, trop grosse, trop bavarde, trop autoritaire, ce dernier qui nous écoutera avec mépris discuter tout en nous cataloguant pathologique car trop timide, trop libérée ou trop émotive.
Je reçois régulièrement des messages de femmes brisées par juste quelques mots, plus violents qu’un coup de poignard, des mots qui font mal, qui laissent des traces indélébiles pouvant conduire à des comportements névrotiques voire suicidaires. J’ai une pensée en ce jour pour mon amie Valou décédée à cause d’un pervers narcissique.
Je méprise ces hommes qui considèrent les femmes pour des faire-valoir voire comme des Kleenex sans se soucier des blessures à l’âme qu’ils provoquent. N’étant pas rancunière, je ne leur souhaiterais pas comme certaines d’entre vous, tout le malheur du monde, juste qu’à un moment ils puissent prendre simplement conscience du mal qu’ils ont fait, juste eux avec eux, afin qu’ils ne se précipitent pas pour recommencer avec une autre proie plus fragile.
Valou, tu resteras à jamais dans mon coeur même si tu es partie depuis deux ans.
Tu as juste lâché un jour le gouvernail, fatiguée d’être toujours rabaissée, toujours mal aimée, ne croyant plus en toi, toi qui étais pourtant une bien jolie flamme, juste trop vacillante, juste trop amoureuse, juste faisant les mauvais choix
( 25 août, 2016 )
Une fois n’est pas coutume, j’arrête un peu de philosopher, parce qu’au final, c’est un peu prise de tête et puis, vivre c’est bien mieux ! Bref, vu que je ne suis pas limitée juste à la lecture ou l’écriture, je vais vous parler d’une série tv.
L’été n’est pas la période propice aux séries, c’est pour cette raison que l’on part la recherche de celles que l’on aurait ratées ou zapées dans le passé. Ce fut le cas pour cette première série ( alors qu’elle vient de terminer, je crois, sa saison 8) « Docteur House »
Nul ne saurait me dire pourquoi je ne découvre que seulement maintenant cette série mais le hasard n’existe pas et j’avoue que je me régale. Un vrai moment à savourer.
Le Dr Greg House est un médecin revêche qui ne fait confiance à personne, et encore moins à ses patients. Irrévérencieux et controversé, il n’en serait que plus heureux s’il n’avait pas à parler ses malades seulement il est et reste un excellent praticien et grâce son équipe d’experts, il va s’affronter aux cas médicaux les plus complexes.
Pourquoi j’adore ? Peut-être parce que l’on sort du traditionnel « Grey’s Anatomy » ou « Urgences » où tout le monde est beau, tout le monde est gentil. Peut-être aussi parce que House est un médecin qui se trompe, qui accepte de se tromper, qui sait reconnaître ses erreurs. Parce que l’on découvre des cas rares mais qui peuvent nous arriver. Hugh Laurie est un acteur incroyable qui change des standards habituels. Il est intelligent, adroit, drôle, humain et salaud en même temps. C’est un personnage d’une profondeur rare dans une série. Tous les personnages sont analysés, souvent par le docteur lui-même. Vous ne connaissez pas ? Faites comme moi et repartez de la saison 1, vous ne le regrettez pas.
« On a trois possibilités dans la vie, être bon, s’améliorer ou laisser tomber » ( Docteur House)
( 24 août, 2016 )
Auteurs avec la grosse tête, vous me faîtes sourire …
Longtemps, certainement baignée par la morale de mon enfance, je percevais l’humilité comme une vraie vertu que tout le monde possédait, ce sentiment s’opposant à l’arrogance, le vouloir-être. Adulte, je me suis vite rendue compte qu’il y avait les forts, ceux qui n’en ont rien à faire des autres, et les faibles, ceux qui jonglent avec les sentiments comme l’empathie, l’humilité, la discrétion. Le pouvoir se trouve dans les mains des forts, ces personnes prêtes à tous les vices, tous les coups bas, toutes les calomnies pour écraser les autres. Le monde de l’édition baigne dans ces deux extrêmes où l’on retrouve des auteurs de talent voguant dans l’ombre, d’autres pistonnés tournoyant dans la lumière, des chroniqueurs honnêtes et des lèches bottes, des commentaires sincères et d’autres piquant tel du venin.
Moi, je fais partie des faibles, je connais mes limites en proie au doute ou à la peur ne cherchant ni le pouvoir ni le devant de la scène. J’écris parce que j’aime cela mais je ne cours pas après la gloire, n’en ressentant pas le besoin. J’admire parfois les forts qui eux sont prêts à tout pour réussir même au détriment des autres. Certains m’ont déjà dit être plus heureux que moi. Le pouvoir est-il vraiment le bonheur ?
Il m’arrive, comme à tout le monde, de tomber en illusion et la chute est si douloureuse, que je me dépêche de changer de trottoirs.
On me demande souvent de me définir et j’en suis incapable, je dirais juste une petite chenille qui se prépare tranquillement dans son cocon, sans rien demander à personne. Je ne m’aventure plus sur des sables mouvants, j’ai failli ne pas en sortir. Je ne cherche pas à écraser les autres pour exister, je sais que j’existe pour quelques personnes et cela me suffit.
Mais au fond, suis-je vraiment moins forte que » les forts » parce que je sais restée discrète, en retrait, emphatique ? La vraie force n’est-elle pas plutôt dans cette stabilité tranquille que l’on offre, cette certitude que l’on peut compter sur nous, que l’on saura garder une promesse au chaud très longtemps ? Que l’on ne trahira jamais. quelqu’un à qui l’on tient même pour sauver sa peau ?
Je place l’humilité hors d’un contexte judéo-chrétien, l’instaurant comme une nécessité, une manière de rentrer en relation pour ouvrir une porte essentielle dans ce monde bien difficile, la paix avec les autres, savoir dire pardon, reconnaître ses tords afin de dessiner des jours meilleurs.
( 23 août, 2016 )
Vous voulez gagner un livre ? N’hésitez plus …
Et bonne chance
http://leslecturesduhibou.blogspot.fr/2016/08/concours-rentree-litteraire-editions.html
( 23 août, 2016 )
Qui peut prétendre être un écrivain raté ou qui peut en juger ? Écrire, c’est un acte unique mobilisant tous nos sens, toute notre énergie. Les mots sont un peu comme un ballon de basket que nous lançons dans un panier. Nous voulons qu’ils atteignent leur but, mais souvent ils tombent à côté. J’ai croisé la route d’un écrivain raté, dépressif car son manuscrit ne cessait d’être refusé par les maisons d’édition. N’ayant pas lu le contenu, je me contenterais juste d’extrapoler en disant, plutôt que se considérer comme raté, pourquoi ne pas tout reprendre à zéro. Peut-être le style était-il trop lourd ? Trop mielleux ? L’histoire trop banale ? Souvent, les autobiographies se retrouvent mises au pilori simplement parce qu’elles manquent de travail et de rythme. Je le dis souvent à mes élèves de dix ans, il n’existe pas de mauvais textes si ce dernier est travaillé vraiment, si on a le courage d’effacer, de recommencer jusqu’à la perfection. Ensuite, on ne peut plaire à tout le monde comme dans la vie. Certains n’aiment que les femmes sveltes et intellos, d’autres les dodues rigolotes, et j’en passe. Heureusement, il en faut pour tout le monde ! Les livres, c’est pareil. Cela me semble toujours méchant un lecteur qui pointe un livre du doigt en disant juste qu’il est nul. On peut ne pas avoir aimé mais ce n’est qu’une affaire de goût.
À tous les écrivains ratés, je dirai juste, recommencez, encore et encore et un jour, vous percerez. C’est comme pour toute chose dans la vie. On a le droit de se tromper, nul n’est en mesure de nous le reprocher. L’important est de recommencer et surtout de pardonner aux autres leurs propres erreurs. Si tout le monde fonctionnait ainsi, comme notre avenir serait plus doux.