Ces monstres qui touchent en enfants
Les infos regorgent de scandales ces dernières semaines, l’affaire du petit Grégory, ce cardinal qui a violé tant de gosses, ces attentats ou ces guerres qui fauchent de jeunes vies. J’ai envie de hurler ! Quand des drames se jouent laissant sur le sillon de terribles dommages collatéraux, je reste sans voix.
On n’a pas le droit de toucher aux enfants. J’ai de moins en moins d’empathie pour les adultes en général, libres de leurs choix qui détruisent l’enfance. Si la grande faucheuse s’invite chez des personnes âgées, c’est un peu la logique des choses, le cycle de vie. On ne va pleurer qu’un temps, trop cela devient pathologique, mais pour un enfant, non, c’est anormal, le cycle de la vie est rompu. Nul n’a le droit de survivre à son enfant. Je l’ai fait, et je m’interroge souvent, pourquoi, pourquoi lui, et pas moi ? Pourquoi suis-je toujours là ? Qu’ai-je à apprendre, à comprendre ?
Mais l’horreur est à la marche au-dessus, lorsque ces hommes ( les femmes sont plus rares) s’installent dans le lit de leurs jeunes proies. Je n’ai que du dégout et de l’écœurement.
Une étude récente démontrait que notre pays était plein de pédophiles cachés sous le masque de charmants pères de famille, passant leurs moments de loisir à reluquer en douce sur des sites illégaux des enfants en petites tenues. L’idée même me donne la nausée. Le sondage montrait que beaucoup étaient maris frustrés dont la femme n’est plus en phase ou épuisée par la vie, des coincés comme ces cardinaux qui pourrissent la religion. Des monstres sous des sourires angéliques. Je frémis en captant le regard de certains pervers sur la plage reluquant sans pudeur des gamines de dix ans.
Je suis quelqu’un de très tolérant, sauf pour tout ce qui touche aux enfants. Laissons les vivre, ils sont l’avenir, ne les privons pas de l’innocence.