La pornographie et l’érotisme .
La pornographie, voilà un sujet que je n’ai jamais abordé, non parce que je suis coincée ou que j’ai des préjugés, juste que ce n’est pas trop ma tasse de thé, donc je n’ai jamais eu l’idée d’en faire un article. On m’a demandé mon avis, je vais vous le donner avec honnêteté.
En tant que femme, la pornographie s’apparente plus à un stimulant peu original qui me dépasse un peu. Un film que l’on regarde une fois par hasard, pourquoi pas, cela peut peut-être apporter un peu de pigments, même si je pense que pour beaucoup de couples, cela rime avec gêne. L’addiction me dépasse, j’ai du mal à comprendre ces hommes scotchés devant leur film X, occupés à mater des sexes en mode XXL.
Mais je respecte les gouts ainsi que chaque individu. Je pense juste qu’une vraie femme est tout de même mieux qu’un film, et surtout que l’affluence de pornographie donne une vision erronée de l’amour aux jeunes d’aujourd’hui, obligés souvent lors d’un passage sur le web, de voir apparaître des « images pouvant choquées ».
Une fellation en gros plan n’a rien de beau pour un enfant, alors que dans un jeu érotique, elle va prendre tout son sens. L’érotisme est plus un art de vivre, une suggestion du désir au travers des gestes, des attitudes. C’est trouver beau un corps même s’il a vécu nombreuses années, s’il a quelques kilos en trop, c’est prendre plaisir à découvrir l’autre avec sensualité, lui donner envie un peu comme si on peignait un tableau à l’aide d’un pinceau. L’érotisme, c’est offrir à l’amant un univers plein de magie au travers de massages sensuels, caresses, fantasmes, tous empreints de désir et d’amour.
La pornographie est du sexe à l’état pur, brut, dans l’érotisme, il y aura toujours une forme d’amour.
Regarder un film érotique me semble donc bien plus excitant qu’un porno ( mais cela n’engage que moi). Je pense entre autre à la fameuse scène de 9 semaines et demie où Mickey Rourke passe un glaçon sur le corps brûlant de Kim Bassinger. On assiste au désir monter à l’état pur , Autre film « la nuit nous appartient « , Eva Mendes entrain de se masturber tandis que Joaquin Phoenix se joint à elle, c’est sulfureux. Nul besoin de passer au sado masochisme comme dans « 50 nuances de Grey », la passion se conjugue avec l’érotisme. Combien d’hommes dans un couple institutionnalisé vivront de tels fantasmes érotiques ? Combien de femmes auront un époux qui prendra le temps de faire vibrer ainsi leur corps au bout de vingt ans de mariage ? Une amie me disait avec humour que c’est à cela que servent les amants. Une chose est sûre, une étude américaine montre que s’éclater au lit rallongerait notre vie. Alors ? Vous attendez quoi ?
Tu as évoqué mon film préféré, 9 semaines et demi, pour des tas de raisons. un texte sincère, franc
Dernière publication sur Les mots d'Ysabelle : Epique ...