( 21 août, 2017 )

L’ingratitude

 

« Les enfants sont vraiment ingrats » me disait dernièrement une lectrice. Les enfants seulement ? Le monde d’aujourd’hui est ingrat. Il fut une époque où les hommes s’intéressaient aux autres. C’était Avant. On assiste à une cascade de rejets plongeant l’humanité dans des sentiments comme la dépression ou la tristesse.

Bon sang, est-ce si difficile de regarder les autres ? De ne pas vénérer le culte du moi ? J’ai l’impression que cela devient un parcours du combattant. À un instant de ma vie, une personne m’avait signifié qu’elle n’était pas assidue en relation, ou en communication. Sur le coup, je n’avais pas compris ce que ces mots signifiaient, mais cela m’avait tout de même bloquée. Comment peut-on installer une communication, une relation saine avec une personne si déjà à la base elle sait qu’elle ne pourra pas suivre ? L’ingratitude naît principalement de ce sentiment de rejet, de cette émotion violente que l’on reçoit ou plutôt que l’on ne reçoit pas.

Pour revenir aux enfants, un parent qui va tout donner à son enfant ressentira de l’amertume face à attitude souvent désinvolte de son adolescent. Mais pour l’enfant, c’est normal. Au final, il n’a rien demandé après tout. Si son géniteur a voulu sacrifier sa vie pour lui, ce n’est pas son problème. On retrouve ce phénomène en amour ou en amitié. Comme j’aime à le redire, on ne choisit pas qui on aime ni ses affinités, et la personne aimée peut ne pas voir, comprendre, partager ces sentiments. L’autre blessé va alors ressentir une trahison. De là va naître l’ingratitude. Celui qui aime ne va pas comprendre. Il fait tout pour que l’autre partage son amour, il se dévoile, prend des risques, et rien, en face ce ne sera que le blanc de l’indifférence. Certains iront même jusqu’à profiter sans remords de cette situation, abusant financièrement de la crédibilité, enfants, famille, amoureux.

Alors oui, les enfants sont ingrats, de plus en plus car ils vivent dans un monde égoïste. Les gens prennent, mais ne donnent pas en retour. Ils vous phagocytent sans une once d’humanité, et quand vous ne servez plus leurs fantasmes ou leurs intérêts vous jettent comme une vieille chaussette.

Bien sûr, il est évident qu’il faudrait que cela change, car notre société, une fois encore, fonce droit dans un mur. Il faudrait déjà que chaque personne se remette en question ( je sais, c’est complètement idéaliste !) prendre conscience que l’ingratitude ou le silence blesse, et que faire du mal aux autres ne fait pas du bien à notre société.

Il faut surtout apprendre à accepter que certaines personnes ne changeront jamais, que nous ne faisons pas les choses pour les autres au final, mais pour nous.

Posons-nous les vraies questions. Avons-nous besoin vraiment de cette reconnaissance ou savons-nous ce que nous valons ? N’est-ce pas le plus important ? Soyons attentifs aux autres, là, me semble un bon début. Il n’y aura pas de frustration si nous n’attendons rien, si nous nous contentons juste d’être.

Laissons surtout le temps aux autres du recul. Un enfant s’apercevra un jour de ce que ses parents ont fait pour lui, un ami prendra conscience qu’il aura mal agi, un amoureux s’interrogera. Nous ne le saurons pas toujours, mais peu importe. Se dire que cette indifférence n’est au final qu’une fausse indifférence s’avérera peut-être un soulagement qui évitera à ce sentiment d’ingratitude que certains ressentent trop longtemps de peser trop lourd éternellement.

( 20 août, 2017 )

Amorcer les grands changements

 

Chacun souhaite à un moment de sa vie amorcer un changement. Cela arrive sur la pointe des pieds, discrètement, calmement. Puis cela s’impose comme une évidence. Quelque chose doit changer. On le sait. C’est une certitude. Il le faut. Pourquoi alors est-ce si difficile d’amorcer ce changement ?

La vie est comme une plateforme instable sur laquelle on n’arrive pas toujours à tenir debout. Cette sensation nous met mal à l’aise alors nous résistons car nous nous trouvons en sécurité dans notre petit confort. Nous préférons nous attacher à ce qui fut ou ce qui est, plutôt que de nous projeter dans ce qui sera. C’est une des raisons pour laquelle persistent des sentiments comme la rancune, la haine, la jalousie, l’attachement. Accepter de faire le deuil d’un amour ou d’une amitié signifie que nous devons renoncer à quelque chose qui fut très important pour nous, quelque chose auquel nous sommes encore attachés, un lien invisible que nous savons devoir couper, mais que nous n’arrivons pas à réaliser. Couper ce fil implique d’accepter que tout est vraiment fini, qu’il n’y a plus aucune possibilité de retour en arrière.

Il arrive un moment où nous devons accepter une réalité, élémentaire, nous vieillissons, et c’est là un premier changement, impossible à stopper. Nous sommes pourtant la même personne, peut-être avec quelques rides en plus, peut-être avec un peu plus de sagesse, peut-être pas, mais au fond, ces changements inéluctables sur notre « moi » ne nous ont pas tant affectés. Alors pourquoi fuir les autres grands changements ? Ce sera la même chose. Ils nous garderont « intact » en dedans. Pourquoi ne pas foncer dans un nouveau défi ? Dans de nouveaux rêves ?

Serait-ce simplement parce que nous n’avons pas de certitude sur ce que donnera ce changement, et que cela nous fait vraiment peur.

Pourtant, entre nous, l’idée même d’amorcer un changement n’est-elle une bien jolie manière de se sentir libre ?

( 19 août, 2017 )

Comment ne pas penser ?

 

Dernièrement je discutais avec des personnes qui me disaient ne jamais penser. Elles ne se posaient aucune problématique, ne s’accrochaient pas au passé, ne s’attardaient pas sur les problèmes, se contentant  de vivre, simplement l’instant. Comme je les envie. Je n’arrive pas à m’empêcher de penser, un truc de fou. Si je laisse ma tête se vider, en un claquement de doigt, elle se remplit de souvenirs, de réflexions, de petits riens qui vont prendre toute la place. C’est grave docteur ? J’ai envie d’atteindre la « non pensée », ce no man’s land où le cerveau est vide. Une personne m’expliquait récemment que cet état n’arrivera que le jour où je serais prête (c’est bien mal parti), car nul ne peut forcer le silence, et c’est cela ne plus penser, s’autoriser à écouter le silence.

J’ai toujours été emplie d’admiration pour ces personnes qui parlent peu, dont les silences parlent pour eux. Je me suis toujours demandée s’ils pensaient lors de ces non-dits ou s’ils savouraient juste l’instant. De mon côté, n’arrivant pas à ne pas penser, j’attrapais ce temps et j’y déposais de la musique, parfois des mots, des rêves, des fantasmes parfois qui auraient fait rougir les intéressés, mais le vide, non, je ne connais pas.

Heureux ceux qui ne pensent pas en permanence, j’imagine que leur fatigue est moins grande, que leur stress peut-être stoppé avec facilité. Apprendre le silence de son esprit me semble une nouvelle manière de vivre totalement le présent, et j’espère y parvenir un jour.

( 18 août, 2017 )

Rêver !!!

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( 18 août, 2017 )

Le respect n’est pas inné

 

Souvenir d’un été. Qui n’attend pas les vacances, ces douces semaines loin de tout, ou presque, où une seule envie guette, se ressourcer dans le silence. Seulement quand on est comme moi prof des écoles, ce boulot nous colle à la peau. On fait tout pour s’isoler, mais voilà que soudain sur la plage, concentrée sur un château de sable que l’on fait avec application avec un de nos petits-enfants,  on relève la tête, et on s’aperçoit qu’une dizaine de bambins nous regardent avec envie. Alors, c’est fichu, le métier revient à la charge et nous voilà animant un mini club de plage, à la grande joie des parents tout autour. Ça ce sont les bons moments !

Les moins bons sont les vieux réflexes lorsque le petit garçon à l’adorable frimousse se met à piquer une crise en plein magasin, ou lorsque la gamine très à l’aise va ouvrir des boîtes de gâteaux pour se goinfrer. Respirer profondément, se mordre la langue, telle est ma devise, car une fois sur deux, je vais sermonner ces petits montres, efficacement car ils repartent toujours calmés. Parfois je m’interroge, arriverais-je un jour à oublier ces vieux réflexes consistant à faire de chaque enfant un citoyen respectueux, ou passerais-je dans quelques années pour une vieille grincheuse ?

Et puis surtout, ne serait-il pas temps que la génération parents enseigne un peu mieux le respect à leurs enfants. Combien de papiers ou de canettes sont laissés sur le bas coté alors qu’une poubelle est à quelques mètres ? Combien de « merci » ou « s’il vous plait » se perdent dans la nature ? Les gens vivent dans leur monde souvent reliés à leur smartphone, connectés, convaincus que leur vie sociale ne passe que par  Internet, résultat, dans la rue, les personnes se croisent mais ne se voient pas.

Ne serait-il pas temps de déclencher la sonnette d’alarme, de remettre l’individu au coeur de la société, les relations au centre des vies ? Alors peut-être des « bonjour » fuseront à nouveau au coeur de nos villes ? Réapprendre simplement le respect, car il n’est plus inné.

( 18 août, 2017 )

Il faut oser prendre des risques.

Sauter à l’élastique n’est pas une fin en soi, tout comme rouler à deux cents à l’heure sur l’autoroute. Ce sont des risques inutiles voire dangereux. Par contre, oser prendre certains risques est une nécessité. Vivre sans prendre le moindre risque, c’est se condamner à une vie triste et monotone, complètement linéaire, sans saveur. Ce seront ces personnes formatées pour vivre chaque jour la même rengaine, le même petit-déjeuner, les mêmes rituels. Certes, c’est sécurisant. Un peu comme dans des pantoufles bien chaudes que l’on a nul envie de quitter. Mais que c’est ennuyant !

Ne pas prendre de risques, c’est renoncer avant même que l’idée se soit dessiné, c’est empêcher l’oeuf d’éclore, c’est surtout ne pas se faire confiance.

Oser prendre un risque, c’est se mettre en position d’échec. Je peux me tromper. D’un autre coté, j’en ai le droit. Un soupçon d’orgueil, et je me dis que je peux échouer, mais que je peux surtout réussir, et si je ne tente pas, il ne se passera rien. Alors, je me décide à oser. C’est dur, c’est compliqué, je suis comme un funambule en équilibre sur un fil à dix mètres du sol. J’ai peur, terriblement peur, je sens que le vide m’attire, l’échec, alors je redresse la perche que je tiens, je la serre bien dort, et j’avance, doucement, mais j’avance, et j’y arrive, et je sais que je vais réussir ! Bien sûr que j’aurais pu tomber, même mourir, mais vivre avec des regrets n’aurait-ce pas été pire ?

La vie, les projets, l’amour sont de constants défis. Rien n’est gratuit, tout se mérite. Aimer, c’est prendre le risque que l’autre nous dise non, et ce non est terrible, il fait mal, il va s’inscrire dans notre mémoire, il sera toujours là, mais que serions-nous si nous n’avions pas osé ? Ne serions-nous pas seul avec un désespoir au fond de l’âme à nous poser l’ultime question « Nous a-t-il vraiment aimé un jour ? « 

Oser prendre des risques, c’est s’offrir la chance d’avoir un jour un choix à faire, et c’est ce choix qui fera de nous une personne libre.

( 17 août, 2017 )

Acteurs de l’ombre, Hashimoto et maladies auto-immunes.

Acteurs de l’ombre, Hashimoto et maladies auto-immunes.

 

 

Nul ne peut se revendiquer l’auteur d’une idée sans avoir déposé un brevet, par contre le plagiat des pétitions, des textes est un vrai manque de respect voire un délit.

C’est pour cette raison que Sylvie Grignon, auteure d’Hashimoto mon amour et de nombreux textes sur son blog va aujourd’hui interviewer une personne qui se donne à pour la cause, et qui voit ses pétitions détournées.

 

A) Bonjour, peux-tu te présenter en quelques lignes ?

Je me présente je m’appelle Davina j’ai 30 ans maman de 3 enfants , je souffre d’un hashimoto sévère + une atrophie de la thyroïde  et d’un diabète de type 1 ( hérédité) qui a été déclenché par Hashimoto en 2016 , Hashimoto  a intégré ma vie fin 2010 et c’est aggravé en 2015 . J’ai perdu mon emploi en 2016 du à cette maladie ce qui m’a valu de reprendre mes études (passage du bac en 2017) je rentre à la fac de droit cette année .

 

 B) Peux-tu expliquer ton action ?

Mon action consiste à représenter les maladies thyroïdiennes dans leurs globalités , être à l’écoute des personnes et de les représenter au mieux afin de faire entendre leurs voix , leurs douleurs , je veux sensibiliser les personnes, mais surtout nos médecins , les services en lien avec la santé tel que la MDPH , la sécurité sociale, la ministre de la Santé,notre entourage . Ces maladies ont besoin d’être connues de tous, mais plus en profondeur c’est a dire les conséquences qu’elles engendrent la dégradation qu’elles peuvent amener  sur notre santé, vie professionnelle comme privée, les maladies auto-immunes qu’elles peuvent réveiller et pour lesquelles nous n’avons aucun suivi . Et pour finir que l’on nous prenne plus au sérieux que l’on arrête de nous voir comme des hypocondriaques ou comme des fous.

 

 

C) Tes pétitions, l’objectif, le but ?

Le but des pétitions étant d’obtenir une revalorisation du taux du handicape auprès de la MDPH , une reconnaissance et une prise en charge de celle-ci en ALD auprès de la sécurité sociale .

/https://www.change.org/p/association-hashimoto-reconnaissance-de-la-maladie-hashimoto-et-de-ces-consequences?recruiter=539041313&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition&utm_term=share_petition

https://www.change.org/p/en-collaboration-avec-association-hashimoto-reconnaissance-pour-la-maladie-de-basedow-et-de-ses-cons%C3%A9quences?recruiter=539041313&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition

 

L’association Hashimoto ayant eu des problèmes administratifs liés à la démission de la dirigeante, une nouvelle association L’envol du Papillon est en construction regroupant maladies auto-immunes, Hashimoto, Basedow ainsi que tous les handicaps invisibles.

Nous ne sommes pas en concurrence avec l’association Vivre sans thyroïde, puisque cette dernière de par son nom s’occupe surtout des malades opérés de la thyroïde. Nous nous battons pour les corps défaillants, les thyroïdes qui se détruisent, le respect du malade dans son intégralité.

L’association L’envol du papillon est très heureuse de constater que Davina se mobilise à ses côtés, et nous garantissons l’envoi de toutes les pétitions avant fin Octobre.

 

Seul, on n’est rien. Ensemble nous aurons un vrai poids, alors rejoignez-nous, battez-vous. Signez surtout ! Nous comptons sur vous et recherchons volontaires pour des antennes.

 

Quant à moi, je remercie l’association de m’offrir encore la parole ! Je suis avec vous toujours là pour aider si besoin !

 

Merci d’avance de votre soutien et restons solidaires.

 

 

 

( 17 août, 2017 )

Écrire, nos personnages, qui sont-ils ?

 

Nos personnages ne sont jamais innocents, ce serait stupide de le penser. Ils ont cette faculté de changer, de mûrir, de vieillir, comme nous. Ils véhiculent souvent nos idées, nos souvenirs, notre vision du monde. Rare sera un auteur végétarien qui barbouillera ses lignes de viandes saignantes. Par contre, c’est une erreur de penser que la vie de nos personnages serait la notre. Erreur pourtant courante. Dernièrement un monsieur très sympa au demeurant sur Linkedlin m’a fait un joli message sur mon roman Carla, ajoutant à la fin qu’il était fort regrettable que je préfère les femmes aux hommes, ajoutant quelques remarques peu correctes. Ce qui m’a amusée c’est de voir un lecteur se fourvoyer ainsi, cela  montre tout de même que le roman était bien tourné ! Eh bien non, je n’ai aucune tendance homosexuelle, même pas la plus petite. J’avais eu des remarques similaires lors de la sortie de ROUGE où une bigotte m’avait traitée de libertine. Désolée de décevoir, je n’aime qu’un homme à la fois.

Je sens simplement la vie, ce qui m’autorise à poser des questions, à me documenter, et donc à fondre mon âme durant quelques pages dans celle du personnage que j’ai créé. Mais ma vie est totalement simple, relativement calme, même si j’ai traversé des marasmes. Je suis une femme ordinaire qui tente juste au travers de mots choisis de dire des choses un peu extraordinaires.

Parce que même dans une vie toute simple, on va croiser des personnes extras, faire des rencontres magiques, et qu’ainsi l’encre de nos personnages sera encore plus croustillante que celle de nos propres vies.

( 16 août, 2017 )

Cette vie que l’on maltraite.

J’accuse notre société de ne plus prendre soin des autres, de ne penser qu’au pouvoir de l’argent en négligeant celui de l’amour. J’accuse les politiciens de fermer les yeux régulièrement sur des scandales comme celui des oeufs contaminés. J’accuse ce monde de prendre nos vies en otage. Une fois encore, on minimise les effets du fipronil, affirmant le « sans trop de risques pour la santé ». Serait-on en train de nous refaire le coup du nuage de Tchernobyl qui a sagement choisi de contourner la France ? N’empêche que mon second enfant a développé un cancer incurable suite à cela. Alors les vérités dites au nom de la politique, je n’y crois plus.

Aujourd’hui, ces oeufs qui sont distribués depuis Novembre 2016, nous en avons tous mangé dans les gâteaux, les préparations culinaires voire au restaurant. Comment peut-on affirmer que cela n’aura aucun impact sur notre santé ? Cette pourriture de fipronil n’aurait jamais dû se trouver dans un oeuf ! Dix mois pour que les commissions sanitaires réagissent, dix mois que ces dingues continuent « peut-être  » ( tout est dans ce mot) à infiltrer leur poison.

Pourquoi ? Pourquoi ne pas mieux surveiller ? Pourquoi ne pas protéger notre santé ?

Nous sommes confrontés aux pesticides dans les cultures, aux hormones dans l’alimentation, dans l’eau des rivières. au nom de quoi ? Du profit, toujours ce fichu profit.

Je suis convaincue que nous ne savons même pas un millième des vérités.

Et je ne parle même pas des sociétés pharmaceutiques qui cherchent à tout prix à fourguer leur médicament « meilleur pour nous ». Là encore, pourquoi changer sans cesse les composants ?  Stabilité des molécules, possible, mais pourtant des effets secondaires pour certains.

Pourquoi ce monopole de l’argent ! Il y a eu l’affaire du sang contaminé, puis les scandales liés à certains traitements, le vaccin contre l’hépatite qui pourrait être une cause de la SEP etc. Que font les chercheurs ? Tenter de sauver le monde, c’est super, mais mettre un vaccin ou un produit sur le marché sans avoir stabilisé les effets secondaires, c’est une honte.

Les malades ne sont pas des cobayes ! Juste des êtres vivants qui tentent de guérir.

J’accuse nos politiciens incapables de nous offrir un monde sain.

Stop aux colorants que l’on montre du doigt depuis quarante ans, aux pesticides, aux déchets qui se répandent dans notre sol, à nos mers et nos rivières que l’on pollue.

Rendons à notre monde sa véritable beauté, des légumes et des fruits naturels, de l’eau pure, des produits sans ajout.

Changeons notre façon de penser ! Cessez de maltraiter nos vies, nos corps.

( 15 août, 2017 )

Pourquoi la plupart des personnes ne sont-elles pas fiables?

C’est une bonne question ! Plus je vieillis, plus je rencontre des personnes à qui on ne peut accorder sa confiance. La cause est-elle liée aux réseaux sociaux et au téléphone qui propagent vite rumeurs ou paroles partagées ? Serait-ce tout bonnement l’esprit de notre époque inondant les écrans de mensonges continus, la verve perfide de nos politiciens, des journalistes ?

Je suis une grande naïve dans ce domaine, j’ai toujours cru dans les promesses que l’on m’avait faites, simplement parce que si moi, je promets quelque chose, je m’y tiens. J’assiste de plus en plus à des réactions extrêmes. Un enthousiasme débordant pour une idée, pour un projet, pour épauler l’autre, mais sur le temps, aucune tenue, rien de linéaire. Ne croyez pas que c’est parce que ces individus n’aiment plus l’idée,  ils sont juste déjà passés à autre chose ! Société zapping ! Tout comme avec une télécommande, ils ont cliqué sur un autre projet de vie. Arriveront-ils un jour à vraiment réaliser quelque chose de vraie dans leur vie ?

Nostalgique d’une époque où le respect existait vraiment, où on ne lâchait pas la main sur un coup de tête ou parce que l’on était contrarié, où la pudeur en sentiment était synonyme de durée.

Aujourdhui, les gens sont centrés essentiellement sur eux, comme s’ils étaient le nombril du monde. La seule chose qui intéresse l’autre est son propre bonheur, sa sécurité, son porte-monnaie, sa petite vie. Le « moi » trône, un « moi » au final qui tourne bien en rond.

Pourtant le bonheur n’est jamais assuré. La majorité des personnes de ce siècle finissent dépressifs, frustrés, coincés dans une vie étriquée. Simplement parce que ce lien, ce travail coopératif entre les hommes, celui qui donne un vrai sens au mot humain, a disparu.

On peut vivre seul sur une île déserte, pourquoi pas, mais Robinson a fini par s’inventer un Vendredi pour survivre. On peut vivre sans les autres, mais on a surtout besoin de personnes fiables, même s’ils ne sont qu’une poignée, dénuées de jalousie, qui sont là pour nous, que ce soit des amis ou la famille.

J’ai la chance d’avoir cette fiabilité dans mon entourage, et grâce à eux, même si je ne comprends plus ce monde, je peux m’appuyer sur cette poignée et continuer d’avancer dans mes rêves. Merci à ceux qui sont là, et ne m’ont pas lâché la main pour des stupidités, quant aux autres, j’espère qu’un jour ils se rendront compte de ce qu’ils ont perdu par bêtise.

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