( 22 février, 2017 )

Apprendre à calmer son mental pour être heureux.

On me le conseille, on me le suggère, on m’incite à le faire, pour arriver à tenir le coup après une journée dans le bruit, dans le stress, dans des classes qui ne sont plus « comme avant », mais voilà, je n’y arrive pas toujours. Mon cardiologue m’a invitée à découvrir un excellent petit livre « On est foutu, on pense trop », savoureuse description de ce petit hamster qui se trouve dans nos têtes, qui nous détruit la vie, car on n’arrive pas à lâcher, parce que l’on pense trop. Je travaille beaucoup et quand je ne travaille pas, je lis ou j’écris, bref, je pense, voire je me projette souvent, bien trop. Méditer est pour moi aussi difficile que si j’avais à sauter en parachute. Je me mets en condition, c’est un bon début allez-vous dire, mais ensuite, mille pensées envahissent mon esprit, des idées de romans, des projets pour ma classe, et au final, je me rends compte que j’ai fait un vrai flop. Retour à la case départ. Comme j’envie ces personnes calmes qui s’autorisent à ne pas penser, à avoir « la tête vide ».
Depuis quelques semaines, je commence à m’autoriser à mieux respirer, un début. Ensuite, je n’accepte plus les critiques ou des avertissements résultant de la peur des autres, de ce que l’on pourrait penser. Je remets tout de suite mon poing sur la table.
Les fouilles-merdes, les chercheurs d’embrouilles, les amis qui me veulent du bien peuvent passer leur chemin.
Et c’est un vrai succès. Les mécontents fuient, les autres restent. Je savoure l’instant, ce que ce livre m’a appris.
Je n’ai pas réussi encore tous les exercices, mais je m’y attèle, et je ne peux que vous conseiller de tester, tout en vous laissant méditer sur ces quelques phrases qui m’ont bien aidée à avancer ces dernières semaines.
« L’amour sans petit moi ne peut vivre que dans le présent. Ailleurs, il étouffe. Et ce qui tourne alors dans la tête n’a rien à voir avec l’amour. Ce sont des rêveries, des fantasmes, des cabrioles égoïstes ! L’amour ne vit pas hier, pas plus que demain, et fait passer la formule éculée  » Plus qu’hier, moins que demain »pour une grossière ineptie. L’amour EST. Point à la ligne ! Ici, maintenant. Amour rime avec moment présent. Comment faire pour s’y adonner pleinement ? En interrompant la course de son esprit. » Extrait « on est foutu, on pense trop » du dr Serge Marquis.

2 Commentaires à “ Apprendre à calmer son mental pour être heureux. ” »

  1. Tienou dit :

    Méditer n’est pas à proprement arrêter de penser. C’est avant tout ne pas tenter de retenir les pensée, ne pas chercher à les « mener ».
    J’ai trouvé un exemple d’exercice méditatif assez intéressant:
    Il s’agit d’écouter un morceau de musique où jouent un petit lot d’instrument et de visualiser le musicien jouant au moment où l’on entend la musique qu’il produit, en visualisant bien ces gestes et passer à un autre instrumentiste dès qu’on l’entend.
    Cela « canalise la pensée dans le sens où elle appelée par l’extérieur et non plus suivre sa pensée intérieure. C’est aussi méditer que faire cela.
    Il est des dizaines de forme de guides de méditation. Pour bien se « centraliser » il faut parvenir à trouver celui qui nous correspond le mieux, les autres sont plus accessibles ensuite

Fil RSS des commentaires de cet article.

Répondre à Tienou Annuler la réponse.

|