( 7 septembre, 2016 )

L’énergie que l’on perd

Parce que tout se joue dans la première ligne droite, dans les premiers jours, soit cela passe, soit cela casse et comme je déteste le négativisme, je fais tout pour que cela passe, canalisant toute mon énergie dans les dix premiers jours, oubliant tout ce qui m’entoure pour ne plus faire u’un avec mes objectifs. C’est important dans l’enseignement car des enfants ont vite besoin de repères, mais c’est le cas également pour le lancement d’un roman, comme pour cette rentrée littéraire où j’ai focalisé mon attention et offert tout mon temps durant la dernière quinzaine d’août.
Se donner à fond pour une cause juste n’est jamais négatif.
Dans le domaine de l’imaginaire, tout comme dans celui de la plume, on peut vivre dans l’irréalité, espace précieux où naissent les personnages, autant dans notre monde bien réel, il me semble important de bien garder les pieds sur terre, de mobiliser nos sens, notre énergie pour parfaire l’amorce que sera notre année.
Les limites sont celles du temps qui nous est offert, bien malgré nous, une obligation que l’on ne doit pas négliger afin de ne pas nous prendre pour des surhommes.
Aller trop vite ne sert à rien. N’avez-vous pas constaté le nombre de personnes qui ne cessent de dire  » dépêche-toi » à leur enfant ? Pourquoi ? Pour gagner quelques secondes ? Ces quelques précieux moments volés au temps seront-ils avec certitude des instants de bonheur ?
Cessons de vouloir tout, immédiatement, apprenons à attendre. Le résultat n’en sera que meilleur mais surtout mobilisons toute notre énergie pour atteindre notre but.
Une vraie réalité, les années ne se ressemblent pas et cette rentrée s’avère très difficile !

2 Commentaires à “ L’énergie que l’on perd ” »

  1. Dominique dit :

    L’énergie cadeau inestimable que l’on gaspille souvent dans les brumes de l’âme en voulant changer le monde, les autres ou en ne prenant pas le temps de respirer….
    Apprendre à la gérer, apprendre à attendre, il faut du temps pour tout, apprendre ses limites…
    Elle m’ a souvent fait défaut, mon corps refusait de m’en donner…..et depuis qu’Hashimoto est là….
    Mais étrangement elle ne m’a jamais lâché pour ce qui était important, elle était seulement plus faible…on va au bout de ce que l’on a entrepris si elle est encore là c’est que c’est le chemin….
    Ménageons là, protégeons là, aimons nous quitte à se retrouver seul, les vrais amis sont peu nombreux et ils parlent notre langue….comme vous le dîtes nous ne sommes pas des surhommes…..elle, elle est vitale…

  2. Tienou dit :

    A tout être qui se respecte il n’y a jamais dans « le fait » que le meilleur de ce que l’on peut faire…. sinon on aurait fait autrement.
    Alors l’énergie dépensée? Elle n’est pas vraiment perdue : elle pose les jalons de ce qu’on réussira demain ^_^

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