( 12 juin, 2017 )

La vie, le temps, quel dilemme !

La vie est-elle pire aujourd’hui qu’hier ? Tout est relatif. Nous vivons bien mieux qu’au XIX siècle où la misère coulait à flots, où la femme était considérée comme un objet juste bonne à ouvrir les cuisses, où le choix du partenaire sexuel n’était pas autorisé, où les grossesses non voulues étaient monnaie courante.

De nos jours, chaque famille est branchée non stop sur Internet ou scotchée à son téléphone, la télévision n’est plus un objet, mais presque une personne vivante au sein des foyers, les gens ont un niveau de vie majoritairement correct dans le sens qu’ils mangent à leur faim, trop même, sans se soucier de leurs voisins, de ceux qui les entourent, des autres. Leurs amis sont ceux qu’ils accumulent sur des jeux en ligne ou sur les réseaux sociaux.

Avant, les gens se contentaient de peu. Les enfants jouaient avec des cailloux ou une poupée (et non des dizaines). Ils inventaient, ils imaginaient. Je me souviens de ces parties de rigolades avec mes amies lorsque j’avais dix ans à courir dans les hautes herbes, à se cacher. Aujourdhui, les gosses n’ont plus le droit de sortir, peur des attentats, peur des psychopathes qui drainent les rues.

Avant, on s’écrivait sur des feuilles de papier, on mettait de jolis timbres, attendant impatiemment le facteur. Aujourdhui, ce dernier n’apporte plus que des factures ! On échange par mail ou sms sans trop savoir si on communique vraiment avec la bonne personne.

Avant, on prenait le temps de s’allonger dans l’herbe pour juste regarder les nuages se dessiner, on lisait des livres pour occuper nos journées, on parlait d’amour avant de parler de sexe, on savait conjuguer le verbe aimer.

Le modernisme a tout transformé, les gens n’existent plus en dehors de leur smarthphone ou leur écran, indifférents à ceux qui passent à proximité.

Ne serait-il pas temps de poser nos téléphones, nos tablettes, nos montres ? De simplement prendre ce temps que l’on est entrain de nous voler ?

De simplement s’autoriser à exister.

1 Commentaire à “ La vie, le temps, quel dilemme ! ” »

  1. Tienou dit :

    Avant, j’aspirait au communautarisme, les choses n’ont pas changé. Je sais seulement qu’il sera très difficile d’y parvenir. A moins que quelque chose se passe qui bouleverse le regard et la pensée, qui fassent se tendre les mains vers l’autre, non pour lui demander mais pour lui offrir.
    Je sais, j’ai la pensée qui vadrouille, je traîne encore et toujours dans un vieil opus de science fiction. Il n’en reste pas moins que mon avant c’est mon demain, toujours!

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