La sagesse
La sagesse vient avec l’âge, c’est ce que l’on m’a toujours dit, tout comme c’est l’élément qui apporte le bonheur, le vrai. Alors, je m’interroge, souvent, que veut dire le mot « sage » ? Est-ce le fait de se ranger dans le moule, d’obéir à l’autorité, de courber l’échine, de dire « oui » à tout ?
Lorsque j’avais dix-huit ans, en bac philo, je me souviens que mon prof ne cessait de dire qu’être philosophe, c’est être amoureux de la sagesse.
Suis-je philosophe ? Je pense surtout que je suis une artiste avec mon grain de folie, de celles qui visent la lune sans la toucher, qui surfent sur les nuages, qui s’approchent du soleil sans peur de se brûler.
La sagesse, la vraie, je ne la connais pas. Elle m’ennuie. J’aime danser en équilibre sur le fil de la vie, assumer mes idées, mes envies, mes désirs.
Je revendique ma sagesse, le droit de vivre d’espoir même si le concept même de la sagesse implique de s’éloigner de l’illusion, de vivre pleinement le présent à fond.
« La sagesse consiste à ne plus vouloir transformer les gens en ce qu’ils ne sont pas, mais à accepter ce qu’ils sont et à comprendre leur expérience de vie. » Fun Chang
Cette citation est peut-être certainement la clé de la vraie sagesse. Rester « soi », sans porter de masque, et surtout accepter l’autre avec ses failles, ses différences, ses cassures, ses blessures et apprendre, toujours apprendre de leurs expériences.
Au final, peut-être que je commence, enfin, à être un tout petit peu sage ? Et vous ?
Je n’en doute pas un seul instant
Fun Chang aborde la sagesse comme il me semble qu’on doive la concevoir…. Mais ne l’ayant pas, pas encore, pas assez, je cherche à cultiver. Ou plutôt, qu’elle me cultive.
Mais tu sais, nous aurons toujours avantage à chercher à apprendre les autres et garder en respect les rafales d’évènements, histoire de faire un peu le tri à l’écart.
Ne soyons pas sage au sens populaire du terme, on n’y gagne rien, on s’y perd même souvent en y laisser trop de soi-même