Il n’y a pas à dire, trop de personnes font tout le temps la tête, ruminant des idées noires, critiquant à tour de bras, à tel point que cela en devient pénible. Leur toile de vie se peint sans cesse de couleurs sombres, comme si mettre une touche de rouge était sacrilège. Pourquoi notre monde ne se tourne-t-il pas un peu plus vers l’optimisme ? Les personnes dépressives ont triplé en quelques années, faut à la crise, faute à la vie. Je vais en choquer beaucoup, mais c’est trop facile de toujours rejeter la faute sur l’autre, tout comme c’est effectivement plus simple de toujours percevoir le côté négatif, à tel point que pour certains, voir la vie en rose est un signe de stupidité. Alors je dois en tenir une sacré couche en matière de stupidité, moi l’éternelle optimiste ! Pour moi, c’est un véritable art de vivre. Cela ne veut pas dire que ceux qui vivent comme moi ont plus de chance que les autres ou sont dotés de qualités surhumaines. La réalité est tout autre. Nous sommes simplement des personnes qui vivons mieux nos échecs, trouvant des solutions tout simplement, cherchant un sens.
Être positif, ce n’est pas être « con » ou naïf, chose que j’ai trop souvent entendu.
Je fais partie de ces doux rêveurs tant critiqués, de ces ombres qui passent, croisent des vies le coeur plein d’espoir. Emphatique, je pleure avec ceux que j’aime, ressentant leur douleur, je ris de leur humour, je rougis sous leur compliment, je fonds sous leur caresse. La tristesse n’a jamais été mon manteau, malgré les deuils que j’ai portés, malgré mon coeur qui souvent s’est brisé. Je me contente de toujours croire que le monde peut changer, que les événements finiront par aller dans le bon sens, que la vie prendra cette teinte de bonbon rose.
Peu importe au final les claques, les trahisons, les larmes versées, l’important est de parvenir un jour au but, celui que nous cherchons tous, cette plénitude, croisée dans un sourire ou un regard. Je suis une éternelle optimiste et je le revendique.
J’ai des moments de doute comme vous tous, mais ils sont courts, et je rebondis toujours, parce que je suis convaincue que le meilleur reste toujours à vivre, que nous sommes les seuls responsables de notre vie, de notre bonheur. Je n’ai donc aucune difficulté à pardonner, car même si l’autre m’a fait du mal, je l’ai inconsciemment autorisé à m’infliger cette blessure. Être optimiste, c’est être conscient que nous sommes responsables de nos choix, que nous avons failli, fait des erreurs, que nous regrettons, mais que nous avons toujours une seconde chance qui peut nous être offerte. Bien sûr, trop de positivisme laisse une faille, celle d’être déçue, mais évitons d’y penser. Alors, vous qui peignez la vie en noir et blanc, mettez un peu de couleur, entrebâillez une porte, laissez le soleil entrer. L’optimisme rend heureux et fait du bien ! Savourez le printemps qui arrive, souriez à la vie, ne regardez que les jolies choses, pensez à ceux qui vous ont fait tambouriner le coeur, à ce banc sur lequel à une époque vous discutiez, le bonheur au bout des lèvres, à ces sourires échangés.
En clair, vivez tout simplement, et cessez de pleurnicher, la vie est ce que vous en faites.
« L’instant qui sépare la pensée de l’acte, cinq secondes, peut-être moins, moment impalpable et pourtant crucial, celui où tout va se jouer, où l’avenir va se nouer, celui où demain sera différent. Ce laps de temps, telle une plume, si légère que l’on ne s’y arrête pas, ces secondes qui existent pourtant ineffaçables, quelques secondes que j’ai ratées, cinq secondes que je veux retrouver. »
« 5 Secondes » 2017