Lire les classiques littéraires
Ah les grands classiques ! Je ne dis pas que je les ai tous lus, mais ayant fait des études littéraires, j’ai plongé dans ce genre de livres dès âge de quinze ans.
Il y a ceux qui m’ont franchement barbés comme Proust ou Balsac, et mes favoris comme Hugo ( dont j’ai lu autant « Notre Dame de Paris » ainsi que « Les misérables » au moins trois fois malgré leurs mille pages), Zola ( dont je ne me lasse toujours pas), et puis, il y a les autres.
Qu’est-ce qu’un auteur classique en dehors de l’appellation « puriste » de l’époque ?
J’ai lu dernièrement dans un sondage d’un grand journal que ce terme s’étendait de nos jours aux livres qui passent les époques. Preuve en est, le sixième plus grand auteur classique est Agatha Christie. Je ne peux que saluer un tel choix ! Le maître dans le suspense ! Ensuite on retrouve Antoine de Saint-Exupéry avec « Le Petit Prince » à se demander s’il existe encore une personne cultivée qui n’a pas lu ce bijou.
Jules Verne, que je trouve personnellement passé de mode, choix étonnant JR Tolkien, tout le monde n’est pas adepte de ce genre littéraire même si j’ai adoré la saga du seigneur des anneaux, Marguerite Duras, Sartre, Barjavel, Sagan, et bien d’autres …
Quand on sait que la majorité de ces auteurs sont lus au lycée, un peu par obligation, on peut concevoir que les jeunes se précipitent ensuite sur de la littérature plus facile style « Adore moi ! » « After » Ou « Driven ».
Cela veut-il pour autant dire qu’il s’agit de mauvaises littératures comme j’ai tendance à trop souvent le lire ? Absolument pas ! L’important est que toutes les générations lisent, qu’elles apprennent à faire corps avec les écrits. Le besoin de se plonger dans un livre va dépendre de son état d’esprit. À chaque moment de notre vie, nous avons besoin d’un instant de folie, et s’il passe par autre chose que des classiques, ce n’est pas un drame. Le choix est si grand qu’il y aura toujours un oasis pour se ressourcer dans les mots afin d’oublier le monde qui nous entoure.