Les choix si durs à faire
Pourquoi dans notre courte vie, juste une seconde à l’image de l’univers, avons-nous toujours des choix à faire ? Pourquoi les repoussons-nous toujours ?
C’est terriblement angoissant de faire des choix et à quelques jours des élections, on s’en rend bien compte. Choix de partir ou de rester, choix d’effacer ou de garder, choix de rester serein ou de se fâcher. Chaque pas que l’on fait, implique un choix à venir.
J’ai toujours du mal à faire des choix qui définissent ma vie, me sentant souvent poussée par des tiers, qui interfèrent dans mes ressentis, jugeant ou faisant vibrer ma fibre emphatique pire me poussant à culpabiliser. Il m’est arrivé comme beaucoup de faire des mauvais choix, de réagir avec impulsion, sans prendre le temps de réfléchir. J’ai parfois raté ces précieuses 5 Secondes, mais tout ce que j’ai fait, je l’ai fait parce que j’y croyais.
Je pense à une rencontre il y a de nombreuses années. Durant quelques secondes, j’ai hésité, trop longtemps, j’ai raté une route. Aucune opportunité, sans importance aujourdhui. Quand je tourne une page, je ne me retourne pas, et même si j’hésite beaucoup, une fois ma décision prise, elle s’avère irrévocable.
Mon dernier choix ?
Je vais essayer de vivre loin des turbulences, loin des histoires toujours mises sur le feu, loin des propos rapportés qui deviennent des incendies.
Idiote, je tombe à chaque fois dans le piège, répondant aux personnes qui m’ont peinée.
Certaines personnes savent où piquer pour faire mal.
Qu’elles se réjouissent, elles ont réussi.
J’abandonne certains rêves, mais je n’en suis pas triste. Le bonheur se trouve là où on sent bien. Lorsque l’on travaille trop, on en oublie cette valeur essentielle. Il est nécessaire de conserver ce que nous voulons être, ce que nous sommes, et non ce que l’on veut que l’on soit.
Une chose est sûre, on ne peut avoir la gloire et la paix, la lumière et l’ombre. Et surtout, on doit bien réfléchir, à quel prix pouvons-nous perdre notre liberté ?
La mienne est trop précieuse … elle est hors de prix. Je suis, comme dit toujours mon mari, unique, imprévisible, déroutante, mais c’est pour cette raison que l’on m’apprécie, enfin ceux qui aiment les personnes sincères et honnêtes, enfin ceux qui m’aiment tout simplement. Je préfèn’en avoir que quelques-unes, mais qu’elles soient « vraies ».
En tous cas, je termine bientôt ces vacances sur une note positive. Quelques soient les turbulences politiques, les mesquineries humaines, j’amorce un virage.
Un message reçu ce matin me disait » tu n’es rien, reste le ». Au lieu de m’agacer comme avant, j’ai souri. Ce « rien » est énorme ! Je suis donc ce « rien » ! N’est-ce pas un premier pas vers une reconnaissance ? ( rires)
En tous les cas, faites vos choix en sachant qui vous voulez être vraiment, même si ce n’est qu’un « rien ».
Dans bien des échanges, dans de nombreux partages, dans les allées de la vie, c’est le petit rien qui fait la différence