L’addiction aux livres
Quel cauchemar pour ma carte bancaire cette addiction aux livres que je traine depuis l’âge de dix ans. J’ai aimé lire bien avant d’aimer titiller la plume. Petite, je lisais avec voracité les « Alice », « Le Cluc des Cinq », « Fantomette », toutes ces aventures saupoudrées d’un zeste de mystère. L’année de mon bac français, j’ai découvert les grands écrivains, de Kafka à Zola, Sartre, Vian, en passant pour le monde de la poésie avec Beaudelaire ou Aragon. L’année suivante, ce fut un plongeon dans les grands philosophes Kant, Spinoza, et j’en passe. Depuis, je suis une dévoreuse de livres, une consommatrice pathologique au regard de ceux qui ne lisent pas. À ceux qui clament, jamais sans mon portable, moi je dis juste, jamais sans un bon livre !
Depuis que j’ai ma liseuse Kobo, j’avoue avoir un stock important à lire, mais je continue à craquer pour les dernières nouveautés, en particulier les thrillers même si un bon roman me change les idées. Depuis que je publie mes romans, je suis devenue plus exigeante, n’arrivant plus à me captiver pour un livre sans saveur. J’ai besoin de sentir les mots qui vibrent, une émotion vraie. Seulement, je continue ma course après le livre qui va me mettre en transe, qui va m’apporter ce petit plus, et résultat des courses, ma PAL est pleine à craquer, et je n’aurais jamais assez des années qui me restent pour tout lire ! C’est une frustration … Le pire, plus nombreux sont les livres publiés chaque année, et plus grande sera l’envie. Je file vite aller commencer à la combler, car là au final, je suis en grain de perdre un temps précieux à vous parler. Un petit chapitre avant de partir
Sans être un lecteur addictif (quoi que ! je lis beaucoup e d documents….) je te suis complètement. Trouver les articulations de mots entre eux en Or, savamment orchestrés, fondre sous leur pouvoir.
On a les idéaux qu’on peut ma bonne dame