Lorsque les mots nous appellent.
Écrire ne doit jamais être une obligation ni une contrainte. Écrire doit naitre d’une vibration intense qui nous envahit, qui nous pousse à faire jaillir des torrents de mots, ceux qui nous étouffent parfois, qui sont là présents ne demandant qu’à vivre sur le papier.
Le plus difficile, pour moi, reste le début, le point d’ancrage, ces phrases qui vont amorcer une histoire. On en a tant dans la tête qu’il faut ensuite les organiser. Commencer l’écriture d’un livre, c’est prendre rendez-vous avec nous-mêmes, avec nos personnages. Nous savons tous que les éditeurs, petits ou grands, sont submergés de manuscrits et ont la fâcheuse tendance à ne pas continuer un fichier si le début n’accroche pas. Nous-mêmes, lecteurs, nous nous laissons aussi prendre à ces premières pages. Qui n’a pas déjà reposé un livre dont les premiers chapitres étaient plats, sans intérêt ? Qui n’a pas grimacé en lisant des extraits bourrés d’erreurs de style ou de fautes dès les premières lignes.
Écrire, c’est créer, dessiner des lignes, c’est faire valser son imagination, c’est mettre en scène des personnages tels des marionnettes. Écrire, c’est peindre la vie en couleur, c’est laisser ces mots qui nous appellent nous faire glisser doucement vers une douce béatitude, celle du pur plaisir. Écrire, c’est un acte passionnel où nous fusionnons pour un temps T avec la feuille.
Pas un jour, sans une ligne, pas un jour, sans penser à un nouveau livre.
Les vacances approchent, et je vais de nouveau pouvoir plonger sans bouée dans cette marmite. J’ai hâte, car les mots m’appellent de nouveau et j’hésite entre mon futur polar et mon projet pour jeunesse ( j’ai une grosse pression de mes élèves de l’an dernier) un dur défi, mais quel bonheur de se lancer de nouveaux défis
Sincèrement, je te souhaite de belles valses, de supères arabesques et des coulées de prose à n’en plus finir ^_^