Le silence des rails
Je suis sans voix, clôturant la dernière page de ce roman. Comme tout le monde sait sur ce blog, ma prédilection va plutôt aux polars ou thrillers. Pourquoi ai-je choisi ce livre deux ans après sa sortie ? Parce qu’il faut être prêt et je ne l’étais pas avant. Ce n’est pas juste un livre, c’est un coup de poing, violent, fort, que l’on prend en pleine tête qui assomme. Je sais ce que beaucoup vont me dire, des ouvrages sur les camps pullulent, et c’est vrai. J’en ai lu beaucoup, mais « le silence des rails » est bien plus que cela. Je ne vais pas vous raconter ses vibrationspour ne pas spolier. Le style de l’auteur envoute, prend dans ses griffes, emporte. Ce n’est pas juste l’histoire d’un homme au pyjama rayé avec un logo rose, c’est l’histoire de tout homme pris dans les griffes de l’absurde, de l’horreur. On peut juste se demander en refermant ce livre, quelle couleur sera le logo visé de demain ? Un livre à lire, à savourer, des mots au-delà des simples mots, une plume touchant notre « moi » le plus profond. Respect et bravo !
Denis Arnoud me transmet la critique que vous avez bien voulu faire de mon roman, « Le Silence des rails « . Que vous dire ? Je n’en reviens pas. Vos éloges me touchent d’autant plus qu’ils proviennent d’une consoeur en écriture.
Merci, merci, merci.
Franck Balandier.