Écrire, nos personnages, qui sont-ils ?
Nos personnages ne sont jamais innocents, ce serait stupide de le penser. Ils ont cette faculté de changer, de mûrir, de vieillir, comme nous. Ils véhiculent souvent nos idées, nos souvenirs, notre vision du monde. Rare sera un auteur végétarien qui barbouillera ses lignes de viandes saignantes. Par contre, c’est une erreur de penser que la vie de nos personnages serait la notre. Erreur pourtant courante. Dernièrement un monsieur très sympa au demeurant sur Linkedlin m’a fait un joli message sur mon roman Carla, ajoutant à la fin qu’il était fort regrettable que je préfère les femmes aux hommes, ajoutant quelques remarques peu correctes. Ce qui m’a amusée c’est de voir un lecteur se fourvoyer ainsi, cela montre tout de même que le roman était bien tourné ! Eh bien non, je n’ai aucune tendance homosexuelle, même pas la plus petite. J’avais eu des remarques similaires lors de la sortie de ROUGE où une bigotte m’avait traitée de libertine. Désolée de décevoir, je n’aime qu’un homme à la fois.
Je sens simplement la vie, ce qui m’autorise à poser des questions, à me documenter, et donc à fondre mon âme durant quelques pages dans celle du personnage que j’ai créé. Mais ma vie est totalement simple, relativement calme, même si j’ai traversé des marasmes. Je suis une femme ordinaire qui tente juste au travers de mots choisis de dire des choses un peu extraordinaires.
Parce que même dans une vie toute simple, on va croiser des personnes extras, faire des rencontres magiques, et qu’ainsi l’encre de nos personnages sera encore plus croustillante que celle de nos propres vies.
excellent
Dernière publication sur Les mots d'Ysabelle : Belle de nuit...
Amusant comme les gens sont stupides
Ah bon ? T’es pas guoine , AHAHAH ouais on sait tous que c’est l’amour qui te guide et bien con ceux qui n’ont rien pigés