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( 31 décembre, 2016 )

Je vous souhaite …

Qu’il est doux de souhaiter à ceux que nous aimons ou que nous avons aimé les voeux les plus doux, ceux qui réchauffent le coeur, ceux qui font du bien à l’âme. Peu importe si ces souhaits ont une chance de se réaliser, mais les recevoir simplement, parce qu’ils furent pensés, dits, reste le plus important.

Alors, même si ce sont des voeux vieux de plusieurs années, je reprends une fois de plus ceux du grand Jacques, parce que ces mots résonnent en moi, parce que je vous les dédie à vous, à toi, à tous ceux qui ont compté dans ma vie.

« « Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir.
Et l’envie furieuse d’en réaliser queques-uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,
et d’oublier ce qu’il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil,
et des rires d’enfants.
Je vous souhaite de respecter les différences des autres parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir
Je vous souhaite de résister à l’enlisement,
à l’indifférence
et aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour,
car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux,
car le bonheur est notre destin véritable. »

Je rappelle que ces voeux de Brel furent entendus pour la première fois sur Europe le 1er Janvier 1968 , hier quoi …

Bonne année 2017 et surtout n’oubliez pas qu’exister, c’est toujours aller plus loin, c’est survivre à des choix impossibles.

( 31 décembre, 2016 )

L’overdose d’informations tue l’information

À la veille de la nouvelle année, ne serait-il pas souhaitable de ralentir le flux d’informations qui use ? Que ce soit dans la course à la présidentielle où « des nullissimes » en politique se perdent dans des programmes pour le moins similaires voire déjà trop vus, dans des publicités à outrance d’objets high tech dont on ne comprend pas toujours la véritable utilité, dans des images de massacres et de violence. Ne serait-il temps de tout simplement dire Stop à cette overdose médiatique. Le monde se perd sous une avalanche d’informations que nous tentons d’emmagasiner avec difficulté. Que reste-t-il en fin de journée ? Un dessin caricaturé, flou, partialement dessiné que notre mémoire a volontairement égratigné.
Il en va de même concernant la publicité à outrance sur les réseaux sociaux d’auteurs ou d’éditeurs placardant les dernières parutions jusqu’à l’indigestion, les commentaires véhiculés par de bonnes âmes avec de louables intentions, mais qui nous font tourner le dos et certainement rater une bonne lecture, car nul n’est dupe ! Un bon livre e peut faire l’unanimité. Tout comme dans la vie nous sommes attirés par certaines personnes, nous serons plus en phase avec certains styles littéraires.
Société saturée de bruits, de cris, de mots placardés, résonnant de discours interminables, d’images chocs.
Et notre sérénité ? Notre droit à réfléchir ? Notre droit à la paix ? Pouvons-nous encore trouver le temps de nous poser ? Les réseaux dégoulinant de nouveautés, d’informations variées nous incitent à ne jamais débrancher, à rester connecter comme si notre vie en dépendait. Il faut impérativement s’autoriser à s’éloigner.
Certaines personnes ne vivent plus que par procuration, s’imaginant un monde qui n’existe pas vraiment, renonçant au présent pour anticiper un éventuel avenir qui n’a aucune certitude de se réaliser.
Sans revenir cent ans en arrière, ne devrions-nous pas un peu limiter ce flux incessant ? Couper le lien pour un temps ? Imposer une pause avant que jeunesse n’explose ?
Vivre, simplement vivre … Prendre le temps de nouer de vrais contacts, de caresser des visages, d’aimer vraiment et non rapidement, d’être nous et non juste une information qui passe sans s’arrêter.
Bon réveillon de St Sylvestre à tous … Et une fois encore, pari tenu ! Pas un jour sans une ligne … On continue ???

( 31 décembre, 2016 )

Criminal Loft

Une fois n’est pas coutume, un coup de coeur sur les conseils d’Anne-Ju.
L’histoire
Sanatorium de Waverly Hills. Six hommes et deux femmes, reconnus coupables par la justice américaine et enfermés dans le couloir de la mort. Huit candidats sélectionnés pour participer au reality show le plus brûlant qui ait jamais existé. Chacun d’eux devra vous convaincre qu’il mérite de vivre.

Voilà une perle de l’autoédition, un petit bijou, car ce roman fut autoédité avant de trouver un éditeur. Que l’on ne me dise plus qu’il n’y a que les grands éditeurs qui sont capables de trouver des livres qui nous font vibrer. Pour une fan de polar, ce roman est un délice, avec une intrigue qui va en crescendo jusqu’au bout. Cet ouvrage ferait un excellent film, et pose le problème, une fois de plus de la télé réalité, de ses abus, de ses manipulations. Que le choix se soit porté sur des condamnés à l’injection létale n’apporte pas l’ouverture d’un débat sur la peine de mort, pour moi tout du moins. J’ai hâte de découvrir son prochain roman Majestic Murder qui sort mi-Janvier.

 

( 30 décembre, 2016 )

Le bilan de 2016

Sur le seuil de 2016, chacun y va de ses mots, de son bilan, de ses espoirs. Détestant me fondre dans un moule, je préfère la réalité, qu’est-ce qu’une année dans une vie ? La mienne fut bonne, sans trop de déchirures, et je trouve bien plus important de poser un rapide regard sur le long parcours se cachant derrière cette porte.
Beaucoup de lecteurs m’identifient régulièrement à mes personnages de roman ce qui me fait sourire. Quelle femme exceptionnelle serais-je avec un tel vécu ! Je ne suis pourtant qu’une personne très ordinaire avec juste une plume qui aime distiller un peu de magie, une grande rêveuse, une amoureuse passionnée de la vie, des autres, une idéaliste. Longtemps, j’ai vécu dans une bulle féérique où les danses macabres de certains me laissaient indifférentes, et puis, un jour, il y a plus de trois ans, j’ai croisé madame la Haine. Je n’étais pas prête à la rencontrer, je n’ai pas su lui faire face, l’ai laissée cracher son venin. Je me suis accrochée juste aux mots qui m’ont sauvée. J’aurais voulu l’affronter, je sais que madame la Vérité aurait été à mes côtés, mais madame la Peur s’est mise en travers, m’empêchant d’avancer. J’ai pris une grosse claque invitant ainsi dans ma vie madame Hashimoto, venue sournoisement, sans s’annoncer, s’installant bien au chaud, et refusant de me quitter. J’ai cru que je n’aurais jamais plus la force d’affronter la vie, je me trompais. Madame Courage est apparue et m’a botté les fesses. Je me suis remise debout, malgré les aléas de cette maladie. C’est alors qu’au travers de ces deux dernières années, j’ai croisé des visages nouveaux plein de douceur, des mains qui me remerciaient, des lecteurs qui me félicitaient. Madame Espoir m’a souri, elle avait réussi son pari. Madame la Haine était écrasée. J’ai pris mon plus joli pinceau pour barbouiller un tableau. Je t’ai dessiné. J’ai pardonné.
Il faut du temps pour recommencer, pour se retrouver. Grâce à mes lecteurs, mes amis, ceux qui m’entourent, j’y suis arrivée. J’ai perdu ma naïveté, et si madame Haine se représente un jour sous d’autres visages, je saurais lui faire face. Sans le savoir, elle m’a finalement beaucoup apporté en tentant de me faire tomber. Elle n’a pu effacer le silence des mots, ces bulles de bonheur que nul ne pourra jamais m’enlever.
Je ne suis qu’une petite plume ordinaire que vous pourrez croiser au seuil de cette nouvelle année accompagnée de madame Bonheur. Venez prendre un café avec nous en 2017, tout comme moi, vous l’adorerez.
La vie est ce que l’on en fait. On peut tomber bas, très bas, mais il y a toujours quelqu’un pour vous rattraper. Il suffit de bien regarder, d’accepter les sourires, de créer autour de vous une bulle où mesdames Haine et Jalousie ne seront pas invitées.
Et puis, tout là bas, si vous regardez bien, si vous arrivez à lire ces mots effacés, il y a toi, vous, la vie …
Nous sommes tous les architectes de notre vie, alors sautons à pieds joints dans une nouvelle année, car le présent nous attend et il sera merveilleux, si vous le voulez .

( 30 décembre, 2016 )

Flash sur la nouvelle série : OA

Une fois n’est pas coutume, vacances obligent, je m’arrête sur une série particulière vu sur Netflix, OA.
Qu’en dire ?
C’est l’histoire de Prairie Johnson qui réapparaît après sept ans d’absence. Elle avait disparu subitement, aveugle et à son retour, elle ne l’est plus. Qu’a-t-il bien pu lui arriver ? C’est ce que vont tâcher de découvrir son entourage, la science et même le FBI.
Dès le départ, on sent que quelque chose est en train de se passer qui ne ressemble pas aux séries habituelles. Nous y perdons nos repères habituels. Ceux qui rêvent d’une bonne série polar ou bien romantique, laissez tomber. OA est hors norme, bien plus que cela, différente. Il faut tout de même au moins trois épisodes pour vraiment plonger tellement l’atmosphère est étrange. Le thème est bien traité avec originalité puisqu’il se base sur les expériences de mort imminentes (EMI ou NDE) de façon classique, balisée. La mise en scène est excellente.
Je pense pouvoir dire que cette série, on aime ou on n’aime pas, mais en tous les cas, on ne peut y rester insensible.

 

( 29 décembre, 2016 )

La profusion de chroniques et leur utilité.

Utiles les chroniques des blogs littéraires, me demandez-vous ? Très utile dirais-je pour une fan de lecture comme moi. Il sort tant de livres que ce soit ceux dont l’auteur est archi connu, les nouveautés dans les éditions classiques, alternatives ou autoédités, que l’on ne sait plus lesquels choisir. Et quand les statistiques nous disent que la moyenne de livres lus par les français se chiffre à deux par an, on se dit, .vive les chroniques.
Accro aux livres, je me heurte souvent au problème du temps, je l’avoue, qui m’empêche de consulter tous les blogs littéraires. Je suis abonnée à mes premiers coups de coeurs, le blog de Anne-Ju, la chaine de Séverine, plus récemment le blog de Denis, où je découvre des styles différents.
Résultat, j’ai lu en 2016 en moyenne chaque mois plus de dix livres dont au moins un proposé par chacun de ces blogueurs, que je recommande car leurs critiques ne sont pas comme beaucoup de la pommade et surtout je n’ai jamais été déçue. N’hésitez pas à jeter un regard à ces excellents blogs, et surtout, ne jamais cesser de lire.

https://lesmotordusdanneju.com/2016/12/24/ludo-and-cie-fetent-noel/

https://m.youtube.com/c/IlestBienCeLivre

http://leslecturesduhibou.blogspot.fr/2016/12/des-livres-mettre-sous-le-sapin-noel.html

( 28 décembre, 2016 )

Une porte se ferme, une autre s’ouvre.

Changer d’année fait toujours couler beaucoup d’encre, pourtant ce n’est qu’un seuil, un paillasson sur lequel on va stopper quelques instants, juste pour prendre conscience de ce temps qui passe si vite, trop vite.
Ce livre que nous avons commencé à écrire depuis le jour de notre naissance, celui où sont gravés nos petits bonheurs, nos gros malheurs, ne sont plus que des traces, indélébiles, mais des traces.
Certaines pages sont restées collées par endroit arrêtant ainsi des histoires qui avaient pourtant bien commencé, des déclarations écrites avec une gomme usagée, des photos jaunies, parfois déchirées. Pourquoi sur le seuil de cette porte pensons-nous surtout à ces pages collées ? Pourquoi avons-nous ce sentiment d’inachevé, cette envie subite de les séparer, d’inscrire entre les lignes de ces pages collées les mots qui ont manqué ?
Est-ce parce que nous voulons franchir le seuil de cette nouvelle année le coeur léger, l’esprit libre, avec simplement un profond désir d’aimer encore, d’aimer toujours, de caresser des rêves même impossibles, d’arrêter le temps juste un instant.

Je sais ce que vous vous dites, c’est encore les mots tracés de cette grande romantique, un peu trop hors norme. Peut-être, peut-être pas, cela vous coûte quoi au moins d’essayer ?
Cassez sur ce palier les images figées, les souvenirs tronqués, les sentiments biaisés, prenez un crayon aux couleurs de l’arc-en-ciel et dessinez tout ce que vous désirez, balayez vos tristes regrets ou frustrations, et cochez juste l’option  » vivre », vivre le présent qui doit rester le plus important. Pourquoi continuer de ruminer le passé sans avancer, pourquoi renoncer aux mots effacés ? Préparez-vous à sauter à pieds joints dans 2017, faites fies des énergies négatives annoncées pour cette nouvelle année. Elle ne sera que ce que vous, vous voulez. Vous êtes l’artiste de votre vie et n’oubliez jamais que l’art n’est que le plus beau tableau de l’amour rendu public. Alors peignez …
Bon passage Samedi soir sur le seuil, fermez doucement la porte sans oublier d’attraper au passage les mains, les coeurs, les baisers qui se tendent vers vous, puis avancez vers 2017. Que cette nouvelle année soit lumineuse ! Et vu que je ne bois pas, trinquons avec des milliers de bulles de bonheur en n’oubliant jamais que nous sommes le chef d’orchestre de nos vies, et qu’une fausse note est toujours récupérable ! Cela fait juste de nous des humains …
Bonne et heureuse année 2017 à tous

 

( 27 décembre, 2016 )

Temps dur pour les rêveurs

Triste réalité, le rêve n’a plus sa place dans notre société où tout va trop vite, où le temps semble avoir pris une autre dimension, nous laissant perplexe, sans possibilité de nous poser. Je reste sans voix lorsque j’entends les enfants d’aujourd’hui me dire qu’ils n’ont pas de temps, que la vie passe trop vite. Je me souviens de mes tendres années où j’ai parfois trouvé les journées bien longues, où je pouvais rester allongée sur mon lit à rêvasser, à égrainer le temps. Comment peut-on se construire vraiment sans se poser ? La fuite n’est qu’une illusion. Ce sont les moments de solitude face à nous-mêmes qui nous incitent à réfléchir, à éviter les pièges de la pensée facile.
Nous, les artistes, les écrivains, les poètes, les peintres, nous surfons sur des montagnes de rêves inspirant nos réalisations, crachant ce qui sommeille en nous, le bon comme le mauvais. Ceux qui n’ont pas le temps ou la faculté de s’évader du réel, soit parce qu’ils y sont ancrés, soit parce qu’ils ont choisi un monde tout aussi astreignant, le virtuel, toutes ces personnes ne pourront lâcher-prise, savourer l’instant, et c’est bien triste. Le ministère de l’éducation nationale passe son temps à faire des réformes, à changer les programmes, sans résultat, et si simplement, nous apprenions à la nouvelle génération simplement à prendre le temps de rêver ? En tous cas, rêveuse je suis, rêveuse je resterais … :)

( 26 décembre, 2016 )

Procès d’intention.

Un homme se tient droit, il écoute, condamné par les hommes, condamné par sa conscience. Qu’a-t-il pu faire ? Rien, ou presque rien. Enfin, c’est ce qu’il pense, c’est ce qu’il croit. Nous nous trouvons tous à un moment de notre vie comme cet homme, simplement parce que nous nous sommes un peu trompé sur les autres, sur nous-mêmes. Toute la difficulté de relater ce qui fut, de regarder dans le miroir de l’histoire.
Chacun va visionner sous un autre angle, interprétant selon son propre ressenti, selon ses propres mots, jonglant avec l’innocence ou la naïveté et la certitude de ce qu’il a perçue ou cru percevoir. Trop de procès d’intention pourraient être évités si le monde acceptait d’accepter que le miroir puisse avoir déformé la réalité. Nous ne sommes que de pauvres humains avec nos peurs, nos faiblesses, cette faculté à s’enliser dans nos certitudes, ce refus d’accepter une autre vision que la notre.
Nous passons notre vie à entamer des procès d’intention, à refuser de dire juste  » Je me suis trompé, j’ai regardé sous le mauvais angle, j’ai oublié un détail. »
Comment une société peut-elle évoluer vers une pensée positive collective si nous nous raccrochons toujours à des illusions. Apprenons à regarder le monde autrement, à accepter avec le sourire ces reflets qui nous agacent, ces comportements qui nous révoltent. Tournons le miroir vers le soleil, la lumière nous éblouira et seules les émotions resteront. Peut-on décemment faire un procès d’intention à l’amour ? Au bonheur ? Aux dizaines de petits riens qui font des tout ?

( 25 décembre, 2016 )

Joyeux Noël

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Jamais un jour sans une ligne, c’est une promesse que je me suis faite en ouvrant ce blog il y a 3 ans. Ne pas céder à la paresse ou aux aléas de la vie, donc même en ce jour de Noël, je suis là, pour vous souhaiter à tous une bonne journée, avec une pensée pour ceux qui sont seuls, ceux qui travaillent, ceux qui ont le coeur en friches ou qui sont malades. Croyants ou non, il me semble important de penser que la paix peut régner, que les haines peuvent s’atténuer, que nous pouvons faire de demain un monde plus beau, loin des discours politiques qui vont nous vriller le moral en 2017, loin de la violence. Se dire juste, qu’à une époque, durant des guerres, la trêve de Noël a existé, qu’elle fut, et que nous, pauvres humains pleins de convictions ancrées, nous pouvons tenter de la perpétuer. Il faut juste ranger son orgueil, sa fierté, juste apprendre à faire confiance, juste se dire que demain sera un nouveau jour, celui que nous en ferons, ensemble, vous, toi, moi …
Alors, joyeuses fêtes à tous !

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