La déception
Sentiment à la fois fugace pouvant induire d’autres émotions comme la frustration, la désillusion voire l’apathie. Nous sommes pourtant totalement responsables de nos déceptions pour avoir mis trop d’espoir, trop de confiance dans un projet ou une personne qui nous laisse ce goût amer dans la bouche. L’homme, par définition, est pressé, il va donc vouloir tout, immédiatement et cette attente va le conduire à une amertume qu’il aurait pu éviter en ne misant pas tout sur ce que
lui voulait, lui seul, mais sur ce que voulait l’autre.
Plus on est sentimental et plus on connaît ce sentiment cruel qu’est la déception.
Pour un geste, un signe (que l’on a peut-être au final interprété), on va plonger dans des bains d’espoir sans fin jusqu’au moment où on réalise que l’on s’est bel et bien planté. J’ai tendance à comparer la déception au choc lié à un deuil à une plus faible échelle, celui de nos illusions. Et contrairement à un décès, là, nous sommes coupables d’y avoir cru. Ce n’est pas une raison pour refouler cette peine. Il faut laisser les larmes couler, il faut faire jaillir cette frustration qui s’enfonce, il faut l’accepter pour ensuite s’en débarrasser. Bien sûr, ce n’est pas la fin du monde, mais au moment T, c’est une souffrance que seul celui qui la vit peut l’expliquer. Certaines personnes vous diront qu’il est préférable de ne pas s’attacher, de ne pas faire de projets, de renoncer aux défis afin de ne pas subir une déception. Je ne suis pas de cet avis. Vivre, c’est essayer, c’est tenter l’impossible, c’est marcher sur des braises.
Vivre, c’est tenter tout simplement, reprendre contact même si c’est voué à l’échec, se donner à fond dans une formation difficile, croire que rien n’est impossible. La vie est ce que l’on en fait. Parfois une porte va se claquer, mais deux nouvelles vont s’ouvrir. Cela ne vaut-il pas cette petite déception à laquelle nous nous accrochons ?
l’âpreté de la déception nous montre combien était magnifique l’espoir. Mais l’espoir n’est pas un leurre. Ne pas avoir l’escompté est un acte ordinaire de la vie; cela arrive. C’est pour cela qu’il faut vivre ses espoirs, ils sont la meilleure part de ce qui est en nous. Car la déception ne vient pas tant du monde extérieur à notre vie que de cette part faillible de nous-mêmes
Ne pas faire aux autres ce que l’on aimerait pas que l’on nous fasse….cette petite phrase m’a toujours accompagné
Alors oui déception, pleurs, mélancolie…
L’enfermement…
On ne peut pas changer ce que l’on est au fond de soi juste tempéré…
Ne pas s’enfermer mais ne pas étre impulsive.. les déceptions font trop mal…méme si on croit dominer…..on souffle juste un peu mieux dessus…
Alors oui s’ouvrir mais choisir, prendre le temps….chacun va vers ce qui est en lui, libre, il est ce qu’il est.. je sais que pour moi j’ai un monde un peu hors monde mais j’espére toujours le trouver…je n’aime pas le superficiel et je ne peux pas certaines chose
Quand aux projets c’est différent ils font vivre….
Et merci pour ces pages ouvertes…