( 10 juin, 2017 )

Cet homme, mon mentor

 

« Était-ce de la folie de tant y croire ? Je t’avais tant espéré que lorsque nos routes se sont rencontrées, je ne t’ai pas immédiatement reconnu. Je t’ai accepté tel que tu étais même si tu t’éloignais parfois de ce que j’attendais. Je détestais certains traits de ton caractère, ta désinvolture, ton manque d’assiduité, ton égoïsme, ton narcissisme.

Je ne parle plus de toi, toi qui m’a tenu la main dans mes écrits, sans le savoir, sans le vouloir. Je n’en parle jamais parce que l’amour c’est dangereux, mais tu sais bien que je n’étais pas ton amoureuse, entre nous c’était de l’amitié en bien mieux, de l’amour en encore mieux où seuls les mots existaient, où seules tes citations m’émerveillaient, de l’amour, oui, ça en était.

Je t’ai donné ce que j’avais de plus rare ma confiance sans hésitation, sans doute, sans limite. Je t’aurais tout donné si tu me l’avais demandé. Il y avait ce respect entre nous deux, ces silences qui parlaient, ces idées qui fusaient, ces projets qui se dessinaient. Personne n’a compris, tout le monde a jugé, cela m’a bousillée.

Dans l’ombre, tu avais sculpté mes mots prêts à jaillir. À nous deux, je savais qu’ils allaient résonner. Je t’admirais tellement que juste penser à toi suffisait à me rendre forte et heureuse.

Bien plus que mon amour, tu étais le sang de ma plume, mon inspiration, les traces d’une émotion, ma folie si belle, si douce. Je n’ai pas su être ce dont toi tu rêvais. Égoïstement, j’ai cru que ce que l’on s’offrait te suffisait. Je croyais tellement en un futur que je n’ai pas su voir les coups venir. Je n’ai pas mis d’armure, je ne me suis pas protégée. Je suis tombée.

Je ne parle plus jamais de toi non parce que tu ne reviendras pas, mais parce que tu vis toujours dans mes mots et dans mes rêves.

 

Un jour, tu as lâché ma main, sans un mot, sans une explication, comme si tu voulais que je prenne mon envol.

Tu as disparu, volatilisé, parfois j’en viens même à me demander si tu as un jour existé … Tu es juste mon ami, et tu ne sauras jamais à quel point, je t’aimais. « 

 

Texte protégé@ « manuscrit en cours … »

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