L’attente
Nous passons notre vie à attendre. Quelle perte de temps ! J’en viens parfois à me demander si nous ne vivons pas plus dans l’attente que dans l’instant présent.
Certains construisent même leur bonheur dans l’attente à tel point que lors de la réalisation de ce désir, l’amertume s’installe.
J’ai toujours vécu l’attente comme une douleur. L’attente dans ces « salles d’attente » en priant pour que le verdict à venir ne soit pas le plus sombre, l’attente d’un appel dont on rêve qui ne vient pas, l’attente d’un projet qui ne se concrétise pas, et je ne parle même pas des longues minutes chaque jour où j’attends que ma classe s’apaise pour travailler dans le calme. ( Eh oui, bien fini les enfants disciplinés)
La seule attente que je vénère est celle de l’érotisme, cette attente qui se joue sur un fil, presque invisible, sur des sensations à fleur de peau, l’attente du plaisir pur, du désir fou, de la passion, de ce qui en l’espace de quelques secondes va tout effacer, les peines, les larmes, les regrets, pour ne se complaire que dans l’apothéose de la réalisation de cette attente.
Au final, vivons car comme dit le proverbe « À attendre l’herbe qui pousse, le boeuf meurt de faim. »
Moralité : Faites comme moi ! J’ai choisi de ne plus attendre, de juste prendre ce qui devait être et au final, qu’est-ce que je vis mieux !
c’est une bien belle et jolie réflexion que tu nous livres. bises
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