( 3 mai, 2017 )

Cimetières, ces lieux de paix.

 

J’aime le calme des cimetières, ces endroits insolites où aucun bruit ne vient troubler nos pensées. J’ai toujours eu un coup de coeur pour le Père Lachaise où je suis allée plusieurs fois, que ce soit pour rêver devant les tombes d’Héloïse et Abélard, ou devant celle de Victor Noir dont la virilité surdimensionnée a toujours beaucoup amusé les enfants. Quant aux catacombes, quel endroit empli de mystère !

J’ai toujours aimé les cimetières, même jeune, je m’y promenais, percevant cette paix presque palpable. Je n’ai jamais compris les personnes qui en ont peur, comme si ces morts pouvaient par magie se lever ! L’énergie y est pure, paisible. Non loin de chez moi se trouve le cimetière parisien, l’un des grands cimetières de la capitale, où repose Barbara. S’y hasarder, c’est pénétrer dans un véritable contraste avec les alentours, de grandes allées fleuries, bordées d’arbres, vides, car les cimetières sont peu fréquentés. Il m’arrive d’aller m’assoir simplement sur un bans, loin de tout, simplement pour ressentir cette paix.

Ne pensez pas que c’est une histoire mystico-quelque chose. Nous avons tous opté pour l’incinération dans ma famille, et je n’y vais ni pour pleurer mon fils ou mon père.

J’y vais pour cette paix que seuls les morts peuvent nous apporter, ce silence qui fait du bien, cette sérénité que nous ne pouvons trouver dans les grandes villes.

Et oui, amis provinciaux, vous n’imaginez pas la chance que vous avez à pouvoir flâner au bord d’une rivière, seul avec vous-même.

Voilà certainement pourquoi tant d’écrivains ont posé des mots sur leurs carnets lors d’une ballade au père Lachaise ou dans un simple petit cimetière.

Voilà pourquoi dimanche, j’ai rempli une dizaine de pages d’un nouveau roman …

1 Commentaire à “ Cimetières, ces lieux de paix. ” »

  1. Tienou dit :

    Le cimetière, lieu de paix ! Oui, c’est bien cela. Et pour avoir côtoyé plus de trente ans les abords de la souffrance, c’est bien ainsi qu’il faut, que j’aime à dénommer ces lieux.
    Alors bien sûr, il y a toutes ces traces de larmes versée autour des corps allongés. Bien sûr que c’est aussi un lieu de souffrance, mais il ne s’agit vraiment pas de la même. Et tu le sais bien toi qui la porte, pour qui je sais qu’elle t’accompagne partout ^_^

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