La naissance du premier enfant
Aujourd’hui, mon fils ainé à trente-quatre ans. Voilà, c’est dit. Enfin, c’est écrit et pourtant cela coince un peu. Je dois me tromper, il ne peut être si « vieux » ? Pas déjà ? Parce qu’au final, cela signifie que moi aussi j’ai pris des années, que je ne suis plus si jeune, allez presque vieille, et c’est une idée terrible.
Je me souviens encore cette nuit du 16 Janvier 1983 où j’ai fissuré ma poche des eaux. J’étais toute jeune, vingt-deux ans, toute ronde, j’avais pris presque vingt kilos et bébé avait un mois d’avance. Curieusement, j’ai oublié beaucoup de choses dans ma vie, des noms, des têtes, mais je me souviens de mes cinq accouchements, sauf peut-être de la douleur, elle existait, elle n’est plus qu’idée.
Trente-quatre ans, des années de vie pour lui, pour moi aussi, un monde où on se retrouve au final qu’à certains moments, parce que la vie est ainsi, parce que l’on n’a pas besoin de dire toujours à ses enfants qu’on les aime, ils le savent …
Et puis, même si le temps a passé trop vite, même s’il ne me reste pas trente-quatre ans à vivre, je ne regrette rien, ni ces nuits blanches ni les colères ni les otites ni les caprices, ne gardant que le souvenir d’une petite main dans la mienne, un jour, hier, il y a si longtemps …
EH! Oui! Le temps passe!
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C’est vraiment merveilleux !
Je n’ai jamais eu « de poche des eaux à fissurer » pour moi. Pourtant je l’ai fait bien des fois, aidé bien des mère à pousser la vie au dehors. Elles n’avaient pas cette soi-disant conscience que les hommes s’arrogent, moins encore dit-on de cette intelligence, mais toujours, toujours j’ai vu les mère fondre de tendresse à l’égard de leur petit.
Cela vaut toute les éternité ^_^
J’espère un jour avoir un gamin