( 30 mars, 2017 )

La seconde chance

Ah la seconde chance, thème phare de mon roman 5 Secondes, que peut-on en dire ? Que l’on doit toujours laisser une porte entrebâillée pour autoriser un possible engouffrement ou serrer les dents et bloquer une possible ouverture ?
Je crois à la seconde chance, je crois au pardon possible, à la possibilité qu’offre le temps de se poser, de comprendre, non d’oublier , mais d’accepter de regarder sous un autre angle. Je l’ai souvent mis en pratique dans ma vie, non sans risque.
Une porte qui se claque un jour n’est pas un acte anodin, c’est signe d’une souffrance, d’un besoin de s’éloigner de personnes parfois toxiques ou simplement compliquées.
Garder la porte close est une protection sécurisante, mais ne nous limite-t-elle pas à simplement ce que l’on connait ?
Et puis, il faut cesser d’être hypocrite, parfois nous enchaînons les secondes chances, entrainant des troisièmes voir quatrièmes, croyant à chaque fois dans les promesses, dans les compliments, et réalisant trop tard qu’il ne s’agissait que d’un leurre.
Ce jour-là, le voile se déchire, la lumière jaillit. On n’a plus envie ni d’y croire ni de laisser la porte ouverte. On a pourtant essayé, tenter de comprendre, mais le vase déborde. On se sent piégé dans une spirale sans fin. Alors on saute à pieds joints dans le miroir, et même si c’est douloureux, car tout passage l’est, on regarde l’horizon où se dessine une lueur d’espoir. On a osé, on a pardonné, mais on s’éclipse vers autre chose, moins toxique, plus vrai.
Au final, c’est à nous et à nous seuls, par ce choix, que nous nous offrons une seconde chance.

2 Commentaires à “ La seconde chance ” »

  1. Jenny dit :

    C’est super beau !!!

  2. JJ dit :

    J’y crois et votre texte est superbe.

Fil RSS des commentaires de cet article.

Laisser un commentaire

|