Le bilan de 2016
Sur le seuil de 2016, chacun y va de ses mots, de son bilan, de ses espoirs. Détestant me fondre dans un moule, je préfère la réalité, qu’est-ce qu’une année dans une vie ? La mienne fut bonne, sans trop de déchirures, et je trouve bien plus important de poser un rapide regard sur le long parcours se cachant derrière cette porte.
Beaucoup de lecteurs m’identifient régulièrement à mes personnages de roman ce qui me fait sourire. Quelle femme exceptionnelle serais-je avec un tel vécu ! Je ne suis pourtant qu’une personne très ordinaire avec juste une plume qui aime distiller un peu de magie, une grande rêveuse, une amoureuse passionnée de la vie, des autres, une idéaliste. Longtemps, j’ai vécu dans une bulle féérique où les danses macabres de certains me laissaient indifférentes, et puis, un jour, il y a plus de trois ans, j’ai croisé madame la Haine. Je n’étais pas prête à la rencontrer, je n’ai pas su lui faire face, l’ai laissée cracher son venin. Je me suis accrochée juste aux mots qui m’ont sauvée. J’aurais voulu l’affronter, je sais que madame la Vérité aurait été à mes côtés, mais madame la Peur s’est mise en travers, m’empêchant d’avancer. J’ai pris une grosse claque invitant ainsi dans ma vie madame Hashimoto, venue sournoisement, sans s’annoncer, s’installant bien au chaud, et refusant de me quitter. J’ai cru que je n’aurais jamais plus la force d’affronter la vie, je me trompais. Madame Courage est apparue et m’a botté les fesses. Je me suis remise debout, malgré les aléas de cette maladie. C’est alors qu’au travers de ces deux dernières années, j’ai croisé des visages nouveaux plein de douceur, des mains qui me remerciaient, des lecteurs qui me félicitaient. Madame Espoir m’a souri, elle avait réussi son pari. Madame la Haine était écrasée. J’ai pris mon plus joli pinceau pour barbouiller un tableau. Je t’ai dessiné. J’ai pardonné.
Il faut du temps pour recommencer, pour se retrouver. Grâce à mes lecteurs, mes amis, ceux qui m’entourent, j’y suis arrivée. J’ai perdu ma naïveté, et si madame Haine se représente un jour sous d’autres visages, je saurais lui faire face. Sans le savoir, elle m’a finalement beaucoup apporté en tentant de me faire tomber. Elle n’a pu effacer le silence des mots, ces bulles de bonheur que nul ne pourra jamais m’enlever.
Je ne suis qu’une petite plume ordinaire que vous pourrez croiser au seuil de cette nouvelle année accompagnée de madame Bonheur. Venez prendre un café avec nous en 2017, tout comme moi, vous l’adorerez.
La vie est ce que l’on en fait. On peut tomber bas, très bas, mais il y a toujours quelqu’un pour vous rattraper. Il suffit de bien regarder, d’accepter les sourires, de créer autour de vous une bulle où mesdames Haine et Jalousie ne seront pas invitées.
Et puis, tout là bas, si vous regardez bien, si vous arrivez à lire ces mots effacés, il y a toi, vous, la vie …
Nous sommes tous les architectes de notre vie, alors sautons à pieds joints dans une nouvelle année, car le présent nous attend et il sera merveilleux, si vous le voulez .
C’est à toi que je dis Merci pour ta présence pour ces mots qui touchent pour ton écoute toujours. Comme tu dis madame la Haine ne pourra plus rien contre toi car tu as des amis des vrais qui t’aiment
Tu es une femme extraordinaire, ne change pas bisou