Perte de qualité littéraire, vérité ?
Par hasard, je suis tombée sur un article qui concernait l’école, mais où j’ai relevé ce paragraphe.
« Le standard de qualité est aujourd’hui perdu : la qualité de la production éditoriale actuelle est inversement proportionnelle à la quantité de livres publiés. Désormais tout le monde estime avoir des choses intéressantes à dire, personne n’est plus capable de s’évaluer justement soi-même et de s’abstenir de publier ce qui ne mérite pas de paraître, le volume de la production éditoriale rend impossible de reconnaître ce qui a de la valeur, ce qui signifie que nous avons une censure d’un genre nouveau, la censure par ensevelissement sous la masse »
Laurent Lafforgue
Tout est dit. Trop de livres publiés, tellement qu’il faudrait dix vies pour tout lire. Trop peu de retours sur de simples ouvrages, donc une impossibilité pour le petit auteur, même s’il est « bon » de faire son trou. Trop de livres également d’un intérêt médiocre n’incitant pas les jeunes à avoir envie de lire.
Et d’un autre côté, j’ai envie de dire que l’on offre à chacun ce plaisir unique d’écrire, de poser les mots, de pouvoir les partager.
Alors ? Perte de qualité, peut-être, mais augmentation du choix et du plaisir. Le lecteur, le vrai, assidu, n’est-il pas gagnant ?
et il ne faut empêcher chaque personne de créer ses propres mots, au fond, c est cela l important, la créativité dont chacun fait preuve
Dernière publication sur Les mots d'Ysabelle : Petite fille...
Certainement ! Quand i parvient à s’y tenir.
Je ne sais qui de mon exigence ou de la qualité de ce que j’ai croisé (tes productions mises à part ) instaure un défaut parmi mes lectures. Un peu des deux je crois, et aussi la redondance dans les écrits de ceux que j’aimais lire, m’ont fait déserter les pages à lire ailleurs que vers les articles que je croise sur le net. Il y a aussi que mon âge ne s’arrangeant pas, la somnolence souvent l’emporte, et m’emporte, dès que je me pose un peu trop confortablement comme j’aime être pour lire.
Mais tout de même, je pense, les maisons d’édition qu’on a l’outrecuidance de dire « comme il faut » ne le sont plus et cèdent plus à la sollicitation qu’à la découverte. Hélas !