À mon père …
Si je pouvais …
Stopper le temps juste pour un bref instant, revenir quelques années en arrière, juste pour te voir une dernière fois.
Si je pouvais animer tes peintures, tes tableaux, donner vie à l’impensable.
Toi, qui fus mais qui n’es plus, toi qui m’as tout appris, l’importance des livres, la beauté de la nature, le plaisir de regarder une fleur, la force de croire en l’énergie qui nous entoure.
Toi l’artiste tortueux, qui m’as légué la folie des mots, le pouvoir de croire en mes rêves.
Ah comme j’aimerais, comme le chante Céline Dion, te revoir, juste un soir, juste une heure, celle qui m’a manquée lorsque tu es parti, en quelques jours, si vite il y a vingt-un ans aujourd’hui, sans prévenir, sans que je puisse me préparer, sans me laisser le temps de te dire tout simplement, Papa, je t’aime !
Aujourd’hui encore, tu sais, tu me manques …
Un tableau de mon père …
Il n’avait pas les mêmes activités, bien sûr, chacun est différent, mais j’ai les mêmes mots en direction du mien.
C’est incroyable comme les disparus qu’on aime reste présents à notre esprit. Certains diraient qu’ils nous hantes. Non ! Je préfère dire qu’ils veillent avec amour sur nous, c’est ce qui rend leur absence si… importante à nos coeurs
J’ai bien reçu ton mail annonçant ton nouveau livre, je le commanderai bientôt, surtout que l’histoire se passe en Bretagne, que j’aime beaucoup.
Pour ton père, parti il y a 21 ans, comme je te comprends. Il devait être jeune, parti si vite, comme tu dis. Comme c’est douloureux. Ce sera toujours douloureux cette absence. Bonne soirée. Bisous.