( 10 juin, 2017 )

La philosophie aide-t-elle à mieux aimer ?

La conjugaison du verbe aimer s’oppose souvent à la philosophie qui est censée se paître de raison, et pourtant …

 

« L’amour est une guerre on peut en mourir, la philosophie est l’arme secrète. »

Merveilleuse pensée que de se dire qu’au final, notre existence se façonne autant autour de l’amour que de la philosophie.

Pour bien aimer faut-il bien penser ?

Une fois encore je renverrais mes mots à la pensée positive qui devrait être  le ciment de nos vies, tout en y dessinant des limites.

Les théories mettant en branle le pouvoir de la pensée pour conquérir l’élu me laisse amusée. On ne peut forcer quelqu’un à nous aimer, et ce ne sera pas en y pensant positivement qu’il va être transpercé par le flèche de Cupidon, malheureusement ai-je envie de dire.

Par contre pour vivre en harmonie avec les autres, un zeste de philosophie positive est bien utile.

Voir les autres sous un autre angle, cesser de se poser en victime, se remettre en questions jusqu’à la moindre faille. Oser poser nos erreurs sur une feuille sans de mentir. Chercher les raisons de nos attitudes. Nombreuses les personnes qui reproduisent les mêmes erreurs en amour ou en amitié. Pourquoi ? Quel est le manque qui pousse ainsi à agir ?

S’interroger sur notre relation corporelle avec l’autre ? La mise en retrait que nous pouvons offrir peut-être source de conflit, à l’inverse le côté trop exubérant peut bloquer d’autres personnes.

Et notre désir est-il assez exprimé ou faisons-nous tout pour le cacher tout en grognant que l’on ne nous a pas compris ?

Se poser en philosophe peut permettre à chacun de dessiner les vraies attentes, d’éviter de plonger dans une illusion, dans une histoire où nous n’avons pas de place.

Philosopher peut se conjuguer avec aimer à condition de ne pas trop rêver.

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