Ah cette liberté de penser et d’écrire.
Chance que nous avons de pouvoir publier à volonté que ce soit via des réseaux de partages comme whattpad, via Amazone ou via les structures éditoriales diverses.
Je l’ai déjà dit, cette possibilité de tenir un jour son livre dans ses mains est une magnifique avancée technologique. Là où des auteurs attendaient avant des mois.
Je sais, vous allez me parler de l’exigence littéraire, des concurrences, là où vous voyez soucis, moi je ne vois que des mots, et j’aime les mots.
C’est vrai qu’actuellement, nous sommes en pleine période des droits d’auteur, tout du moins du relevé des diverses éditions, s’est clôturé fin mars, et comme chaque année, chacun y va de son latin, hurlant voire pestant contre les ME diverses et variées.
Rendons à César ce qui lui appartient ! C’est loin d’être simple pour des petites éditions qui n’ont pas de compteurs de ventes, qui jonglent avec des distributeurs pas toujours correctes, mais c’est également un gros handicap pour les auteurs, surtout si ces derniers vivent de leurs écrits.
Personnellement, je navigue entre les deux, une édition assimilée à de l’autoédition , Edilivre, qui a un compteur très rassurant et des DA très élevés. J’avoue avoir bien vendu en 2016, et un chèque sympathique m’attend pour l’été. J’ai également des DA dans une petite édition, avec un taux à 8%, taux qui est le taux classique. Dans les deux situations, je suis ravie de constater mes ventes régulière et je n’écris pas pour m’en mettre plein les poches même si je ne cracherai pas sur un chèque à cinq zéros !
Le parcours éditorial n’est pas facile. Le stress qu’occasionne une sortie est intense, les relectures de BAT, le lancement, les services de presse, et ce n’est pas un scoop, je n’ai plus ni le temps ni l’envie de me prendre la tête comme je le fais depuis trois ans. C’était amusant au début, mais aujourd’hui, cela m’ennuie, et je ne fais plus rien qui ne m’apporte pas un bien-être.
De plus, se positionner face à des grosses éditions est difficile, et souvent on porte une étiquette, celle des éditions où l’on a publié.
Mon seul fil éditorial restera Hashimoto, mon amour, qui doit continuer à aider, qui doit aller bien au-delà, car écrire, c’est aussi pouvoir se rendre utile.
C’est pour cela que mes prochains romans (hormis mes polars), je songe de plus en plus à publier sous pseudo Ou autrement, je ne sais pas, loin des jalousies qui frémissent, simplement pour me préserver, pour sentir une nouvelle bouffée, pour tester vraiment ce que valent mes écrits.
J’aimerais me consacrer à l’écriture, pouvoir remplir des pages toute la journée, mais voilà, mon travail, ne va pas en s’allégeant, ou est-ce moi qui vieillis, je ne sais pas.
Je veux surtout conserver ma liberté de penser, de dire, de faire ressentir.
Inutile de me donner vos avis négatifs, vos mises en garde, je n’y prêterai pas attention. J’ai confiance dans mes choix.
J’ai retrouvé le vrai plaisir d’écrire, parce que j’ai retrouvé ma vraie liberté, celle d’une plume frémissante, une petite plume de l’ombre.