( 28 décembre, 2016 )

Une porte se ferme, une autre s’ouvre.

Changer d’année fait toujours couler beaucoup d’encre, pourtant ce n’est qu’un seuil, un paillasson sur lequel on va stopper quelques instants, juste pour prendre conscience de ce temps qui passe si vite, trop vite.
Ce livre que nous avons commencé à écrire depuis le jour de notre naissance, celui où sont gravés nos petits bonheurs, nos gros malheurs, ne sont plus que des traces, indélébiles, mais des traces.
Certaines pages sont restées collées par endroit arrêtant ainsi des histoires qui avaient pourtant bien commencé, des déclarations écrites avec une gomme usagée, des photos jaunies, parfois déchirées. Pourquoi sur le seuil de cette porte pensons-nous surtout à ces pages collées ? Pourquoi avons-nous ce sentiment d’inachevé, cette envie subite de les séparer, d’inscrire entre les lignes de ces pages collées les mots qui ont manqué ?
Est-ce parce que nous voulons franchir le seuil de cette nouvelle année le coeur léger, l’esprit libre, avec simplement un profond désir d’aimer encore, d’aimer toujours, de caresser des rêves même impossibles, d’arrêter le temps juste un instant.

Je sais ce que vous vous dites, c’est encore les mots tracés de cette grande romantique, un peu trop hors norme. Peut-être, peut-être pas, cela vous coûte quoi au moins d’essayer ?
Cassez sur ce palier les images figées, les souvenirs tronqués, les sentiments biaisés, prenez un crayon aux couleurs de l’arc-en-ciel et dessinez tout ce que vous désirez, balayez vos tristes regrets ou frustrations, et cochez juste l’option  » vivre », vivre le présent qui doit rester le plus important. Pourquoi continuer de ruminer le passé sans avancer, pourquoi renoncer aux mots effacés ? Préparez-vous à sauter à pieds joints dans 2017, faites fies des énergies négatives annoncées pour cette nouvelle année. Elle ne sera que ce que vous, vous voulez. Vous êtes l’artiste de votre vie et n’oubliez jamais que l’art n’est que le plus beau tableau de l’amour rendu public. Alors peignez …
Bon passage Samedi soir sur le seuil, fermez doucement la porte sans oublier d’attraper au passage les mains, les coeurs, les baisers qui se tendent vers vous, puis avancez vers 2017. Que cette nouvelle année soit lumineuse ! Et vu que je ne bois pas, trinquons avec des milliers de bulles de bonheur en n’oubliant jamais que nous sommes le chef d’orchestre de nos vies, et qu’une fausse note est toujours récupérable ! Cela fait juste de nous des humains …
Bonne et heureuse année 2017 à tous

 

1 Commentaire à “ Une porte se ferme, une autre s’ouvre. ” »

  1. Tienou dit :

    Très forte résonnance en moi cet écrit.
    Je n’en avait guère besoin, je veux dire de la prise de conscience, mais c’est ce que tu dis là que nous sommes très proches l’un de l’autre.
    Enfin je crois…

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