Pourquoi je n’écris pas de nouvelles
Ce type d’écrits très à la mode n’est pas ma tasse de thé aussi bien en tant que lectrice qu’écrivain. Vous êtes nombreux à me faire parvenir des concours de nouvelles, et m’incitant à me lancer. Je l’ai fait avec Edilivre ayant obtenu une place très honorable, mais j’avoue ne prendre aucun plaisir à écrire une nouvelle qui reste pour moi le type littéraire purement scolaire. J’en ai fait quelques unes, deux burlesques sur l’hypocriisie humaine et la trahison ( que tous mes lecteurs avaient pris au pied de la lettre comme si c’était, en dehors de ces deux concepts, du pur vécu mot pour mot) et une sur la maladie de mon fils. Je ne les ai pas publiées, mais m’en suis servie dans Carla.
Réduire à récit à juste deux pages me semble terriblement frustrant, un peu comme si j’assistais à un bon spectacle , et que je devais partir après l’entrée. J’ai toujours adoré lire, et plus le pavé est gros, plus je prends du plaisir, mais me contenter d’une vingtaine de lignes, non, je n’aime vraiment pas. C’est un format que je n’ affectionne pas. Rares furent mes coups de coeur en dehors des superbes nouvelles de Nunzia Beneditti.
Je rappelle pour les novices qu’une nouvelle possède des critères d’écriture précis.
Il faut lancer l’intrigue, son développement, trouver une bonne fin, des personnages importants. Toit doit être dit en peu de mots. J’ai une profonde admiration pour des écrivains spécialistes de nouvelles comme Chedid ou Sartre.
En résumé, je n’écris pas de nouvelles tout simplement parce que je n’y arrive pas, parce que je n’ai aucun plaisir à le faire, et que mon temps étant précieux, je ne le garde que pour le type d’écrits qui me plait.
Ai-je répondu à vos interrogations ? Mais un jour, promis, je tenterai un concours autre que celui d’Edilivre, simplement pour prouver que l’impossible est possible.
VOILA c est dit et ben dit ! c est pas une nouvelle ca ? bises
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