Ces hommes qui méprisent
À Valou
Nous avons toutes, nous les femmes, rencontré un jour une personne qui nous a fait nous sentir, toutes petites, insignifiantes. Ces types au QI hors norme ou au parcours professionnel surdimensionné qui nous plongea dans une violente réalité, notre insignifiance, ces différences qui détruisent tout. Ce sera celui qui ne supportera pas de s’engager parce que sa conquête est au chômage, cet autre qui ne nous jugera que sur notre apparence, trop maigre, trop grosse, trop bavarde, trop autoritaire, ce dernier qui nous écoutera avec mépris discuter tout en nous cataloguant pathologique car trop timide, trop libérée ou trop émotive.
Je reçois régulièrement des messages de femmes brisées par juste quelques mots, plus violents qu’un coup de poignard, des mots qui font mal, qui laissent des traces indélébiles pouvant conduire à des comportements névrotiques voire suicidaires. J’ai une pensée en ce jour pour mon amie Valou décédée à cause d’un pervers narcissique.
Je méprise ces hommes qui considèrent les femmes pour des faire-valoir voire comme des Kleenex sans se soucier des blessures à l’âme qu’ils provoquent. N’étant pas rancunière, je ne leur souhaiterais pas comme certaines d’entre vous, tout le malheur du monde, juste qu’à un moment ils puissent prendre simplement conscience du mal qu’ils ont fait, juste eux avec eux, afin qu’ils ne se précipitent pas pour recommencer avec une autre proie plus fragile.
Valou, tu resteras à jamais dans mon coeur même si tu es partie depuis deux ans.
Tu as juste lâché un jour le gouvernail, fatiguée d’être toujours rabaissée, toujours mal aimée, ne croyant plus en toi, toi qui étais pourtant une bien jolie flamme, juste trop vacillante, juste trop amoureuse, juste faisant les mauvais choix
Ces hommes qui piétinent, rabaissent, profitent de la faiblesse de l’autre, les enferment dans une cage sachant que l’oiseau ne peut s’envoler….
Plus souvent des lâches quand enfin on les découvre, tapis au fond de leur supériorité, dénués de sentiments, l’autre n’existe pas..
Blessures de l’âme, blessures du corps, sensibilité sans cesse écorchée….
Comment peut-on s’acharner, ne pas voir l’autre….ces moments si douloureux, de solitude aussi, car tout se passe dans l’ombre…
Le QI sans QE il n’y a plus d’âme, la perversité elle existe….aucune bonne raison….ils sont à fuir si on le peut….et croire dans la vie quand on est dans la cage…
Cependant je ne veux pas tout faire porter aux hommes, ce type de personne existe aussi au féminin, dures, autoritaires, manipulatrices qui jouent et cassent….des hommes souffrent aussi de telles femmes….peut-être parlent-ils moins l’image du masculin…..