( 25 février, 2017 )

Le droit de ne pas aimer

La facilité que l’être humain a de suivre comme un toutou l’avis des autres m’a toujours fascinée. Autant si on est incertain, si on doute, il sera normal de se raccrocher à l’avis d’une personne en qui on a confiance, mais dans la société, quelle utilité de toujours vouloir abonder dans le même sens ?
Je vois cette attitude s’afficher avec l’arrivée des élections, et les girouettes faisant mille pirouettes sont à mourir de rire. Dans un milieu plus restreint, cette dérive se retrouve régulièrement lors de la chronique d’un auteur connu, dont personne n’osera dire qu’il n’a pas aimé le style ou même l’histoire, et pourtant la lecture tout comme la peinture est terriblement suggestive. Un sentiment positif sera différent selon les personnes. L’une vibrera pour les couleurs, l’autre pour le thème.
Et celui qui ne vibrera pas ? Pourquoi devrait-il nécessairement se fondre dans un moule et surenchérir un « j’adore ! »
On a le droit de ne pas aimer, on a le droit de le dire, le droit de le penser. Cela fait partie de cette liberté qui nous est offerte. Bien sûr, on pourra glisser des mots qui adoucissent, ne pas aimer ne veut pas dire pour autant faire du mal. Mais gardons ce libre-arbitre et ne soyons pas de simples moutons suivant un troupeau d’imbéciles.

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