( 25 mai, 2017 )

Ces portes que l’on claque.

On a tous dans une vie fermer une porte un peu trop vite sous l’emprise de la colère, de l’orgueil, de la jalousie, de la frustration. Cette porte que l’on a claquée a laissé des traces. Des mots peuvent avoir fusé, des regards meurtriers peuvent avoir remplacé les sourires, la haine peut s’être installée effaçant tous les bons souvenirs.

Parfois, pourtant, des années plus tard, nous nous souvenons des jours paisibles, ceux où la porte était grande ouverte. Nous repensons à ces instants parfois courts où nous avons été simplement heureux, maudissant à bien y penser, ce choix stupide, souvent sur un coup de tête, et pourtant sans appel.

Sommes-nous moins impulsifs avec l’âge ? J’en doute un peu, constatant que de nombreuses personnes ne réagissent qu’émotionnellement sans réfléchir aux conséquences de leurs actes, poussant parfois le bouchon si loin, que la porte ne peut que se claquer. Et pourtant, si nous prenons le temps de réfléchir, de nous poser, qu’avons-nous gagné à mettre ainsi notre orgueil en avant ? à refuser de pardonner ou pire d’écouter vraiment ? N’accumulons-nous pas ainsi années après années des traces de regrets qui auraient simplement pu être évités ?

2 Commentaires à “ Ces portes que l’on claque. ” »

  1. handiparisperpignan dit :

    c est si juste ma belle bisous

    Dernière publication sur Les mots d'Ysabelle : Epique ...

  2. Tienou dit :

    Je t’avoue que je ne vu la porte se fermer à elle, et pourtant… !
    L’infamie était de taille et les propos sont longtemps resté d’actualité et entretenus. Ils visaient mon père et ont failli cotribuer à le désocialiser. Intervenu pour le mettre en garde, jamais je n’ai pu passer au dessus de ce qui lui a été fait, même après qu’il m’ait dit son pardon à cette personne.
    On ne porte pas atteinte à l’existence des gens, on n’a pas le droit. Et moins encore quand on les « accompagne » dans la vie.
    Je me tiens le plus possible de cette personne,là où tant voudraient me voir pardonner, mais non, je ne peux pas. Je m’en tiens à une condescendance de bon aloi… Mais ça me coûte !

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