( 28 août, 2017 )

Les maladies thyroïdiennes et le stress

Sujet à controverse que nous ne pouvons ignorer. Pour certains médecins, les maladies de la thyroïde sont purement « dans la tête « , à croire que plusieurs millions de personnes en France seraient sacrément atteintes du cerveau ! Pourtant si on cherche sur Google, la première définition qui s’affiche sera « tabac et stress, ennemis de la thyroïde » donc de vraies réalités.

D’autres par contre vont mettre en évidence l’impact d’un dérèglement thyroïdien sur le corps « une perturbation de la fonction thyroïdienne peut s’accompagner de troubles psychologiques qui peuvent s’apparenter aux syndromes psychiatriques.  Par conséquent, on ne saurait trop insister sur l’importance du dépistage et du traitement précoces de l’affection thyroïdienne, de même que sur l’attention à apporter à l’état émotionnel et psychologique du patient »

Le stress à l’origine de la maladie ?

Il semblerait que de nombreuses maladies auto-immunes trouvent leur point d’ancrage dans le stress. Le corps se met en défense et se retourne contre lui.

Le stress augmente la quantité des radicaux libres et leur impact sur le corps, c’est un grand perturbateur endocrinien à cause de l’augmentation du cortisol qu’il provoque.

Un deuil, une rupture, une trahison, un accident, peuvent activer un Hashimoto en sommeil, car au final, la plupart des personnes seraient susceptibles de développer un cancer ou une maladie auto-immune. Dans ce cas, c’est un peu comme si sous l’effet violent de choc, la barrière se cassait laissant entrer une foule d’émotions qui iraient désactiver un verrou. Notre thyroïde alors ne se trouverait plus protégée.

Ne supportant pas cette agression physique ou morale, plutôt que de nous battre contre elle, nous la laissons s’installer, et grignoter notre thyroïde à sa guise. Nous nous en voulons, nous nous détestons, et augmentons ainsi le cortisol.

Le stress va telle une boucle envoyer ses soldats attaquer la thyroïde, augmentant ainsi des comportements anxiogènes, le cercle vicieux.

Que faire ?

D’abord rééquilibrer cette hormone avec une hormone de synthèse ( dont je ne ferai pas l’apologie du pour et contre aujourd’hui), ensuite et surtout offrir à notre organisme une bonne résistance, qui sera différente pour chacun.

Certains malades verront leurs conditions s’améliorer avec du ‘sans gluten ». Attention, ce qui vaut aux uns ne vaut pas toujours aux autres. Donc toujours tester par paliers.

Ensuite on l’a vu plus haut, le stress est l’ennemi du papillon, alors fuir les situations anxiogènes, les personnes nocives.

Une maladie thyroïdienne étant une maladie invisible est difficile. Il faut déjà l’accepter afin de la faire accepter aux autres. Dans les deux cas, c’est un parcours du combattant. C’est une maladie qui ne se voit pas. Rares sont les malades de la thyroïde qui ont « une sale tête  » simplement parce que souvent cette maladie offre généreusement des kilos en plus qui donne bonne mine ! La fatigue ne se voit pas, elle se ressent. C’est ce qui pousse de nombreux médecins, fatigués de leur journée, à envoyer balader un patient qui va se dire à bout de force. Le toubib pensera juste « encore ! » Et peut ( nous avons de nombreux témoignages à ce sujet) traiter le malade d’hypocondriaque, de dépressif chronique voire d’affabulateur.

Imaginez un instant cette personne en souffrance qui se déplace chez son médecin un peu comme si elle lançait une bouteille à la mer, et se fait traiter ironiquement de « chochotte ». Qu’est-ce qui va se passer dans son corps ? L’angoisse va la saisir, la peur, l’incompréhension, le rejet, activant ses anticorps augmentant son mal-être.

L’écoute réelle des patients n’est pas à prendre à la légère. Nous retrouvons ce phénomène dans l’affaire du nouveau lévo. Certains vont mieux, d’autres sont à l’agoni à tel point qu’ils stoppent le traitement, ce qui est hyper dangereux.

Cette donnée est à prendre en compte. Nous sommes tous différents. La thyroide ne se soigne pas comme un cancer ou un rhume. Une hormone réagit différemment selon les personnes, les situations, et pire ne réagira pas à l’identique selon les jours.

Peut-être serait-il temps que les instances sanitaires prennent un peu l’avis des malades avant toute chose !

2 Commentaires à “ Les maladies thyroïdiennes et le stress ” »

  1. mortier dit :

    Basedow. .n ayant pas été informée du changement des excipients ( au courant de la boîte qui changait) …c est honteux .
    Opérée en 2003 ..je constate que mon état de santé depuis mai à change douleur dans les membres..palpitations ..poids .vue qui baisse vertiges .c est démoralisant moi qui est mit 10a à me stabiliser..

  2. mortier dit :

    Ce texte est la verite

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