( 26 août, 2017 )

Ce que nous attendons des autres.

“Notre grande erreur est d’essayer d’obtenir de chacun en particulier les vertus qu’il n’a pas, et de négliger de cultiver celles qu’il possède. ” MY

Je pense que nous attendons beaucoup trop des autres. Avant même de lier une relation, nous avons déjà mis l’autre dans un compartiment en lui attribuant des caractéristiques. Au vu de sa profession, ce sera un matheux, donc il n’aimera pas lire, donc il ne sera pas romantique etc. Ou bien, elle est blonde, donc elle ne sait pas raisonner, donc elle sera juste bonne pour la bagatelle …

Nous avons façonné une réalité où l’autre au final ne sera pas ce qu’il est vraiment, mais nous allons nous convaincre que c’est la vraie réalité. L’autre va alors se modeler au fil des vertus ou des défauts que nous voudrions qu’il possède, jusqu’à devenir quelqu’un de purement méprisables ou à l’inverse, un vrai fantasme.

Pourquoi ce type de pensées est-elle dangereuse ? Simplement parce que nous plaçons l’autre dans une situation de fantasme. Nous faisons alors semblant de vivre pleinement ce que nous attendons de l’autre, alors que la réalité est tout autre. Nous ne vivons plus ce que nous arrive, mais ce que nous voulons qu’il nous arrive.

Résultat nous pouvons tomber dans un vide sans fin, l’autre dont nous attendons tout, ce TOUT que nous voulons, pourra se retourner contre nous. Tout le problème résulte dans ce désir que nous nous créons et dont nous refusons de voir s’il est ou non faisable.

Résultat un jour, nous nous retrouvons face à nous, à cette erreur, celle d’avoir placé l’autre dans la mauvaise case. Il n’a pas toutes les vertus, il en a d’autres, mais elles ne nous attirent pas, alors va surgir un sentiment de frustration, de déception, de peine, de dégoût voire pour certains de colère.

Soyons lucides par rapport à ce que nous attendons des autres, afin de ne pas devenir une de ces personnes aigries, déçues de la vie, qui passent leur temps à fuir la réalité. Acceptons simplement les autres tels qu’ils sont, sans pour autant chercher à vouloir ce qu’ils ne sont pas.

( 25 août, 2017 )

Pourquoi tant de soucis avec le nouveau lévotyrox ?

Nous, les malades de la thyroïde, sommes enfin mis en avant avec ce nouveau médicament qui créé un tsunami. Les médias découvrent subitement que six millions de français ont des problèmes de thyroïde, certains médecins restent sur leurs positions, d’autres (et ils sont de plus en plus nombreux) rejoignent la cause des malades.

La glande thyroïde est indispensable au corps, et sans un bon fonctionnement, le patient va passer par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Heureusement, avec un traitement adapté, elle va se stabiliser, c’est à dire, retrouver un fonctionnement presque correcte (tout est dans le « presque »). Certains vont stabiliser en moins de six mois, d’autres en plusieurs années. Seulement cet organe est hyper sensible. La moindre variation peut être un grain de stable dans ce processus.

Aujourd’hui, on se retrouve avec des malades qui ont vu leur traitement transformé sans en être informés. Le laboratoire Merck pour des raisons qui restent complexes ont remplacé un excipient par un autre.

Au bout de deux mois, la réalité est alarmante. Plus de la moitié des malades prenant du Levothyrox présentent des troubles du transit, fatigue, dérèglement de leur tsh et T4, voire pire. Bien sûr, au départ, les médecins tout comme les services sanitaires ont crié au « psy » …  » tout est dans la tête « ! Seulement, avec un certain recul on découvre que nombreux sont les malades avec de terribles effets secondaires qui ne savaient pas que la composition du médicament avait changé (eh oui ! Tout le monde ne passe pas sa vie sur les réseaux sociaux)

Alors ? La force de la pensée collective ? Laissez-moi rire !

Il serait temps que l’on cesse de faire joujou avec nous ! Les malades ne sont pas des cobayes, ni des imbéciles.

Quand la société va-t-elle prendre conscience que les maladies de la thyroide sont complexes, que l’on ne peut les soigner comme une toux avec juste un sirop, que chaque personne est différente et ne réagira pas pareil.

Alors oui, le nouveau levo va convenir à certains, et c’est tans mieux, mais les autres ?

Je suis alarmée lorsque j’entends certaines qui ont stoppé leur traitement tellement elles étaient mal. Hashimoto est une maladie auto-immune, et on sait tous ce que sur la durée un arrêt de médication peut donner.

Que va-t-il se passer si une personne décède ? Ce sera seulement à ce moment que l’on prendra conscience qu’il faut agir, et vite !

Merck nous parle de milliards investis, et alors ? Nous les malades, on se moque complètement des gros sous, nous voulons vivre le mieux possible !

C’est pour cette raison que l’association l’envol du papillon s’est mise aux cotés de cette cause afin de défendre tous les malades aussi bien ceux qui supportent le nouveau levo que ceux qui ne le supportent pas, aux cotés des parents inquiets de la possibilité d’une rupture de stock de L_Thyroxine, aux côtés des autres qui prennent d’autres traitements mais subissent cette maladie.

Une fois encore nous voulons être entendus, pleinement, totalement, et non juste regarder avec un sourire amusé.

Nous ne sommes pas des hypocondriaques. Nous sommes juste des êtres humains qui voulons vivre le mieux possible.

Alors médecins, rejoignez-nous, vous êtes nombreux à avoir adhérer depuis quelques jours et c’est vraiment une avancée, famille, soyez tous là !

Parce que les malades comptent sur vous !

Merci …

 

https://m.facebook.com/associationmalades/

 

 

 

( 25 août, 2017 )

Mes lectures de l’été

Ceux qui me suivent sur facebook sur ma modeste page « la forêt des livres », vous avez suivi mes lectures de l’été.

Plusieurs messages de personnes n’ayant pas facebook m’ont demandé de récapituler mes lectures.

Il y en a eu tout de même beaucoup !

 

Au fond de l’eau de Paula Hawkins

Contrairement à beaucoup, je n’ai pas encensé le précédent roman de cette auteure  » La fille du train » que j’avais trouvé long et ennuyeux.

J’ai beaucoup plus accroché à ce roman, cette histoire où se rejoignent plusieurs vies, plusieurs mortes, Jules, Nel, Lena, Sean, Helen, une bonne analyse des émotions humaines. Le style est agréable, les personnages qui parlent à tour de rôle intéressants, mais la fin est terriblement décevante, prévisible, sans saveur. Quel dommage car ce thriller m’a tenue durant plusieurs certaines de pages pour faire un vrai flop à la fin. D’une banalité à faire peur, un peu comme si l’auteure avait du vite terminer. Un livre que j’ai pris plaisir à lire, sauf vous l’avez compris la fin !

 

Le tricycle rouge de Vincent Hauuny

J’avais lu de très mauvaise critique … pourtant …

Le tricycle rouge est un polar doté d’une intrigue efficace qui m’a tenu en haleine jusqu’au bout.

L’histoire de Noah Wallace, brillant profiler rescapé d’un accident de voiture où il a perdu sa femme. Il se retrouve impliquer par le biais d’une carte postale dans une série de meurtres survenue cinq ans plus tôt . Il y rencontre deux personnages qui vont l’aider, Sophie et Clemence. Le plongeon dans l’horreur n’est pas loin.

Ce livre a reçu le prix Michel Bussi.

J’ai adoré ce roman, le suspense était total. Le lien avec le titre n’apparaît que tardivement donnant du ressort à l’intrigue. La fin laisse entrevoir un second exemplaire peut-être …

 

Le bonheur n’a pas de rides de Anne Gaelle Huon

Quel joli coup de coeur. Je suis sortie ces jours-ci des thrillers et je ne tombe que sur de jolis romans plein de tendresse et de douceur. Une bien belle histoire qui ne se raconte pas simplement parce qu’il n’y a pour moi pas de moi pour cela. J’ai beaucoup aimé !

« On reconnait le bonheur au bruit qu’il fait en claquant la porte. »

 

Une grosse déception : L’élégance du hérisson de Muriel Barery

 

Voilà un roman que j’avais mis de côté depuis des mois voire des années. Premier choc, l’épitaphe « À Stéphane avec qui j’ai écris ce livre » ( oups ! Le « s » m’a un peu ébranlé pour un roman publié chez Gallimard)n j’ai pu noter tout au long de ce livre de nombreuses coquilles. Comme quoi, on critique beaucoup les indés mais les plus grands ont des failles.

Je ne m’y suis pas arrêtée et j’ai plongé dans le roman. Alors je m’attendais au coup de coeur, au livre qui prend aux tripes, et bien pas du tout.

Très grosse déception ! Je me suis ennuyée !!! Le texte est bien écrit, certes, mais l’histoire est vraiment rasoir. Vu les éloges, je suis vraiment tombée sur les fesses.

Une histoire banale, une fable sans véritable essence, bref, un roman monté aux nues simplement par une édition. Peut-être est-ce le fait de le lire en vacances ? Je misais sur la détente, j’en sors avec un mal de tête. Un livre pour ceux qui ont envie de se masturber le cerveau, et juste pour ceux-là !

 

Un vrai coup de coeur

Le philosophe qui n’était pas sage de Laurent gounelle.

 

Quel joli livre ! Un vrai coup de coeur. Certes l’histoire peut sembler insipide, et pourtant comme j’ai aimé cette analyse faite par l’auteur.

Les personnages de Sandro, Élianta sont un vrai délice et posent de véritables questions existentielles. Sommes-nous formatés par la société ? Une vie positive dénuée de sombres pensées comme l’avaient au départ ces jeunes indiens est-elle possible ? Pourrons-nous un jour de nouveau communiquer avec la nature ?

 

« J’ai créé un monde d’illusions qui se nourrissent d’elles-mêmes, un monde insensé qui s’autoalimente. »

 

« Ce qui est contre nature est voué à disparaître. Ce monde finira par s’effondrer de lui-même. »

 

En clair, j’ai adoré ! J’avais déjà lu un livre de cet auteur qui m’avait moins interpellé. Celui pose vraiment les problèmes de notre société. Fin classique et positive, je n’en attendais pas moins.

 

La dernière licorne de Tobby Rolland

 

Ce roman s’avère être un thriller doté d’une intrigue historique emportant le lecteur dans une course folle en compagnie de Zak et Cécile, d’Idil, et de bien d’autres du Vatican, en passant par Hong Kong à la recherche d’un des plus grands secrets de l’humanité.  L’auteur affirme détenir une part de vérité, c’est possible, une chose est certaine, c’est un bon livre que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire, un livre qui fait se poser des questions.

 

Conspiration de Giacometti et Ravenne

 

Je suis une fan des romans de ces auteurs (puisqu’ils sont deux à écrire), même si certains romans sont mieux que d’autres, mais mes retrouvailles avec le commissaire Marcas est toujours un vrai plaisir. Cette fois, nous plongeons en plein coeur de la révolution avec des personnages hauts en couleur comme Danton, et la recherche d’un Secret, avec toujours une pointe occulte.

Jacques Ravenne étant franc-maçon, c’est un délice de découvrir les rouages de ces loges tenues secrètes durant des siècles.

 

En tous les cas, le roman commence par une série de suicides bien étranges, et le rythme est soutenu jusqu’au bout. J’aime particulièrement ce mélange historique, et vie actuelle, et je ne me suis pas ennuyée une seconde. À lire pour ceux que ce type de romans passionne, comme moi !

 

Mör de Johana Gustawsson

 

Un très bon thriller où la profiteuse  Emily Roy est bien sympathique, et où Alexie son acolyte nous plonge dans une histoire bien tordue comme on les aime (enfin moi !)

L’histoire se passe en Suède, toujours dans une atmosphère un peu lente comme on les aime, la découverte d’un corps amputé , avec une autre intrigue en parallèle, celle d’une actrice enlevée à Londres. Tout le mystère siège autour de l’ancien comâgnon d’Alexie qui est enfermé dans un hôpital psy. Bref une histoire bien tordue avec l’apparition de Jack l’éventreur … un bon filon, même si j’ai un peu trouvé certains passages longs …

 

Le dernier repos de Sarah

 

L’histoire

Tracy Crosswhite, enquêtrice de la police de Seattle trouve le moyen d’ouvrir de nouveau le dossier d’Edmund House qu’elle pense innocent. C’est alors que l’on retrouve les restes de sa soeur Sarah.

 

Je suis rentrée à fond dans le premier tiers, ne pouvant lâcher mon livre, puis le second m’a un peu moins captivé quand au dénouement, je l’ai vraiment trouvé sans saveur, tellement prévisible.

C’est vrai que je deviens maintenant très difficile concernant les thrillers. J’aime ne pas découvrir le meurtrier ou la fin. Là, c’était raté. Beaucoup d’incohérences dans ce livre. Pas le meilleur polar que j’ai pu lire.

 

Le Château de Tanna’saoghal de AJ Crime

 

J’avais lu le premier roman de AJ Crime publié chez Edilivre, et j’avais apprécié son style. Je fus donc plus que surprise en découvrant ce nouveau roman d’un genre totalement différent. J’ai donc plongé dans un livre limite ésotérique, avec des fantômes, de l’horreur, des personnages attachants, à la limite du polar. Bref, un genre bien particulier avec une plume raffinée, vous l’aurez tout à fait compris, j’ai adoré ! Une bien belle découverte !

 

Le murmure du Papillon de Patricia Duterne.

 

Je recommande ce roman de Patricia dont j’avais déjà apprécié les deux précédentes parutions.

L’histoire est toute simple, celle de Victor qui l’été de ses sept ans va dé ouvrir la vie et le monde des adultes.

 

Voilà un bien joli petit roman facile à lire, je l’ai lu en quelques heures, rempli de poésie. On se laisse bercer par l’histoire de Louise et de Victor, par ce passé qui s’entrecroise avec le présent, par la magie des mots.

Seule la fin m’a un peu déçue. J’aime les histoires qui finissent bien.

Un livre à lire sans hésitation ! .

 

Beaucoup de livres autoédités.

 

Les petits yeux étoilés de Bruno Madelaine

Le hasard m’a fait acheté ce petit roman de Bruno Madelaine. L’histoire d’un jeune Simon Renaud qui raconte son parcours et celui de sa famille  face au Syndrome de William BEUREN dont il est atteint depuis la naissance. Un roman poignant qui se lit vite, mais qui laisse des traces.  Un vrai coup de coeur À lire absolument …

 

Les amies de ma mère de Lydie Lefreve

 

Voilà un petit livre bien sympathique plein d’humour et de bienveillance. Le style est léger, bien écrit. Ayant moi-même une fille, j’ai retrouvé quelques clins d’œil familiers.

Une bonne lecture de vacances !

 

Le philosophe amoureux de claude Roudil

 

Quelle jolie découverte que ce livre empli de sensualité, un roman plein de sagesse, une traversée de la vie d’un homme avec la découverte du tantrisme, cette philosophe zen. J’ai lu ce roman par étapes pour bien assimiler chaque partie. C’est un vrai régal. Nul besoin de méditer pour aimer ! À lire … sans modération.

 

Moi aussi je suis Patrick Bruel de X

 

C’est avec beaucoup de curiosité que j’ai choisi de lire ce roman durant mes vacances. D’abord intriguée par la couverture qui casse la dite normalité, puis ce titre, un clin d’oeil au chanteur Patrick Bruel.

L’auteur a un style très agréable à lire, limpide qui passe bien, et je me suis laissée, bien malgré moi, prendre à cette histoire. Texte surprenant car entre-coupé de morceaux de chansons et de poèmes. Le plongeons dans l’introspection de l’auteur, éloignée au final de la vie du chanteur, est écrit dans un français savoureux qui nous emporte. Restons-nous avec des questions sur ce transgène ? Certainement, une curiosité, il faut bien l’avouer que l’auteur nous a savamment offerte avec pudeur. Un roman court, trop court, prenant, loin de la norme littéraire officielle , mais une jolie découverte.

‘Écrire, c’est arracher les lambeaux de l’intériorité  »

 

Une bonne intention de Solene Bakowvski

 

L’histoire est toute simple, celle d’une petite fille Mati qui a neuf ans et perdu sa maman. Elle a un papa paumé par ce deuil, et une grand-mère qui n’est pas trop bien dans sa tête. Un soir, la petite ne rentre pas de l’école. L’histoire est magnifique, superbe, pleine de tendresse. On s’attend à un polar bien glauque et on découvre un fort joli roman.

Je découvre cette auteure avec beaucoup de plaisir.

( 25 août, 2017 )

Mourir dans la dignité

 

J’avais espéré que le XXIe siècle nous ouvre la porte d’un nouveau courant de pensées, et bien non, nous restons coincés dans une philosophe ancestrale liée à aux religions. Mourir dans la dignité me semble en ce début de siècle un respect essentiel. Ma mère est atteinte d’une maladie neurologique, Parkinson et DCL. C’était une femme active, toujours positive, qui m’a toujours enseignée de croire en la vie. Seulement voilà, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Lorsqu’elle a appris il y a cinq ans son devenir, elle a signé des papiers, non recevables aujourd’hui puisque les lois n’ont pas avancé. Elle doit donc subir cette dégradation de son corps ( elle ne marche plus, ne lit plus, n’écrit plus, ne peut plus téléphoner), et celle de sa mémoire qui s’efface doucement tout en conservant vu la perversité de cette maladie des cauchemars incessants. La Démence de Corps de Lewy est une vraie torture pour un malade. Il vit sans cesse dans plusieurs plans, ne sachant plus où se trouve la réalité ou ses rêves, il vit dans une angoisse permanente, dans des délires paranoïaques, une peur. Son état se dégrade par paliers, sans signe avant coureur.

Pourquoi ne pas laisser les êtres humains mourir dans la dignité ?

J’en ai assez que l’on nous serine au nom de la foi, qu’il faut souffrir pour avoir sa place au paradis ! L’homme devrait avoir le choix ! Certains choisiront les soins palliatifs, c’est leur droit, d’autres le suicide  assisté comme en Suisse l’association DIGNITAS. Mais laisser mourir des années des vieux dans des maisons médicalisées, je trouve cela inhumain.

Dernièrement ma maman dans un éclair de conscience m’a pris la main pour me dire  » Je ne savais pas que c’était si long de mourir » … toute la souffrance est dite dans ces mots. Elle est en attente de mourir, c’est ce qu’elle vit. Elle mange, dort, et le reste du temps, même si beaucoup d’ateliers sont organisés, elle vit dans cet univers de peur.

Tout le non-respect de notre société qui va prolonger la vie, en conservant ses institutions pleines de patients en état végétatif. Est-ce cela vivre ?

En tous les cas, je peux vous assurer que si une loi française n’est pas passée d’ici quelques années, lorsque les premiers symptômes d’une telle maladie se profileront, j’irai en Suisse ou en Belgique  fermer mes yeux.

Je refuse d’infliger à mes enfants cette souffrance que vit ma mère, et cette peine qui me saisit à chacune de mes visites. L’amour c’est aussi savoir dire adieu à temps.

 

( 24 août, 2017 )

L’amour après 40 ans ?

 

Je reste perplexe face à un sondage publié dans un magazine sur « la vie sexuelle des plus de 50 ans ». Accrochez-vous ! 52% n’auraient plus du tout de vie sexuelle ! Ouille, ça pique ! Sur ces 50%, la majorité serait des femmes qui ne supporteraient plus les coups de reins de leur tendre et cher. Une petite minorité serait tout de même des hommes devenus pantoufles qui trouveraient trop épuisant de s’adonner au Kama sutra ! Je sais bien que l’âge amorce des problèmes de relation, diminue l’envie, mais vivre « sans », n’est-ce pas ouvrir la porte à des psychoses en tous genres, et surtout à des frustrations terribles. Attention, le sondage n’est pas fini. 32% des actifs sexuellement seraient insatisfaits ! Les hommes trouveraient leurs partenaires moins amoureuses, trop réservées. Et curieusement, l’opinion est la même chez ces dames.

En clair, seuls 16% d’heureux !!!!! Et ces derniers ne sont en couple que pour 5%…

Serait-ce le vivre ensemble qui tuerait le désir ? Le travail ? Les enfants ?

Dans ce merveilleux petit sondage, 78% des hommes comme des femmes rêvent d’un nouvel amour ou d’une relation extra-conjugale.

Mes conclusions, beaucoup de frustrés sur cette terre, beaucoup de malheureux, donc de déprimés. Donc beaucoup de pensées négatives. Un couple dit marital ( marié ou non) peut très bien être en harmonie dans son foyer, et bloquer sur les galipettes, alors si un petit jardin secret évite à tous deux la déprime, peut-être les prochains sondages seront-ils moins déprimants ! :)

Car l’amour, ça non, cela ne s’arrête pas à 40 ans !!!!!

 

( 24 août, 2017 )

Écrire le mot fin

Quand on termine un manuscrit, on met implicitement le mot fin, et pourtant, j’ai tendance à penser que ce mot ne s’écrit pas, ne se dit pas, simplement parce que la seule véritable fin est celle d’une vie, de notre vie, le jour où nous ne pourrons plus écrire, le jour où plus rien ne pourra changer ce dernier chapitre. Il sera bel et bien fini.

Est-ce pour cette raison qu’inconsciemment tant de personnes n’arrivent pas à mettre un terme à une relation ? S’enlisant dans des silences ponctués parfois de petites amorces incertaines. Mettre le mot fin à une relation de travail, à une relation amicale ou amoureuse, revient à placer l’autre, celui qui lui n’a pas choisi ce mot fin, dans une situation d’échec. Je pense à ces couples usés qui refusent de lâcher-prise par commodités, par peur, par orgueil, ces personnes qui s’enlisent dans une relation fichue d’avance où l’autre n’est plus celle avec qui le rêve est permis. Je vais peut-être être dure, mais lorsque dans un couple, un seul des deux partenaires fait un effort, tente de s’impliquer, c’est que la fin est déjà écrite, à l’encre invisible, mais elle est bien là.

On n’aime pas une personne en un jour, et on ne peut donc pas l’oublier en deux. Il faudra du temps, mais sans s’autoriser à mettre ce mot fin, on ferme la porte à la vie qui se trouve derrière la porte.

Le ressenti est identique dans une relation amicale. Elle est l’Amie, notre soeur, notre double, et sans un mot, elle disparaît à jamais. Comment ne pas se sentir trahie, abandonnée ? En mettant le mot fin allez-vous suggérer ? Ah si c’était si facile. Lorsque l’autre est une personne avec qui on a partagé des secrets les plus intimes, ou des silences qui disaient tout. C’est bien pour cette raison qu’en dehors du caractère sexuel, il n’y a aucune différence entre une trahison amoureuse ou amicale. C’est un acte qui place l’autre en position de souffrance et d’incompréhension.

Pourquoi cette cassure ? Je pense qu’à un moment un des deux n’a plus été en phase, n’arrivait plus à suivre, avait peur de la place que prenait la relation. Je pense que lors du rejet, on ne peut échapper à la souffrance surtout si la rupture fut violente et sans explication. Parfois nous percevons inconsciemment que cette relation idyllique est toxique, et nous allons nous éloigner pour notre bien.

Il me semble primordial de tout faire pour écrire à deux le mot fin. Il ne peut s’écrire unilatéralement. Ensuite, laisser toujours une petite ouverture. Autant une séparation réfléchie, consentie des deux cotés après communication ne laissera pas de séquelles, autant une rupture violente laissera un vide et un manque pouvant perdurer par vagues des années, certains vous diront même jusqu’à la mort.

Les gens changent, peut-être peut-on espérer un jour que les non-sens trouveront une explication afin qu’une fin douce puisse s’écrire. Ou pas, comme me disait dernièrement une amie. Certaines personnes sont bien difficiles à oublier, et malgré tout le mal qu’elles ont fait, si elles revenaient, et bien notre coeur bondirait de joie.

( 23 août, 2017 )

Ne rien avoir à dire, est-ce ne rien dire ?

 

Pourquoi certaines personnes bavassent-elles en changeant sans cesse d’opinion alors que d’autres n’ont rien à dire ? Pourquoi certains ne peuvent pas supporter le silence ? Serait-ce notre grande société zapping qui provoque ces phénomènes ?

Vous l’avez tous constatés au moment des élections. L’engouement soudain pour un parti puis pour un autre, le changement digne de girouettes, les discussions qui partaient dans tous les sens, ces personnes qui n’avaient pas d’avis, mais qui parlaient quand même.  Se fondre dans une opinion, c’est un peu appartenir à un groupe. Penser autrement n’est pas facile, c’est se désolidariser de ce pseudo groupe, nous mettant ainsi en position de rejet, de perte d’identité collective.

Pourtant, je suis convaincue que nous avons tous quelque chose à dire, et souvent ne rien dire ne signifie pas ne pas avoir d’opinion, mais simplement dire ces choses, donner son opinion autrement.

J’aime les échanges, les joutes verbales, j’aime l’interaction intelligente entre les personnes, mais je ne supporte plus ceux qui parlent pour ne rien dire, qui jugent sans réfléchir, qui racontent la vie des autres. On en connaît tous, ces individus qui se lancent lors de réunion de travail dans des discours sans fin dont on a perdu le fil au bout de quelques minutes. Avant, je faisais un effort, maintenant je m’envole vers d’autres pensées. J’ai toujours aimé ceux qui font chanter le silence, ces personnes secrètes qui parlent peu, mais dont les mots sont toujours imprégnés d’un sens voire d’un double sens. La vie m’a fait croisé de nombreuses routes d’amis qui avaient beaucoup à dire, et pourtant parlaient peu. Ce qu’ils disaient valait ce l’or. Ne croyez pas que je ne sois pas bavarde ! J’aime les mots, donc en confiance, je suis une vraie pipelette ! Par contre, j’aime aussi le silence, surtout travaillant dans un bruit omniprésent toute l’année. J’aime ces moments où on entend juste les respirations s’exprimer, où comme pour l’écrit, les choses les plus importantes sont dites entre deux soupirs, où les sentiments les plus positifs s’écrivent tout simplement, autrement qu’avec la parole, pudiquement … Principalement ces émotions que la parole tue.

( 22 août, 2017 )

Soixante secondes poétiques

En attendant de trouver une nouvelle idée de roman, je laisse des mots …

 

« Je ne t’écrirais plus …

Parfois un ouragan s’empare de nos sens, une tempête envoie tout valser. Alors seule la plume peut combler ce manque. Il y a ces mots qui veulent sortir et qui n’y arrivent pas, cet amour que l’on a envie de hurler et qui est déjà jugé avant même d’être né.

Je t’écrivais.

Et puis un jour, tout s’est stoppé.

Je ne t’écrirais plus.

Pourtant,

J’irai chercher dans l’infini, la douceur d’une nuit, la caresse d’un rêve, tout au fond d’un puits.

Je changerais tes habitudes sans te parler en me contentant juste de t’aimer

Vous, toi,

J’irai au bout de cette vie simplement pour un sourire, ton sourire

Peut-être pour accepter de mourir.

Mes mots s’envolent, se posent, chantent, dansent.

Ils te cherchent

Je te cherche.

À chaque coin de rue, j’espère te voir surgir,

À chaque appel, je te dessine

Je t’écrivais car j’y croyais.

Mais pas toi.

Alors je ne t’écrirais plus.

Pourtant, mon encre saigne, les mots sont là prêts à jaillir.

Des mois, des jours que ma plume a séché, tout comme mon coeur

Juste te revoir un instant, un moment, une éternité

Pouvoir poser de nouveau mes mots pour toi sur le papier.

Je ne t’écrirais plus mais ces mots tracés sont ceux qui t’étaient destinés.

Je vous aime. »

( 22 août, 2017 )

Croire en son étoile

 

Je devine déjà le sourire de certains. Je sais, vous pensez que Sylvie a disjoncté, qu’elle est repartie dans son univers fantasque où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Je vous rassure ! J’ai les deux pieds bien enfoncés dans le sol.

Seulement , je reste une grande utopique, et je continue de croire en mon étoile.

Il y a des années, j’en ai choisie une dans le ciel, une qui m’attirait plus que les autres, le jour où mon fils s’est envolé. J’ai toujours eu une certaine fascination pour l’univers, son immensité, son mystère. Cette étoile est devenue ma force, invisible mais réelle. J’aime me ressourcer à sa lumière, me dire que si un soleil ou une planète a existé à un endroit de l’univers, a laissé ainsi sa trace, alors j’existe aussi un petit peu en la regardant, et j’espère laisser quelques traces de mon passage. Je ne vais pas m’aventurer dans des délires mysticos quelque chose, mais je suis convaincue que j’ai bien choisi mon étoile, qu’elle veille sur moi, même si ce n’est qu’un effet placebo.

C’est juste une étoile parmi des milliards, mais je me la suis appropriée.

Aujourd’hui, j’ai la certitude que si on laisse des dizaines d’étoiles envahir nos rêves, caresser nos vies, si on y croit très fort, si on se donne le moyen de réussir, alors rien ne se mettra au travers de notre route. Je crois que croire en notre étoile, c’est accepter d’ouvrir les yeux bien grands. Bien sûr, on fera de mauvais choix, on croisera des personnes que l’on aurait du éviter, mais au final, on aura oser aller plus loin. Et surtout, ne croyez pas que ce n’est réservé qu’aux moins de vingt ans ! Les papillons dans le ventre, les étoiles dans les yeux, c’est aujourd’hui, maintenant …

Il suffit de croire en son étoile. Ce soir, regardez le ciel, vous penserez à moi, allez, j’accepte de partager mon étoile, si vous acceptez de croire en elle.

( 21 août, 2017 )

Stabiliser sa thyroïde, difficile ?

Changement de composition du levothyrox, stress, etc stabiliser une thyroïde déficiente est un vrai parcours du combattant.

D’un côté, il y a la théorie, de l’autre la pratique. Stabiliser sa thyroïde, c’est facile vous diront certains, oui, mais, voilà, si c’était si simple ! Déjà les chiffres sont alarmants, 15% de français souffrent de la thyroïde contre juste 8% avant 1986 ( et on va nous dire que Tchernobyl n’y est pour rien). Ensuite arrivent les maladies auto-immunes, telles que la thyroïdite d’Hashimoto qui représentait, il y a seulement quelques années, 1 % des hypothyroïdies, et aujourd’hui touche  plus de 50 % de cette maladie, due au césium. Là encore, on se demande bien comment tout ce petit monde a été touché. Une chose est certaine, les pouvoirs publics s’en fichent !

Donc on y est, votre médecin a déclaré que vous aviez une hypothyroïdie. Un nom de mis sur la maladie, un soulagement, une guérison en vue. Et non, tout dépend de votre « hypo ». Si c’est une toute simple sans anticorps, vous aurez une petite chance !

Soit votre papillon se régulera de lui-même, soit un petit traitement va vous remettrez sur pied.

Ce qui fait dire aux médecins qui parfois ne voient pas plus loin que le bout de leur nez qu’une TSH dans la norme labo sera idéale.

C’est là où le mat blesse ! Stabiliser une thyroïdite d’Hashimoto est un vrai parcours du combattant, d’abord parce que le traitement que ce soit du Levothyrox ou L_Thyroxine n’est pas là pour soigner Hashimoto, juste pour aider la glande à ne pas tomber en panne sèche. Hashimoto est une maladie auto-immune, les anticorps vont agresser la thyroide et la détruire peu à peu. Le traitement donné par les médecins va, un peu comme pour l’huile d’un moteur, atténuer les symptômes afin d’éviter que le moteur s’arrête net.

Faut-il redonner ces symptômes, tous différents selon les personnes, jamais identiques, et pourtant parfois bien contraignants ? Prise de poids malgré des régimes draconiens, ou perte selon les personnes, problème digestifs, intestinaux, rénaux, cardiaques, tension artérielle en yoyo, essoufflement, œdème, envie de dormir, déséquilibre hormonal, perte de la libido, maux de tête, perte des cheveux, peau sèche, ongles cassants, baisse du fer, perte de mémoire, dépression, sommeil perturbé, froid, chaud, oubli, vertiges, et bien sûr fatigue incontrôlable, pouvant survenir du jour au lendemain sans signe avant coureur.

Alors oui, le médicament est très attendu par les malades. Il est pris comme s’il s’apparentait à une potion magique seulement ce n’en est pas une. La maladie, elle, ne va pas disparaître. Certains auront la chance de ne subir aucun désagrément, et de stabiliser vite, d’autres auront de constantes rechutes. Ce sont pour ces derniers qu’il faut se montrer vigilant ! Un médecin qui n’a pas été correctement formé aux maladies thyroïdiennes verra un patient venir affolé avec des nausées, maux de tête, des crises d’angoisse et une TSH à 3,4. Il trouvera que son patient est un peu hypocondriaque, et lui prescrira simplement un anxiolytique ou un antidépresseur. Seulement ce malade est peut-être Hashimoto, il ne le sait pas, le médecin non plus. Résultat, au lieu d’aller mieux le pauvre va voir son état s’empirer.

Faut-il encore rappeler que pour éviter aux anticorps de frapper trop fort, une TSH Hashimoto doit se trouver autour de 0,50 ? Combien de médecins ou endocriniens français s’en préoccupent ? Dans d’autres pays comme en Allemagne, c’est enregistré depuis des années. Pourquoi sommes-nous toujours tellement en retard sur les autres pays ? Pourquoi ne traite-t-on un malade comme un individu unique plutôt que de le placer dans une case normalisée ?

Combien de toubibs vont avertir leurs patients Hashimoto de l’incidence d’un séjour à la mer ? Incidence différente selon les hypos, selon les personnes. Certaines se sentiront des ailes, l’iode activant la thyroide, d’autres à l’inverse seront plus fatigués avec une petite hausse de la TSH à cause de l’effet iodé sur Hashimoto.

Que faire ? Simplement se faire faire une prise de sang au retour, sans oublier de vérifier les T4, une TSH seule n’est rien.

Et surtout pourquoi changer une formule qui convenait à plus de 99% des malades traités ! Les vrais allergiques à haute dose au lactose ne sont que 1% et aujourd’hui beaucoup plus au nouveau lévo.

 

Prenons un peu plus cette maladie au sérieux ! Elle sera certainement une des maladies auto-immunes la plus répandues dans cinquante ans vu les dégâts écologiques , alors commençons dès aujourd’hui à la respecter.

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