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( 22 janvier, 2017 )

La toile d’araignée du monde de l’édition.

Voilà déjà plus de trois ans que je navigue sur une petite barque en pleine mer sillonnant un univers qui était tout à fait inconnu pour moi. Souvent, j’ai l’impression de n’être qu’une araignée prise dans une toile gluante, prise au piège de nombreux insectes prêts à me dévorer en cas de faux pas.
Je suis fatiguée de ce monde instable où se perd le plus important, le gout du livre, la beauté des mots pour tomber dans une vendetta d’éditions, d’auteurs, de statuts.
J’ai publié avec un statut d’auteur en édition alternative, d’auteur dans une édition à droits d’édition, et au final, je commence , enfin mes romans, commencent à être lus.
Connue ? Je ne le serai jamais, vu que cet univers est relié « aux trois grandes éditions » qui seules peuvent mettre leurs livres en vitrine.
Les petits éditeurs se battent à la sueur de leur front, mais comment peuvent-ils rivaliser avec entreprises, car Gallimard, Hachette etc sont de vraies entreprises.
Pire, ces éditions à fric se composent souvent de personnes forts éloignées de la réalité, ne sachant même pas ce que les lecteurs lisent. Je suis stupéfaite des prix littéraires dont la plupart ne s’adressent qu’à un public restreint. Il serait temps de comprendre que la France ne se cantonne pas juste aux intellos, mais à des milliers de personnes ordinaires qui aiment lire pour se faire du bien. On a vu récemment le palmarès 2016, dont déjà une partie ne sont pas des auteurs français, ensuite des romans simples à lire ( Musso ou Lévy en tête).

En tant que boulimique livresque, j’ai opté depuis deux ans pour une Kobo, une liseuse dont je n’arrive plus à me passer et qui m’a ouvert des lectures riches et variées, venant aussi bien de petits auteurs que d’éditions reconnues, triste de voir que l’on ne peut vraiment percer dans ce milieu. Et comme me disait mon mari, la majorité des grands auteurs sont des hommes ( en particulier dans les romans policiers), pourquoi ? Simplement parce que 70% des lecteurs sont des femmes.
Statistiques à l’appui, un polar se vendra plus s’il est écrit par un homme. Savez-vous qu’un test fut fait, avec pseudo à l’appui, et que le même roman vit ses ventes explosées sous un pseudo masculin ? Avons-nous à faire à un phénomène de société , la nôtre, car on ne retrouve pas ce défaut dans les pays anglo-saxons ou les États-Unis.

Dernièrement, peut-être parce que je me suis mise en retrait suite à un gros souci de santé, j’ai subi de nombreuses attaques via ce blog, d’une personne insinuant que j’étais publiée aux éditions Félicia-France-Doumayrenc par pure charité ! J’ai dit à mon éditrice que j’allais avec la pointe de ma plume régler le problème.
Mon prochain roman a reçu des contrats d’autres éditions, dont certaines sont connues, et mon éditrice ne m’a pas fait l’aumône en acceptant mon livre. Nous avons pris cette décision ensemble, en vu du Salon de Paris. Des petits malins voudraient empêcher sa parution ?
Comme je l’ai dit, je ne serai jamais plus une araignée prise dans une toile.
FFD n’est pas l’armée du salut, et aux imbéciles qui pensent me contrer, attention au mur ! Sachez qu’au final, vous me faites une pub d’enfer !

Je continuerai donc à faire flotter ma petite barque, à travers les flots, par delà mes émotions, fidèles à mes lecteurs, à ceux qui croient en moi … Et ainsi va la vie …

 

( 21 janvier, 2017 )

Lorsque les heures sont comptées.

Sensation terrible, violente, de se retrouver au pied du mur, impuissant, sans pouvoir dire un mot. Ces minutes qui comptent doubles, ces heures qui annoncent la mort.
Qui ne l’a pas vécu une fois dans sa vie ne peut se permettre ensuite juger les autres.
Ces couloirs blancs qui sentent déjà le souffre, cette peur sur les visages, ces yeux rougis que l’on croise sans oser regarder.
Souffrance infime, souvenirs ineffaçables.
La première fois que j’ai mis les pieds au neuvième étage en pédiatrie de l’institut Gustave Roussy, je tenais mon fils de deux ans par la main. Le verdict était tombé quelques jours plus tôt, cancer incurable, six semaines à vivre.
J’ai trainé mes chaussures durant un an dans cet espace aseptisé, luttant contre la fatalité, contre le Destin. Le crabe a gagné, mais j’ai eu aussi l’impression de ne pas avoir perdu sans me battre. Il n’avait que trois ans lorsqu’il a franchi la lumière, j’en avais juste vingt-huit, il y a presque trente ans, hier …
Durant des années, je me suis battue aux côtés d’associations pour aider des parents à se relever, à vivre autrement, à sauver leur mariage là où moi, j’ai échoué. Et puis, les heures ont passé, la vie a repris sa place. Oh non, je n’ai rien oublié ni l’odeur ni la peur ni cette boule à l’estomac ni cette difficulté à rire lorsque l’on n’a qu’une envie pleurer.
J’ai survécu, étonnant non ? Sans antidépresseurs sans drogue, juste en me raccrochant à cette idée que tout a un sens, que ces heures comptées avaient une raison cachée, mais une raison.
Aujourd’hui, je parle peu de lui, j’y pense souvent. Il fait partie de moi. Certaines personnes m’ont bien pourri la vie durant toutes ces dernières années, à ne pas vouloir comprendre, à me juger parce que je n’étais pas à terre, à stigmatiser un deuil pour en faire une arme en leur faveur, la pointant jalousie stupide simplement parce que je me relève toujours. Jugeant pathologique mon aptitude à être encore heureuse, amoureuse de la vie, alors oui, mesdames, messieurs les imbéciles, j’y crois, car lui y croyait aussi, il l’aimait tant, la vie !
Aujourd’hui, pour quelques secondes, j’avais envie de faire une pause sur ce blog bien respectable, afin de parler de lui, mon fils, ce petit bonhomme qui s’est battu contre l’impensable, jusqu’à la fin, jusqu’à son dernier souffle. Peut-être parce que ces derniers jours, je fus bien souffrante, et ce n’était pourtant pas mon heure, mais un jour, mes heures à moi seront vraiment comptées, j’espère que je verrai la lumière, celle de son puissant amour, qui ne m’a jamais quittée.

( 20 janvier, 2017 )

Les commentaires sur Indigo

J’oublie souvent que tout le monde n’a pas Facebook. Voici donc les peemiers retours pour Indigo …

( 20 janvier, 2017 )

Savoir prendre du recul, une nécessité

Trop souvent, nous fonçons tête baissée, sans réfléchir, sans se poser de questions, puis il est trop tard, les dégâts sont faits, on ne peut revenir en arrière. Ce seront ces mots que l’on n’a pas dits, ces contrats que l’on n’aurait pas du signer, ces mains que l’on n’a pas voulu serrer, et la liste est longue. Après on s’en veut, cela nous ronge de l’intérieur, nous rend malade. Aucune issue ? Si, bien sûr, il y en a de nombreuses, déjà s’autoriser à prendre le recul nécessaire. On vous fait croire que l’on a besoin de vous ? C’est faux, nul n’est indispensable. Nous sommes tous une denrée périssable avec une date limite de péremption. Bien sûr, on voudra vous faire croire le contraire, non parce que l’on vous aime, un peu peut-être, mais simplement parce que notre société est égoïste. Tellement facile de s’appuyer sur vous en vous faisant croire que vous êtes la clé de voute, c’est flatteur pour votre ego, mais au final, vous restez avec un gout bien amer, celui de la désillusion.
2017 est une année de changement, pour tous, cela fait partie des cycles planétaires. Prenez le recul nécessaire pour réévaluer la situation.
Vous êtes si nombreux à m’écrire que vous rêvez d’autres choses, de vous lancer dans de grands projets. Reculez d’un pas, puis posez les pierres qui seront la base de votre édifice.
Vous voulez changer de travail ? Ne mettez pas la charrue avant les boeufs, cherchez les issues de secours, ne foncez pas sans avoir tout analyser.
Dernièrement, j’ai eu beaucoup de commentaires sur ce blog d’écrivains déçus de leur maison d’édition, frustrés, pire même ne voulant plus écrire. Osez sortir du schéma ! Dans la vie, vous avez toujours le choix de dire non, et nul n’est enchainé à un contrat ou à une édition. Peut-être faut-il un peu de recul simplement ? Moins d’investissements ? Vous verrez que vous retrouverez vite votre liberté.
Rien n’est insurmontable. Il faut juste à un moment avoir la force de briser certains liens, mais sachez qu’affronter sa vie, c’est ça le vrai courage. Les critiques, vous en rencontrerez toujours, le chantage affectif aussi, fuyez ces énergies nocives.
L’amour, l’amitié ne se dessinent pas dans un tel schéma. N’est pas un vrai ami, celui qui vous impose sa volonté. Je dirais même que ces personnes sont à la limite de la perversion narcissique même si c’est inconscient voire involontaire.
En résumé, n’ayez ni peur ni honte de prendre du recul et surtout restez toujours vous-même quoiqu’il arrive.

( 19 janvier, 2017 )

L’homéopathie utile ou dans la tête ?

Quelle importance dirais-je si cela marche, et je peux l’assurer, cela marche ! Allergique au stérate de magnésium, cochonnerie de stabilisant que les labos, pour des questions de gros sous introduisent de plus en plus dans les excipients, je me retrouve avec une impossibilité à me soigner sous peine d’être couverte de dégâts. J’ai donc une liste très réduite de médicaments testés peu allergogènes, en dehors de cela que faire ? J’ai rarement été malade dans ma vie, heureusement, mais entre l’avancée de l’âge et la maladie auto-immune d’Hashimoto, je suis obligée de redoubler de vigilance. Supprimer la thyroxine au profit de l’homéopathie ? Jamais !
J’ai déjà écouté un spécialiste et réduit mon traitement en octobre, résultat je le paie cher en ce moment et je suis revenue à prendre le même dosage qu’avant. On peut donc subir des variations endocriniennes et ne pas foncer juste en regardant les normes, car le résultat sur le long terme est pire (plus de GR, anémie, et tsh qui remonte en flèche)
Alors, je rencontre régulièrement des médecins, des endocriniens ou des personnes qui me disent que l’homéopathie n’est qu’un placebo, mais que dans mon cas, il n’y a rien d’autres à faire. C’est certain que face à une énorme anémie comme celle que je viens de traverser, et une grosse poussée thyroïdite, hormis le repos forcé, et une cure intensive de fer, il n’y a pas de solution. Ah, si du temps pour être sur pied et c’est long croyez-moi de se sentir faible sans énergie, et pas toujours bien compris par ceux qui m’entourent.
Quant à l’homéopathie, il faut savoir effectivement qu’aucune vraie donnée scientifique n’a été validée ( certainement parce que cela remettrait en cause la « vraie » médecine) mais pourtant un français sur trois y a recours en un an. C’est beaucoup pour un placebo, non ?
Depuis 1982, ces médicaments sont remboursés par la sécu. Quand on sait que les autres techniques douces ne le sont pas, c’est qu’il y a des malades qui l’utilisent et qui en sont satisfaits.
Placebo ? Et les enfants ? Comment eux peuvent-ils guérir ?
Mon dernier fils fut conçu, j’avais plus de 40 ans. Mon médecin homéopathe m’a soignée durant toute ma grosses sous « petites granules » tout en renforçant le système immunitaire du foetus. Aujourd’hui à quinze ans, mon fils n’a jamais été vraiment malade, n’a jamais eu un antibiotique juste une petite grippe lundi, sa première, qui  s’est soignée juste avec un antipyrétique. Hasard ? Peut-être … ou pas, peu importe.
Dernièrement, lors d’une lourde épidémie de gastro, j’ai vu un enfant secoué de vomissements avec une fièvre de cheval durant des heures, quelques granules à une heure d’intervalle, et il était sur pied. Hasard ? Peut-être, mais la maman était aux anges et le môme heureux.
Des cas similaires, j’en ai des centaines.
Je crois qu’il serait tant de clore ces débats inutiles. L’important n’est-il pas que les gens se sentent mieux ? même s’il y a une grande part de psy, c’est le bien-être qui prime.
On sait tous que l’homéopathie ainsi que toutes les médecines douces ne peuvent guérir un cancer, le sida ou même une très grosse infection, mais pour les petits bobos, pourquoi ne pas avoir cette liberté de choix sans être montré du doigt ?
Quand on se retrouve comme moi, otage des labos inondant les médicaments de substance pour les stabiliser, les conserver, on bénit les médecines douces qui nous aident à garder un semblant de forme.
Et si un jour ma thyroxine en gouttes disparaît car peu rentable selon le labo Seb à qui j’ai parlé, ne pouvant prendre de comprimés, ayant un traitement à vie, sachez dès maintenant qui creuse ma tombe, ce sont eux qui ne misent que sur l’argent, et non sur la santé du patient.

( 18 janvier, 2017 )

La déception

Ce sentiment fait partie intégrante de notre vie. Nous avons beau ne plus être des gosses, il nous arrive souvent d’être déçus. D’où cela vient-il ? Longtemps, j’ai classé la déception dans la case émotion, puis je me suis rendue que c’était simplement un acte manqué de notre part. Notre jugement s’est retrouvé altéré, nous nous sommes retrouvés aux prises avec la déception. Les autres n’y sont au final pour rien. Nous avons mis, involontairement, un poids sur leurs épaules, une attente, parce que nous avons pensé, cru que nos envies étaient identiques, parce que nous avons eu peur de décevoir pour mille raisons. Ils nous font des promesses, on les croit, alors que nous savons au fond de nous qu’ils sont incapables de les tenir. Mais on s’y accroche, parce que nous avons un rêve ou un projet commun et la chute à chaque fois fait mal.
Il est nécessaire de changer la vision que l’on a de la vie, cesser surtout d’attendre un geste ou un sourire, apprendre à se protéger, à ne plus se sentir toucher par les critiques ou les jugements.
Dernièrement un auteur ne cessait de se plaindre qu’il était déçu du peu de reconnaissance de ses lecteurs, et de ses rares ventes. Ne nous leurrons pas, le milieu du livre marche mal, les éditeurs sont en faillite, et sauf les têtes de gondoles, la majorité des romans ne dépasseront pas cinq cents ventes papier. Une fois que l’on se met cette donnée en tête, on ne peut-être déçu ! Tout comme les prix littéraires souvent accordés par partenariat ou copinage. C’est ainsi …
Dans un travail, même schéma. Il faut faire ce que l’on aime et se fixer juste comme objectif de le faire le mieux possible, et non d’attendre un remerciement ou un label. Les gens sont bien plus habiles à manier la critique que le compliment.
Le plus dur reste en amour. La déception amoureuse peut s’avérer une souffrance terrible. Lorsque l’on tombe amoureux d’une personne, cela ne s’explique pas, mais on va inconsciemment projeter sur l’autre nos attentes, nos envies, notre besoin d’amour ou de sexe, persuadé que l’autre veut la même chose, parce qu’il ne peut en être autrement, nous en sommes tellement heureux ! Nous oublions un élément clé, l’autre n’est pas nous, il est différent, issu de son propre passé, de ses propres souffrances. Combien de personnes se sentent trahies, déçues lorsqu’elles ne reçoivent pas ce baiser tant attendu depuis des mois ? Pourtant, le courant passait, les regards se parlaient et puis plus rien. Alors s’ensuivent des malentendus, des disputes voire des ruptures simplement parce que la déception est trop violente, la douleur trop intense.
Triste non ?
Est-ce irrémédiable ? Je pense qu’il faut du temps pour y arriver, mais qu’une prise de conscience est possible. Admettre que nous pouvons avoir un décalage avec l’autre qui lui a besoin de plus de temps, plus de signes est un premier pas. Ne pas rester sur la sensation d’une trahison, car nous sommes responsables pour ne pas avoir dit, compris, fait ce qui aurait du être. Apprendre à ne pas juste entendre les autres, mais à les écouter vraiment, et surtout ne rien attendre, juste espérer, mais ne pas construire des fondations sur nos seuls rêves. Et surtout savoir dire stop à temps. Par amitié, compassion, on se laisse souvent entrainer dans des choix, des projets auxquels on ne croit plus, il faut doucelent s’en éloigner, sur la pounte des pieds, sans vague, sans cri, juste disparaitre. Nous sommes maitres de nos vies, en tant qu’auteurs, maitres de notre plume, de nos choux littéraire, de nos choux d’édition.  Lorsque nous avons tout essayé, tout tenté, et que l’issue ne peut-être autre, il faut avancer autrelent, c’est qu’il est temps.  Ne pas s’attendre à quelque chose venant d’une personne, certaines sont tellement égocentriques que nous serons vite trabsformés en sac d’os avant qu’elles réagissent, juste vivre, simplement vivre et savourer cette vie, car nous n’en avons qu’une.

( 17 janvier, 2017 )

Vivre vraiment, c’est avoir une passion

Je fais partie des convaincues qui pense que seule la passion nous garde en vie. Fréquentant bien malgré moi, les couloirs des maisons médicalisées, je ne rencontre que des corps sans âme, déjà vides de vie, vide d’envie. Tant de personnes ont la chance d’être encore en bonne santé, et s’enlisent dans une coquille vide oscillant entre travail, repas, télé, sans rien changer, sans rien vouloir, sans même en avoir conscience, un peu comme les simples d’esprits. Au fond, ils n’en souffrent pas puisqu’ils ne savent pas. C’est nous qui souffrons pour eux. Ils n’ont plus de passion au fond des yeux. Il faut dire que dans notre société, on nous la coupe vite notre passion, jugeant, critiquant, nous obligeant à douter.
C’est douloureux de ne pas savoir, de ne pas toujours être sûr de soi.
Un peintre avec son pinceau va barbouiller sa toile de couleurs jusqu’au jour où il entendra une critique. Là, il va hésiter, ne plus oser. Sa passion va se faner.
Un écrivain verra son encrier sécher, un bricoleur rangera ses outils.
Pourtant tous ne vivent qu’au travers de leurs passions, ne sont rien sans ces émotions.
Quant à l’amour, cette folie qui attrape autant les jeunes que les octogénaires, cette force qui va s’installer prête à tout dévaster, pourquoi une fois encore la stopper, la réduire en cendres. Pourquoi surtout fait-elle si peur ?
Je fais partie de ces personnes passionnées, qui vivent totalement au travers de leur art, de leur désir, de leur propre folie, et qui en sont fières.
J’ai eu une vie bien remplie où longtemps j’ai gardé mes passions verrouillées. Aujourd’hui, je n’ai peur de rien ni de personne, juste du temps qui passe et qui lui seul peut mettre le mot fin à ma vie. En attendant, je m’éclate à travers mes mots, à travers tous les plaisirs que j’aime savourer, toutes les minutes qui accompagnent ma respiration. Je ne sais pas si c’est cela le bonheur, mais cela y ressemble. Une chose est sûre, je vis tout simplement …

( 16 janvier, 2017 )

La naissance du premier enfant

Aujourd’hui, mon fils ainé à trente-quatre ans. Voilà, c’est dit. Enfin, c’est écrit et pourtant cela coince un peu. Je dois me tromper, il ne peut être si « vieux » ? Pas déjà ? Parce qu’au final, cela signifie que moi aussi j’ai pris des années, que je ne suis plus si jeune, allez presque vieille, et c’est une idée terrible.
Je me souviens encore cette nuit du 16 Janvier 1983 où j’ai fissuré ma poche des eaux. J’étais toute jeune, vingt-deux ans, toute ronde, j’avais pris presque vingt kilos et bébé avait un mois d’avance. Curieusement, j’ai oublié beaucoup de choses dans ma vie, des noms, des têtes, mais je me souviens de mes cinq accouchements, sauf peut-être de la douleur, elle existait, elle n’est plus qu’idée.
Trente-quatre ans, des années de vie pour lui, pour moi aussi, un monde où on se retrouve au final qu’à certains moments, parce que la vie est ainsi, parce que l’on n’a pas besoin de dire toujours à ses enfants qu’on les aime, ils le savent …
Et puis, même si le temps a passé trop vite, même s’il ne me reste pas trente-quatre ans à vivre, je ne regrette rien, ni ces nuits blanches ni les colères ni les otites ni les caprices, ne gardant que le souvenir d’une petite main dans la mienne, un jour, hier, il y a si longtemps …

 

 

( 15 janvier, 2017 )

Ouvrir un blog littéraire

Vous êtes nombreux à me suivre et certains me demandent d’ouvrir un autre blog juste pour les chroniques littéraires. C’est gentil, mais je n’ai ni la qualité ni la motivation de mes amies chroniqueuses qui font des blogs superbes. Un argument a retenu mon attention « tu lis tellement, et tu ne prends jamais le temps de donner ton avis ». J’avoue ! Rares sont les fois où je chronique en dehors des coups de coeur, alors j’ai décidé, faute de mieux, d’ouvrir une page Facebook juste avec des avis rapides, pas des analyses de dix pages, mais juste pour vous dire, oui je vous ai bien lu, j’ai aimé ou non, car je ne fais aucune chronique de complaisance, et chacun sait que lorsque je n’aime pas, je le dis.
J’y mettrais donc les liens de mes coups de coeur de ce blog, et quelques autres traces.
J’espère que cela contentera tout le monde. J’essaie de faire au mieux.
Ma page s’appellera « la forêt des livres », Sylvie voulant dire forêt comme tout le monde le sait …
Que l’on se rassure, je ne ferai jamais d’ombres aux grandes blogueuses, par paresse, par respect, et surtout parce que même si lire reste une grande passion, écrire en est une autre, bien plus phagocytante !

https://www.facebook.com/La-for%C3%AAt-des-livres-1077023245742013/

( 15 janvier, 2017 )

La patience en amour, illusion ou espoir

Aimer jusqu’à y laisser un peu de son âme, patienter à en crever, ce pourrait être encore le thème d’un roman , non ? Et pourtant, ce n’est bien trop souvent qu’une triste réalité. On a tous ouïe un jour de ces histoires d’amour où l’un attend l’autre, indéfiniment, inexorablement, sans jamais flancher, sans jamais douter.
Attendre l’autre est certainement une merveilleuse preuve d’amour à condition de ne pas se perdre soi-même, de ne pas renoncer à vivre.
Certaines routes vont se croiser au mauvais moment, un coup de « pas de chance », vont choix volontaire ou non de ne pas se revoir pour sauver le présent, mais efface-t-on pour autant le sentiment amoureux ? Le fait de ne pas pouvoir vivre un amour peut engendrer des frustrations, des déceptions, un nouveau regard sur la personne qui partage la vie au quotidien, qui n’est pas l’autre, mais qui est tout de même là.
Pour sortir de cette toile d’araignée, certains vont choisir de tout effacer, quitte à noircir les sentiments, à les réduire en cendres, à peindre l’autre comme quelqu’un de mauvais, c’est rassurant. Le choix est alors moins lourd à porter, les regrets ou la honte aussi. Nul ne peut ni ne doit juger. D’autres vont opter pour une vie libre, sans attache, en faisant semblant de ne pas souffrir, d’être heureux, pas toujours satisfaisant. Et puis, il y a les autres, ceux qui vont cocher le mot patience en rouge.
Ce sont ces femmes ou ces hommes, convaincus d’avoir trouvé en l’autre leur double, l’âme-sœur, ils vont attendre, avec patience, amour, pensées positives, des mois voire des années. Certaines de mes amies ont vécu ainsi de jolies retrouvailles.
En tant que grande romantique, je suis très admirative sur cette faculté à attendre, car je ne suis pas patiente et le silence prolongé est pour moi synonyme de fin. Alors je m’interroge sur ceux qui ont ce pouvoir entre leurs mains, qui croient tellement en l’autre qu’ils ne doutent pas sur un retour possible. Je trouve cela magnifique et pourtant tellement illogique.
Aimer, c’est se fondre dans l’autre en gardant son identité, en ayant peur de voir tout disparaitre, cet infime bonheur, alors comment peut-on continuer à espérer lorsqu’il n’y a plus de contact ? De signe ? N’est-ce pas vivre dans une douce et terrible illusion ?
L’amour touche à notre moi profond, à notre relation première, celle qui nous a unis à notre mère, puis nous projette dans cette cassure brutale lors de l’accouchement. Certains hommes, statiquement ce sont plus les hommes, vont renoncer à aimer, quitte à tout détruire par peur d’un jour être abandonnés. Pourtant nombreux sont ceux qui vont continuer à penser à l’autre, des années après, à fantasmer sur ce qui aurait pu être, parce que l’amour est un sentiment si violent qu’il peut tout ébranler. L’amour n’est pas écrit à l’avance, il s’écrit à deux. Il peut parfois merveilleusement commencer puis s’engluer dans des sables mouvants ou à l’inverse, éclore sur un champ de mines. Le désir de l’autre, l’envie de l’autre, le besoin de se noyer dans l’autre va un jour s’inscrire comme une évidence.
Je ne crois pas en l’amour platonique, je sais que cela existe, mais je n’y crois pas. Cela s’apparente plus pour moi à l’amitié, car la ligne entre les deux est très fine. L’amour a besoin de désir pour vivre, de renouveau, de casser les barrières, de faire tomber les frustrations. Je ne suis pas en train de dire que les couples vivant depuis vingt ans ensemble ne s’aiment plus. Je dis juste qu’ils s’aiment autrement, plus amicalement, ce qui ne veut pas dire moins fort, laissant alors une place à l’arrivée d’un nouvel amour possible, plus fusionnel, plus hors norme.
Et là, rien n est impossible. Alors ? Faut-il apprendre la patience si c’est pour vivre ensuite simplement des moments de vrais bonheurs ? D’un autre côté, attendre pour rien n’est pas sain, et puis la vie est si courte … Parce qu’au final, l’amour n’est pas dans les grandes démonstrations, mais dans ces petites choses qui font des tout, dans ces petits riens qui font les souvenirs, dans ces silences qui parlent si fort, et surtout dans le pardon.
Je rappelle que tous mes articles sont stockés sur mon blog et soumis aux droits d’auteur. Merci de ne pas vous les approprier.

http://rougepolar.unblog.fr/

 

 

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