Nos chances de bonheur
Chacun de nous vit consciemment ou non pour une aspiration, la recherche du bonheur. Cela devrait être facile à atteindre et pourtant, le bonheur fuit et nous échappe souvent lorsque l’on s’en approche trop près. Pour certains, le bonheur est un sentiment positif qui nous procure un bien-être, une plénitude, une sécurité. Le bonheur est aussi un argument de ventes. Depuis quelques années, les cahiers de bien-être, les livres de citations, de conseils foisonnent, à se demander si on ne prend pas l’homme pour un imbécile incapable de penser par lui-même. Travailler sur la recherche du bonheur ne eut être négatif et permet de se projeter dans la pensée positive. Je regrette de ne pas avoir eu l’idée d’écrire un livre sur ce thème, la plupart atteignant les cinq cents mille exemplaires.
Qu’est-ce que le bonheur au fond ? Celui que l’on se choisit, celui dont on rêve, celui que l’on se dessine ? Le bonheur est cette toile que l’on se dessine, qui vient des fonds de nos tripes, qui menace d’exploser. Le bonheur ne tombe pas du ciel, c’est pour cette raison que certaines personnes seront toujours malheureux alors que d’autres donneront toujours un semblant de bonheur, tout comme tout faire pour être heureux.
Au final, le bonheur c’est vivre sans avoir cette boule d’angoisse à l’estomac, c’est accepter de ne pas être parfait, de ne pas être telle que l’on nous voit, mais telle que l’on est au fond de soi, c’est prendre conscience que l’on ne peut refaire le monde, que même si on est gentil, dévoué, les autres s’en moquent, c’est surtout ne pas se raccrocher à des illusions, à des espoirs passés, à des actes manqués, à des bouteilles à la mer lancées. Le bonheur, c’est parfois juste gratter l’allumette la première avant d’être consumée et savoir faire les bons choix et dire stop à temps.
La quête du bonheur… sujet récurant s’il en est !
Je ne considère pas le bonheur lié à l’événementiel, pas plus qu’à une condition de vie.
Je rejoins le bonheur chaque fois que j’arrive à me fondre dans les choses, surtout leur petitesse, cette part infime que certains attribuent au divin… je l’accorde au bonheur