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( 28 février, 2017 )

Écrire chaque jour sur ce blog.

Pourquoi au bout de plus de trois ans est-ce que je continue de remplir un petit article quotidien ? Je vais vous décevoir, car je n’ai aucune noble raison, juste mon propre plaisir. Hors vacances scolaires, je n’ai plus le temps d’écrire de longues lettres à mes amis, encore moins à pondre un manuscrit (fichu mercredi travaillé !). Il n’en demeure pas moins que mes mots s’entrechoquent dans ma tête, dansant, valsant, tournant. Ce blog remplace les petits carnets qui s’empilent depuis plus de trente-cinq ans dans mes tiroirs, avec l’inconvénient de les voir un jour disparaitre si un bug informatique apparaît, mais avec l’avantage de générer un lien avec d’autres.
J’ai débuté mon entrée dans les réseaux sociaux à la même époque que j’ai mis ce blog en ligne, d’abord fascinée par ce monde virtuel où coulait une infinie de connaissances, de cultures, puis j’ai imposé le recul nécessaire pour ne garder que le meilleur. Sous le couvert de l’anonymat, on rencontre trop de faux profils, de faux amis, d’amis intéressés, et contrairement à la vraie vie, il est bien difficile de les contrer. Le mieux reste de s’en tenir éloigné, tout en ne conservant que ces petits liens sincères, ceux des vrais échanges, ceux des mains qui se referment sur les nôtres, ceux de ceux qui acceptent le dialogue.
Certains vous diront que l’écriture est une excellente thérapie, gratuite, à la portée de tous. J’en suis convaincue. Grâce aux mots, j’ai appris à dédramatiser, à ne plus céder à la peur, j’ai pris du recul m’amusant même de ceux qui continuent à chercher la provocation, à ceux-là je ne réponds plus, tout simplement. J’ai surtout appris simplement à pardonner, et c’est certainement le plus beau cadeau que l’écriture m’a offert. Écrire ces quelques lignes est donc devenu une nécessité, un petit clin d’oeil entre vous et moi, un petit cocon bien douillet où juste pendant quelques secondes, on se retrouve…

( 27 février, 2017 )

Pourquoi la déception est-elle si douloureuse ?

Témoignages, livres, essais, la déception reste une sujet vendeur, car peu de personnes y échappent. Il est important pourtant de se préparer à cette émotion afin d’en limiter les effets néfastes. La déception résulte d’une attente, d’un espoir, d’une promesse, non tenus. S’en protéger nécessite de ne pas miser sa vie sur des paroles qui ne sont pas certaines de se réaliser, apprendre à analyser, à ne pas croire des mots dégoulinants de miel. Notre monde aime faire des promesses qu’il ne tient pas. Nos politiques en sont l’exemple, mais ce virus est devenu si violent que le commun des mortels s’y adonne. Untel qui va jurer fidélité, untel qui va faire croire en l’impossible, et au final, une grande claque. Les gens ne tiennent pas leurs promesse, ils vivent égoïstement, pour eux, faisant croire que c’est dans l’intérêt de l’autre.
Alors le jour où on ouvre les yeux, la claque est violente. Tout ce à quoi on a cru part en fumée. Notre petite bulle éclate. L’espoir s’envole, et on n’y croit plus. On tombe tous dans cette marmite bouillonnante qui brûle, qui fait du mal. Comment l’éviter ?
En cessant de viser la Lune, en cessant de croire des mots sans actes derrière, en cessant de donner à sens unique, en se protégeant contre ces manipulateurs de sentiments qui jouent avec plusieurs personnes en faisant croire à chacune qu’elles sont uniques. En mettant une armure pour éviter la déception, on se protègera de la souffrance et surtout on avancera en toute confiance. Ne jamais rien regretter non plus, ce qui devait être, fut. Avancer sans se retourner. Il y eut un « avant », il y aura un « après »

( 26 février, 2017 )

Pourquoi tant d’auteurs voient-ils leur manuscrit refusé ?

Question que se posent de nombreux écrivains en herbe ou des plus chevronnés. La réponse est simple, parce que l’édition, la vraie, la pure et dure, se trouve entre les mains de trois grosses chaines d’éditions qui ont pris le monopole du monde du livre.
Ces entreprises, car elles ne sont plus au final que cela, n’ont pour objectif la qualité, mais la quantité de livres vendus, en clair le rendement financier.
Leur stratégie est donc simple, ne prendre que les auteurs connus pour ne citer que Musso, Levy, Sir Cédric, Minier et j’en passe. Des valeurs sûres ! Ensuite, elles garderont un tout petit pourcentage de publication pour les nouveaux auteurs (dont tout de même 80% auront obtenu un contrat par piston). Ces données sont connues et juste un résumé, un peu violent pour ceux qui cherchent du rêve, mais il faut parfois connaître la réalité.
Aucune surprise donc que votre manuscrit envoyé chez Albin, Grasset ou Flammarion ne soit pas retenu, si vous n’avez pas une relation « amie de », si vous n’avez pas accès au milieu de l’édition, si …
Tentez, mais n’y perdez pas votre envie d’écrire. L’attente d’un an voire deux avec une réponse négative à la clé peut détruire imaginaire.
C’est pour cette raison que beaucoup d’auteurs se tournent vers l’autoédition ou les petites éditions, en grandes majorités des éditions associatives qui n’ont pas le même prestige que les grandes, qui ne peuvent, faute de moyens, mettre votre livre en rayon librairie ou dans les enseignes connues, je parle de celles de France, et d’ailleurs, une vraie diffusion comme le font Albin ou Grasset.
Cela veut-il dire que votre manuscrit est mauvais ? Loin de là ! Que de déceptions ces six derniers mois, dans les têtes de rayons ! Je lis de tout, en particulier bien sûr les auteurs célèbres, et la liste de ceux qui m’ont déçue ne tient pas seulement sur quelques lignes. Il faut bien avouer que ces « écrivains » ne sont souvent plus que des noms, tels des marques, et de nombreux nègres écrivent à leur place. Quand on manie un peu la plume, on remarque des détails qui le montrent. J’ai acheté ces romans, je me suis fait avoir, j’ai favorisé cette dérive consistant à ne pas donner sa chance aux autres, à ceux qui n’ont pas la chance d’être pistonnés.
En tant que lecteur, je revendique le droit à la nouveauté. Le monopole des grosses éditions devrait avoir des limites. L’opportunité de lire un ouvrage sortant du lot devrait exister.
Quand on regarde les statistiques et que l’on voit que les livres les plus vendus ce premier trimestre 2017 sont les essais politiques de nos futurs candidats, cela me donne la nausée. Encore une valeur sûre qui rapporte au détriment des autres.
Je suis de plus en plus écœurée de ce milieu où suinte l’odeur du pouvoir et de l’argent. Les vrais auteurs n’écrivent pas pour faire des best-sellers, ils n’écrivent pas non plus pour vendre des milliers de livres car seul le pouvoir des mots les intéressent. Ils écrivent car ils aiment cela. C’est leur vraie passion.
C’est la mienne. Je sais que le monde de la grande édition ne me sera jamais ouverte, n’ayant pas l’envie de jouer les lèches-bottes dans un tel univers, n’ayant pas envie de fermer ma bouche, de me taire, et surtout ne voulant pas devenir autre chose que ce que je suis. Au début, j’en ai rêvé, comme tout le monde, j’ai rêvé d’une édition de renom, qui mettrait mon roman en vitrine, partout, mais au fond c’est un sentiment d’orgueil un peu enfantin. J’avais l’envie d’être connue, j’ai obtenu bien plus. Celui d’être reconnue par mon lectorat, et même s’il ne me restait qu’une poignée de ces fidèles, je continuerai à user ma plume pour eux, pour moi aussi, car c’est cela le plus important.
Mais la question demeure, combien de pépites restent dans les tiroirs ? Pourquoi au nom de l’appât de gain passons-nous à côté de chefs-d’œuvre ?

( 25 février, 2017 )

Le droit de ne pas aimer

La facilité que l’être humain a de suivre comme un toutou l’avis des autres m’a toujours fascinée. Autant si on est incertain, si on doute, il sera normal de se raccrocher à l’avis d’une personne en qui on a confiance, mais dans la société, quelle utilité de toujours vouloir abonder dans le même sens ?
Je vois cette attitude s’afficher avec l’arrivée des élections, et les girouettes faisant mille pirouettes sont à mourir de rire. Dans un milieu plus restreint, cette dérive se retrouve régulièrement lors de la chronique d’un auteur connu, dont personne n’osera dire qu’il n’a pas aimé le style ou même l’histoire, et pourtant la lecture tout comme la peinture est terriblement suggestive. Un sentiment positif sera différent selon les personnes. L’une vibrera pour les couleurs, l’autre pour le thème.
Et celui qui ne vibrera pas ? Pourquoi devrait-il nécessairement se fondre dans un moule et surenchérir un « j’adore ! »
On a le droit de ne pas aimer, on a le droit de le dire, le droit de le penser. Cela fait partie de cette liberté qui nous est offerte. Bien sûr, on pourra glisser des mots qui adoucissent, ne pas aimer ne veut pas dire pour autant faire du mal. Mais gardons ce libre-arbitre et ne soyons pas de simples moutons suivant un troupeau d’imbéciles.

( 24 février, 2017 )

Flash sur mes dernières séries

Une série télé un peu particulière, Westworld.
Je suis tombée par hasard sur une série spéciale. Le thème est fort intéressant.
A Westworld, un parc d’attractions dernier cri, les visiteurs paient des fortunes pour revivre le frisson de la conquête de l’Ouest. Dolores, Teddy et bien d’autres sont des androïdes à apparence humaine créés pour donner l’illusion et offrir du dépaysement aux clients. Pour ces derniers, Westworld est l’occasion de laisser libre-cours à leurs fantasmes.
J’ai eu du mal à rentrer dans la série avant le troisième épisode. Je trouvais l’histoire invraisemblable, un peu emmêlée, et puis, tout s’est mis en branle. Les acteurs sont excellents, les paysages sont superbes, l’intrigue est prenante. Le dernier épisode de la saison 1 me laisse un peu perplexe, mais attendons de voir ce que serait une saison 2. En tous les cas, une matière à philosopher sur une invention de ce type et sur ses limites.

Ma série coup de coeur : Downtain Abbaye

Immense coup de coeur pour cette série britannique de toute beauté. L’histoire se déroule sous des paysages splendides, racontant durant six saisons l’histoire de la famille Crawley ainsi que la vie des serviteurs et des aristocrates avec leurs problèmes, leurs joies. Des acteurs remarquables campant avec grâce la noblesse de l’époque, des robes qui font rêver, une promenade à travers l’évolution du siècle dernier. Un bravo pour l’actrice Maggie Smith qui interprète Violet Crawley, elle est absolument fabuleuse ! Aucune lassitude ! Je me suis avalée les six saisons avec toujours le même appétit !

( 23 février, 2017 )

Faut-il toujours dire la vérité ?

Doit-on tout dire ? L’homme ne vit qu’avec des secrets, des non-dits, des histoires cachées. Qui n’a pas vécu un coup de coeur, un petit jardin secret ? Nos politiques ont beau clamer leur intégrité, il faut être bien naïf ou stupide pour y croire. Nous savons tous que de nombreux cadavres sont retrouvés une fois la personne disparue.
Quitte à choquer, je pense que beaucoup de vérités ne sont pas bonnes à dire, même par amitié. Je pense à l’avis que l’on peut avoir sur un sujet qui tient à coeur à l’autre. S’y opposer, le dénigrer peut conduire à une grosse désillusion, voire à un rejet.
Longtemps j’ai cru que l’on devait tout dire, avec honnêteté, et puis, la vie m’a ouvert les yeux. Ma langue bien pendue osait avec naïveté dire ce que je pensais, pensant même rendre service lorsque je donnais avec sincérité le fond de ma pensée. Un jour, j’ai compris que la vérité brute pouvait s’avérer douloureuse, destructrice même. Je me souviens avoir blessée une amie en lui donnant avec sincérité mon avis sur sa nouvelle couleur qui était affreuse ! Je fus honnête, mais j’ai fait du mal. Je ne l’ai compris que des années plus tard, le jour où je fus à mon tour blessée par « des mots » trop vrais, trop sincères.
Alors dire la vérité, oui, dirais-je, celle qui fait du bien, celle qui va mettre des millions d’étoiles dans le regard, mais mettons un voile léger sur la vérité si les mots peuvent faire du mal.

( 22 février, 2017 )

Apprendre à calmer son mental pour être heureux.

On me le conseille, on me le suggère, on m’incite à le faire, pour arriver à tenir le coup après une journée dans le bruit, dans le stress, dans des classes qui ne sont plus « comme avant », mais voilà, je n’y arrive pas toujours. Mon cardiologue m’a invitée à découvrir un excellent petit livre « On est foutu, on pense trop », savoureuse description de ce petit hamster qui se trouve dans nos têtes, qui nous détruit la vie, car on n’arrive pas à lâcher, parce que l’on pense trop. Je travaille beaucoup et quand je ne travaille pas, je lis ou j’écris, bref, je pense, voire je me projette souvent, bien trop. Méditer est pour moi aussi difficile que si j’avais à sauter en parachute. Je me mets en condition, c’est un bon début allez-vous dire, mais ensuite, mille pensées envahissent mon esprit, des idées de romans, des projets pour ma classe, et au final, je me rends compte que j’ai fait un vrai flop. Retour à la case départ. Comme j’envie ces personnes calmes qui s’autorisent à ne pas penser, à avoir « la tête vide ».
Depuis quelques semaines, je commence à m’autoriser à mieux respirer, un début. Ensuite, je n’accepte plus les critiques ou des avertissements résultant de la peur des autres, de ce que l’on pourrait penser. Je remets tout de suite mon poing sur la table.
Les fouilles-merdes, les chercheurs d’embrouilles, les amis qui me veulent du bien peuvent passer leur chemin.
Et c’est un vrai succès. Les mécontents fuient, les autres restent. Je savoure l’instant, ce que ce livre m’a appris.
Je n’ai pas réussi encore tous les exercices, mais je m’y attèle, et je ne peux que vous conseiller de tester, tout en vous laissant méditer sur ces quelques phrases qui m’ont bien aidée à avancer ces dernières semaines.
« L’amour sans petit moi ne peut vivre que dans le présent. Ailleurs, il étouffe. Et ce qui tourne alors dans la tête n’a rien à voir avec l’amour. Ce sont des rêveries, des fantasmes, des cabrioles égoïstes ! L’amour ne vit pas hier, pas plus que demain, et fait passer la formule éculée  » Plus qu’hier, moins que demain »pour une grossière ineptie. L’amour EST. Point à la ligne ! Ici, maintenant. Amour rime avec moment présent. Comment faire pour s’y adonner pleinement ? En interrompant la course de son esprit. » Extrait « on est foutu, on pense trop » du dr Serge Marquis.

( 21 février, 2017 )

L’art du thé

Il fut un temps où je détestais le thé, rien que son odeur me donnait la nausée, c’était avant. Et puis un jour, j’ai découvert lors d’un séjour en Tunisie, le thé à la menthe, fait avec doigté, dans de magnifiques petits verres, bien sucré, délicieux. J’ai plongé ainsi dans le monde du thé, et je ne m’en passe plus. J’ai une prédilection pour le thé vert qu’il soit au jasmin, au ginseng ou à la menthe. J’ai beaucoup plus de mal à prendre un thé noir anglais que je trouve trop fort.
Le thé vert est un vrai bonheur pour le corps avec de grandes vertus au niveau santé.
C’est un anti fatigue qui permet de retrouver du tonus, il a également un aspect positif côté digestif, et un anti oxydant réduisant le cancer, aide à réduire l’hypertension, et permettrait de gagner trois ans de vie.
Récemment, une université chinoise a révélé  les effets bénéfiques de cette boisson pour combattre la dépression. Les chercheurs ont constaté que le thé semble stimuler les circuits nerveux du plaisir. Il semblerait que les personnes qui boivent plus de quatre tasses de thé vert par jour, réduisent les risques d’une dépression de moitié (contrairement au café)
Par contre, il faut faire bien attention à ne pas prendre un thé au milieu du repas si on a des tendances à être anémiée, et donc à limiter ses tasses de thé à quatre par jour.
Alors, un petit thé les amis ? Il y en a tant à découvrir et à savourer.

 

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( 20 février, 2017 )

Survivre aux traumatismes

Notre vie est jalonnée de traumatisme divers et variés, commençant inéluctablement par celui de notre naissance où nous fûmes arrachés des entrailles de notre mère avec violence. De nos jours, les accouchements sont certainement plus doux, mais le souvenir encore intense de mes premiers ne me laissent aucun doute sur ce que vivaient les nourrissons à cette époque entre la tape sur les fesses, le sevrage après la naissance pour évacuer le méconium et j’en passe. Viennent ensuite les différents traumatismes selon chacun, le premier amour, le premier deuil, la première humiliation à l’école, le premier regard qui nous a réduit à l’état de larve.
Nous nous construisons essentiellement au travers de ces blessures ouvertes, y puisons notre force, nous y laissons aussi à chaque fois un peu de nous.
Je pense, malheureusement qu’à notre époque le stress engendre un véritable traumatisme souvent très complexe à surmonter. Qui ne s’est pas retrouvé après une telle violence incapable de dormir, avec la fameuse boule à l’estomac, l’envie de pleurer constante, un dégoût de la vie ? Tout comme face à la maladie, nous ne sommes pas égaux face à une agression morale, une rupture ou un deuil. Certaines personnes vont se revêtir d’une armure, sourire aux lèvres tout en conservant à l’intérieur une vulnérabilité invisible, d’autres vont sombrer dans un rôle préfabriqué de victimes par besoin d’être aimés, d’autres encore vont simplement s’isoler, rentrer dans le sable sans vouloir en sortir.
Comment justement s’en sortir ? Là encore chacun est différent. Pour certains, il est nécessaire de se faire aider, et il n’y a pas de honte à cela. Une personne en souffrance a besoin d’être respectée, considérée comme un individu et non un simple objet. D’autres feront ce chemin seuls à travers des croyances ou une volonté qui leur est propre.
Ensuite, je pense que tout traumatisme doit être exorcisé, évacué soit par le biais de la parole, de la peinture, de l’écriture, ou de tout défi personnel. Cela ne se fait pas en un jour et les rechutes peuvent être fréquentes.
Le traumatisme que l’on peut rencontrer face à des personnes nocives, est encore plus complexes et certainement le plus difficile à surmonter. Rencontrer ce type de personnes brise la confiance que l’on a de soi, réduit parfois à néant des années de vie et d’efforts. Découvrir que l’autre s’est joué de nous, en amitié ou en amour, est terrible à surmonter. On ne se retrouve pas dans les griffes de ce type d’individus par hasard. Les personnes dotées d’empathie extrême sont des proies idéales, car elles vont souffrir avec l’autre, lui donner cet amour sans limite jusqu’au jour où elles découvriront qu’elles se sont faites manipulées. Vous reconnaîtrez facilement une victime d’un pervers narcissique à sa paranoïa, car elle n’osera plus faire confiance, doutera de la moindre parole. Lui en vouloir serait stupide, la comprendre serait vraiment mieux. Un pervers narcissique, homme ou femme, est un vrai bourreau qui va détruire sa victime en lui faisant croire qu’il l’aime et agit pour son intérêt. Ces personnes, même si elles vous touchent car les PN ont un charme indiscutable, sont à fuir, car vous y laisserez un morceau de votre âme et surtout vous mettrez des années à vous relever du traumatisme subi.
Ne soyez plus victime de votre vie. Créez du positif, gardez votre libre-arbitre et ne renoncez jamais à ce que vous êtes au fond de vous.

( 19 février, 2017 )

Pourquoi une maladie auto-immune comme Hashimoto est-elle si difficile à accepter ?

Rien de nouveau, mais le redire peut servir ! Tant de maladies auto-immunes, tant de personnes en souffrance. Outre les symptômes parfois difficiles, ces maladies s’acceptent avec difficultés.
Une maladie auto-immune voit ses anticorps, au lieu de jouer leur rôle de défenseur de l’organisme, attaquer le système immunitaire par le biais d’un organe. Le système immunitaire devient pathogène. Cette pathologie existait il y a un siècle pour n’englober que des maladies « connues » comme le diabète ou la sclérose en plaque. Ce qui est surprenant, c’est que la maladie d’Hashimoto fut la première maladie auto-immune identifiée et officiellement reconnue. Incroyable ! Alors que de nos jours, elle n’est pas toujours bien considérée par le milieu médical. Une fois encore, ce n’est pas pourtant une maladie anodine pour tous. Elle peut se trouver associer à d’autres maladies auto-immunes comme une insuffisance des surrénales, des problèmes cardiaques, voire en cas extrême une encéphalite d’Hashimoto souvent mortelle ou un lymphome, sans oublier les cancers thyroïdiens.
On peut s’interroger sur la raison d’une prise en charge parfois tardive, tout comme sur le suivi parfois aléatoire des malades. Ayant rencontré lors de l’écriture de mon recueil, des spécialistes, certains m’ont simplement avoué qu’ils ne pensaient pas toujours à Hashimoto si la TSH se trouvait dans les normes labos. Seulement voilà, les statistiques montrent que plus de 60% des malades devront friser « le bas de la norme » pour se sentir bien. Vérité de la palisse donc, un patient qui consultera son médecin pour une grosse fatigue, avec une TSH à 3,5 ne sera que rarement traité puisque le test de recherche des anticorps ne sera pas fait. De plus la maladie d’Hashimoto peut provoquer des anémies, et si la prise de sang montre une baisse du fer, le malade ressortira avec une cure de Tardyféron pour remonter l’organisme, et quelques mois plus tard se développeront d’autres symptômes liés au ralentissement thyroïdien.
Perte de temps, fatigue, aggravation de la destruction…
Dernièrement, l’association a reçu le témoignage d’une jeune femme ayant perdu son travail suite à des troubles de mémoire. La maladie d’Hashimoto ralentit le corps, le cerveau fonctionne moins bien. L’articulation des mots devient difficile, la concentration se réduit, la panique surgit. Qui n’a pas ressenti cette impression de nager dans le brouillard en cherchant ses idées ? Terrible de perdre un emploi et sa raison de vivre à cause d’une simple maladie « anodine ».
Cette maladie, non diagnostiquée, peut également conduire à des troubles neurologiques, un comportement parfois étrange, une dépression, des tendances paranoïaques, voire des démences. Au début du siècle dernier, on internait les personnes pour bien moins que cela.
Là se pose les vraies questions, n’est-il pas possible de diagnostiquer plus tôt cette maladie auto-immune, de se poser les vraies questions dès le départ ?
Prenons l’exemple d’un individu sortant d’une période difficile, divorce, deuil, rupture, suivie de moments où alternaient crises d’angoisse, et si ces angoisses qui le clouaient au sol l’empêchant de riposter aux attaques, si ces larmes qui le submergeaient, cette incapacité à faire face étaient simplement la résultante d’une montée des anticorps ? Cela montre la grosse limite du regard médical juste centré sur une affaire de normes.
On peut comprendre pourquoi cette maladie est si difficile à accepter par le malade, elle est « reconnue » partiellement, mais n’est pas bien considérée par le milieu médical qui la juge anodine, par l’entourage qui ne peut comprendre l’alternance de phases où tout va bien, et les rechutes non prévisibles.
C’est pour cette raison qu’il faut continuer à faire comprendre cette maladie, à aider les futurs diagnostics.
Ensemble, tous les espoirs sont permis !
Ensemble, nous ouvrirons les yeux à ceux qui refusent de voir.

Soyons positifs, vivons positifs … Et retrouvez-moi bientôt dans un roman plein de pensées positives.

Nous serons probablement au salon de Paris le Samedi et Dimanche 24 et 25 mars.
Venez nous voir nombreux !i
Continuez à diffuser l’essai Hashimoto, mon amour édition 3 aux éditions FFD

En vente site Fnac ou directement :

http://www.editions-lesateliersdegrandhoux.com/hashimoto-mon-amour-sylvie-grignon-f256997.html

 

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